Bon, c'est un fait, mais cette "permissivité" relève de ce que l'on appelle "la liberté créatrice" et, pour le coup, même si cela peut paraître en effet un peu surprenant, pourquoi pas ? Et des collectionneurs ont certainement pu en acquérir l'un ou l'autre modèle, non ?!gadjo a écrit : ↑07 mars 2017, 21:392 petits pinaillages :
Je suis devenu daltonien ? Ou le mot "beige" a changé de sens ?
D'autre part, ça me fait toujours tiquer quand je vois une Ferrari 250 Testarossa dans une BD tant il est improbable d'en voir une sur la route
C'était déjà plus que limite dans "Jessica Blandy" mais une telle voiture appartenant à une collectionneuse privée en 1958, ça relève presque de l'anachronisme.
Sans trop rentrer dans les détails, cette voiture de compétition reconnaissable à ses ailes avant "ponton" caractéristiques dessinée par Scaglietti a été construite
à 19 exemplaires seulement entre 1957 et et 1958 (les versions ultérieures "250 TR" produites de 1959 à 1961 revues par Pininfarina n'ont plus ses ailes ponton)
Donc oui, la voiture existait en 1958 mais il s'agissait d'une voiture destinée uniquement à la compétition, engagée directement par Ferrari ou des écuries privées ou semi-privées
lors de courses automobiles et en aucun cas d'une voiture de route vendue à des particuliers. (Les voitures d'usine ne seront revendues à des particuliers qu'à partir de 1962)
Bref, croiser cette voiture sur une route italienne en 1958 (hors compétition type Mille Miglia), c'est comme si demain vous croisiez le prototype Porsche 918 d'usine qui a remporté
les 24 heures du Mans l'an dernier sur une route de Bavière ou une Formule 1 sur une départementale...
Mortie la trouve très belle et, au lieux de choisir celle que lui a désigné Peggy, va prendre la "Testarossa" parce-qu'elle va plus vite, peut-être ?