Centaur Club

catallaxie a écrit :C'est le genre d'ouvrage que j'affectionne car ils nous permettent d'entrer dans l'atelier du dessinateur, de regarder par dessus son épaule, de suivre ses coups de grâce, ses hésitations .... pour parvenir au produit fini que nous avons sur les étagères des librairies.

Yep... et moi je suis carrément dans mon élément, chaque détail me parle directement... L'atelier d'un dessinateur, c'est déjà un univers en soi...

catallaxie a écrit :Dans le même état d'esprit mais plus orienté sur des photographies de l'atelier de JF Charles il y a cet excellent ouvrage agrémenté de ses commentaires.

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... Je vois qu'il est numéroté "6" ! C'est une collection, alors ? Une série thématique ? Y'a-t-il des bouquins du même genre sur l'atelier d'autres auteurs, du coup ?

Thark a écrit : Je vois qu'il est numéroté "6" ! C'est une collection, alors ? Une série thématique ? Y'a-t-il des bouquins du même genre sur l'atelier d'autres auteurs, du coup ?

A ma connaissance il n'existe que 6 volumes dans cette collection, je possède seulement le tome 6. Les précédents concernent les ateliers de Lambil, Walthery, Macherot, Meynet et Tibet.

abbas a écrit :Capricorne 17: Les Cavaliers, chez mon libraire, avec son lot de révélations mais aussi plein de nouvelles questions... c'est Andréas !!

Tout juste acheté, évidemment, puisque je ne rate AUCUN opus signé Andréas depuis que j'ai 13 ans ! (pourtant, il y avait UN seul exemplaire à la Fnac ... Boudiousse, le public d'Andréas ne s'élargit pas avec le temps... ).
Pas encore lu, par contre... J'ai hâte, mais je dois trouver le bon moment ! Car une chose est sûre, même quand on connait super bien son univers et qu'on aime ça, lire un Capricorne (ou n'importe quel récit de ce démiurge audacieux et complexe qu'est Andréas), eh bien ça demande une vraie immersion... Une grande concentration et une sacrée gymnastique intellectuelle...
Pour bien goûter le travail d'Andréas et sa narration gigogne, il faut connecter tous les indices précédents, toutes les pistes fragmentées dans les différents tomes et les relier avec le nouveau récit !...
Ca se mérite, si j'ose dire...

Un complément sur le dernier Andréas.
La couv... ... et un extrait de la présentation faite par le Lombard, auquel je souscris à 100 % :
"Toujours fasciné par les potentialités graphiques de New York qu’il considère comme la Ville avec un grand V, Andreas en fait à nouveau l’univers cauchemardesque d’un mystère distillé tout au long d’un récit-puzzle fantastique, dont chaque pièce s’imbrique avec une logique imparable. Dans la continuité d’un Capricorne absent mais paradoxalement omniprésent, le nouveau Capricorne ne démérite en rien de son mentor, additionnant les points d’interrogation et les éléments de réponses propres à nourrir un suspense captivant. Comme à l’accoutumée, l’intérêt narratif est sublimé par un vertigineux découpage de la mise en images, marque de fabrique d’un auteur unique, nommé Andreas."

Et parce que j'aime bien faire du prosélytisme et que ça me chagrine qu'Andréas (un GRAND !) soit trop peu connu , les grandes lignes de sa carrière :

"ANDREAS, scénariste et dessinateur

Né en Allemagne, c'est pourtant en Belgique qu'Andreas suit les cours d'Eddy Paape, où il fait la connaissance de nombre de futurs grands du 9e Art (Berthet, Foerster, Cossu, etc.). Après quelques histoires courtes, il entame sa première oeuvre marquante dans les pages du journal « Tintin » : « Rork ». Il y développe le style unique qui fera sa réputation : de longues sagas où tout semble connecté, et planifié très longtemps à l'avance, entre ésotérisme et aventure.
Créateur infatigable, Andreas aime à laisser des portes entrouvertes dans ses oeuvres, pour mieux les rouvrir quand le moment est venu.
Il le dit lui-même : « Il faut parfois des années pour que les choses tombent à pic ». Lecteur exigeant, il conçoit ses séries comme autant d’invitations à la relecture, semant les indices et soignant les doubles sens de chaque dialogue... "

Le lecteur est donc prévenu : lire Andréas, c'est pas fait pour les feignasses ou les fatigués du bulbe !

gadjo a écrit :

Thark a écrit :Le tout 1er tome de la série (dont j'ai aussi une magnifique version collector avec crayonnés (*)) est incontournable pour sa réalisation graphique époustouflante et son atmosphère très cinématographique. Scénario un peu léger, en revanche...

Autant je plussoie sur le dessin, autant je ne suis pas forcément d'accord pour le scénario
c'est bien sûr du polar noir classique qui joue à fond sur les codes du genre en les assumant et en posant les bases de la série mais c'est très bien fait, il n'y a pas de séquences inutiles ou gratuites, tout s'enchaine parfaitement. ça a l'air simple, mais ça ne l'est pas tant que ça de réaliser un récit aussi bien construit.
Quelque part, ça me fait penser au Privé d'Hollywood de Berthet (dans la veine polar classique mais bien troussé)

D'accord avec toi, en fait ! ^^ Je trouve juste que le scénario de Canales avait encore quelque chose d'un peu artificiel, et qu'il ne réussissait pas encore à transcender ces "codes", justement. Chose qui fut faite avec brio dans le suivant. Et tout comme toi, je "plussoie" sur ton parallèle avec Le Privé d'Hollywood ! (ça devrait être réédité, d'ailleurs, en ces temps de nostalgie bédéistique tous azymuts)...

gadjo a écrit :Le schtroumpfissime et La schtroumpfette pour remplacer mes vieux albums en piteux état

Yeah, mes 2 Schtroumpfs fétiches, surtout le Schtroumpfissime ! Un vrai petit chef-d'oeuvre !
Et sinon, merci pour tous tes excellents conseils manga et autres, je vais noter tout ça !

catallaxie a écrit :

Thark a écrit : Je vois qu'il est numéroté "6" ! C'est une collection, alors ? Une série thématique ? Y'a-t-il des bouquins du même genre sur l'atelier d'autres auteurs, du coup ?

A ma connaissance il n'existe que 6 volumes dans cette collection, je possède seulement le tome 6. Les précédents concernent les ateliers de Lambil, Walthery, Macherot, Meynet et Tibet.

MERCI des précisions !

Thark a écrit :

abbas a écrit :Capricorne 17: Les Cavaliers, chez mon libraire, avec son lot de révélations mais aussi plein de nouvelles questions... c'est Andréas !!

Tout juste acheté, évidemment, puisque je ne rate AUCUN opus signé Andréas depuis que j'ai 13 ans ! (pourtant, il y avait UN seul exemplaire à la Fnac ... Boudiousse, le public d'Andréas ne s'élargit pas avec le temps... ).
Pas encore lu, par contre... J'ai hâte, mais je dois trouver le bon moment ! Car une chose est sûre, même quand on connait super bien son univers et qu'on aime ça, lire un Capricorne (ou n'importe quel récit de ce démiurge audacieux et complexe qu'est Andréas), eh bien ça demande une vraie immersion... Une grande concentration et une sacrée gymnastique intellectuelle...
Pour bien goûter le travail d'Andréas et sa narration gigogne, il faut connecter tous les indices précédents, toutes les pistes fragmentées dans les différents tomes et les relier avec le nouveau récit !...
Ca se mérite, si j'ose dire...

Vrai, à la lecture du dernier Capricorne, j'ai remonté toute la série et je vais me relancer dedans. Sur le twitter d'Andreas, il donne une indication sur le mot "Terminus" qui revient à chaque album....J'attends les derniers tomes avec impatience et appréhension.

abbas a écrit :Vrai, à la lecture du dernier Capricorne, j'ai remonté toute la série et je vais me relancer dedans. Sur le twitter d'Andreas, il donne une indication sur le mot "Terminus" qui revient à chaque album....J'attends les derniers tomes avec impatience et appréhension.

Tu es l'une des rares personnes que je "croise" ici qui connaisse et qui semble vraiment aimer se confronter au Monde labyrinthique d'Andreas - et le savourer, surtout !
Tu parles de son compte Twitter... mais euh... à un moment donné, c'était ça : http://twitpic.com/photos/wattmanworm
Or cette "adresse" ne fonctionne plus... ...
Alors, c'est quoi, son nouveau compte, dis-moi, silteupléééééé ^^ ?!?

Echo de Cosey, dans la collection biographie en images aux éditions Maghen.

Un bouquin que je n'espérais plus trouver et dont j'attendais la réception avec impatience.

catallaxie a écrit :Echo de Cosey, dans la collection biographie en images aux éditions Maghen. Un bouquin que je n'espérais plus trouver et dont j'attendais la réception avec impatience.

Héhé, rhaaa, gros veinard !
Je ne l'ai pas, mais je l'ai copieusement feuilleté... (Je suis fan de Cosey, je l'ai déjà évoqué plusieurs fois ).

Laurent Boileau en parle très bien dans cet article d'ActuaBD... qui me rappelle d'ailleurs que ce superbe ouvrage date de... 2007 ! (il précise d'ailleurs que : "les six mille exemplaires du premier tirage ont été vendus en moins d’un an"

Alors, oui, effectivement, t'as dû avoir du mal à le dénicher !

Thark a écrit : Et tout comme toi, je "plussoie" sur ton parallèle avec Le Privé d'Hollywood ! (ça devrait être réédité, d'ailleurs, en ces temps de nostalgie bédéistique tous azymuts)...

ça n'a pas été réédité relativement récemment ? Il me semblait...

gadjo a écrit :Le schtroumpfissime et La schtroumpfette pour remplacer mes vieux albums en piteux état
Yeah, mes 2 Schtroumpfs fétiches, surtout le Schtroumpfissime ! Un vrai petit chef-d'oeuvre !

J'aime beaucoup La schtroumpfette mais il faut reconnaître que c'est quand même très misogyne...
Le schtroumpfissime est effectivement un des meilleurs (le meilleur ?) album de la série et selon moi un incontournable de la BD franco-belge
Sinon, j'ai trouvé ces 2 albums par hasard. Ce sont des invendus d'une collection pour Télé 7 Jours ou quelque chose comme ça.
Truc bizarre, ils ont remplacé les histoires courtes "Schtroumpfonie en ut" et "La faim des schtroumpfs" qui suivent respectivement
Le schtroumpfissime et La schtroumpfette dans l'édition originale par quelques "gags" récents en une planche...
C'est là qu'on voit la différence entre ce qu'étaient les schtroumpfs au début (jusqu'à La soupe aux schtroumpfs en gros) et ce qu'ils sont devenus ensuite...
Comme j'ai payé ces 2 albums 1,50€ pièce et que j'ai toujours mes albums classiques même s'ils ont beaucoup souffert, je ne vais pas me plaindre, mais c'est curieux comme idée...

Et sinon, merci pour tous tes excellents conseils manga et autres, je vais noter tout ça !

Je me suis trompé par contre sur un titre : c'est One Punch Man et pas One Punch Hero...
ce manga est intéressant d'ailleurs parce que c'est au départ un webcomic créé par un internaute japonais dont le pseudo est "One" (et il dessine très mal, il faut le dire)
Un vrai mangaka (Yusuke Murata) qui adorait l'histoire lui a proposé de le re-dessiner entièrement, ce qu'il est en train de faire

ah, J'ai oublié de mentionner aussi Paperboy (Prochecy), un polar politique contemporain qui vaut le détour

Thark a écrit :

abbas a écrit :Vrai, à la lecture du dernier Capricorne, j'ai remonté toute la série et je vais me relancer dedans. Sur le twitter d'Andreas, il donne une indication sur le mot "Terminus" qui revient à chaque album....J'attends les derniers tomes avec impatience et appréhension.

Tu es l'une des rares personnes que je "croise" ici qui connaisse et qui semble vraiment aimer se confronter au Monde labyrinthique d'Andreas - et le savourer, surtout !
Tu parles de son compte Twitter... mais euh... à un moment donné, c'était ça : http://twitpic.com/photos/wattmanworm
Or cette "adresse" ne fonctionne plus... ...
Alors, c'est quoi, son nouveau compte, dis-moi, silteupléééééé ^^ ?!?

Je le trouve simplement à Andreas Martens@wattmanworm sur le twitt, je suis aussi Mlle Zou, sa coloriste.

Thark a écrit :

catallaxie a écrit :Emplette du jour.

[...] Mattéo, tome 3.

[...] Et Mattéo (de Gibrat, hein, y'a pas d'erreur ?), j'ai les tomes 1 et 2... Idem, j'attends un peu pour acquérir le 3.

Euh... Je compte sur toi pour nous dire si ces nouveaux opus sont réussis, ok ?

C'est avec un léger retard que je me lance dans une critique, ni exhaustive ni litteraire, du dernier opus de sieur Gibrat, Matteo 3ème époque.

Ce troisième tome de la série débute en 1936, on y retrouve Mattéo en compagnie de ses amis qui profitent des congés payés sous l'administration Blum. Malheureusement cette fois son histoire a du mal à prendre racine. Bien entendu ces vacances qui ramènent le héro sur ses terres de jeunesse permettent de renouer avec un passé douloureux pour Mattéo, il y retrouve sa mère, son amour de jeunesse Juliette... De quoi raviver une montagne de souvenirs et pour le lecteur de croiser de nombreux personnages connus. Mais malgré les révélations familiales l'histoire ne démarre jamais, les coups de thêatres sont trop prévisibles, et la période choisie par l'auteur s'entoure de clichés inintéressants et rébarbatifs.

Beaucoup de questions restent en suspens, le tome précédent s'achevait sur le départ de Mattéo au bagne pour désertion. Pourquoi Gibrat ne nous a pas décrit le retour de Mattéo dans le Paris des années 30, un Paris qui a changé dans ses moeurs et son mode de vies ? Comment Mattéo a t-il vécu le bagne, ce nouvel exil loin de Collioure ? Ce manque de profondeur psychologique dans le personnage de Mattéo transparaît également dans le dessin de Gibrat que je perçois inférieur au tome précédent plus dense à tout point de vue. J'ai beaucoup de mal à voir les 2 décennies qui se sont écoulés depuis le tome précédent, les expressions des personnages me semblent gauches, mal choisis... et les couleurs bien trop claires, sans doute pour accentuer l'effet d'insouciance de cette période...

Bref je me suis ennuyé en lisant ce 3eme tome. Je le trouve très inférieur au tome 2, qui se situe en plein révolution russe, dans lequel Gibrat excellait à la fois dans la maîtrise du scénario que dans celui du dessin et des couleurs.

Je démarre Blacksad, jusqu'à présent je lisais à la bibal mais ç'est tellement bien que je commence la collection.....va falloir pousser les murs à force d'entrer de nouveaux livres.

Station 16 des Hermann père & fils.
India Dreams 8 des Charles mari et femme.

abbas a écrit :Je démarre Blacksad, jusqu'à présent je lisais à la bibal mais ç'est tellement bien que je commence la collection.....va falloir pousser les murs à force d'entrer de nouveaux livres.

Comme Abbas, je me suis mise à Blacksad. Et je suis taraudée par cette interrogation existentielle : qu'est-ce que les personnages carnivores peuvent bien manger ?? Ont-ils une dérogation pour boulotter leurs voisins herbivores ??

Sinon, je regrette de n'avoir acheté que les deux premiers tomes de la série, alors qu'elle était au complet dans la librairie... Je pouvais pas savoir que c'était si addictif

Achats ? Euh... "cadeaux" reçus (et souhaités), plutôt !

Mr Barelli (Bob de Moor/ Ed. Rombaldi) chiné lors d'une ballade dominicale.

Je viens de découvrir un manga (si,j'en lis un peu) drôle et malin,assez addictif.. J' ai avalé les 3 premiers tomes dans ma soirée de garde, hier.

Nouvelle coïncidence ?? Je vois ce que Thark a fait comme dernier achats...je trouve le tome 4 de Blast. Série dont je viens...de commencer le 1er tome. Il se trouve en ce moment à coté de moi, sur la table de l'ordi !!!

Ce très album, édité par les Editions de l'Elan et consacré aux histoires réalistes de TILLIEUX (parues dans les "Héroic Albums", magazine bruxellois créé par Fernand CHENEVAL, un dessinateur que l'on retrouvera des années plus tard au Journal Tintin réalisant plusieurs récits complets).