leally a écrit :C'est carrément un naïf, si l'on en croit les narratifs de Fournier dans Tora Torapa! Peut-être Zorglub se laisse-t-il entraîner dans des aventures qui le dépassent à cause de son goût pour la science et les exploits techniques? Je comprends ceux qui ne considèrent pas ce personnage comme méchant, il se rallie trop facilement à son vieil ami Pacôme!
Pour moi, la méchanceté de Zorglub, c'est de l'histoire ancienne. Le personnage a évolué et a dépassé ça. D'ailleurs, ce n'est pas pour lui même qu'il se laisse entraîner par le Triangle, mais pour sauver le monde des épouvantables insectes que sont les moustiques, même si la perspective de réutiliser son ancienne base n'est pas pour lui déplaire. Dans le Réveil du Z, il a encore évolué et a gagné en assurance. Il a mûri en apprenant de ses erreurs passées, et c'est ce qui fait de lui un bon, un beau personnage, qui nous montre que les gens peuvent changer. Voilà pourquoi d'ailleurs, j'exècre particulièrement Alerte aux Zorkons.
leally a écrit :
J'l'aime bien aussi, mais il me parait plus pédant qu'Olrik, ce qui lui fait perdre son charme dans certains dialogues (cela dit, il n'est pas responsable de la rhétorique ampoulée de J.Martin!)...
Au contraire, ce côté pédant contribue au charme de Borg !
Le parallèle que tu fais avec Jacques Martin est intéressant, car dans certains passages, comme celui où il dit adieu à sa galerie d'art dans le Mystère Borg, on se demande si ce n'est pas plus Jacques Martin que Borg qui parle (où plutôt, en l'occurrence, Martin qui exprime son amour de l'art via Borg...).
Mais il n'a pas une avance aussi écrasante qu'on pourrait l'imaginer, et ça c'est fort intéressant...
