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Re: Sur les limites chronologiques du corpus jacobsien

Posté : 18 nov. 2013, 11:25
par archibald
abbas a écrit :Les héros sont immortels, ça ne me gênerait pas de les moderniser en 2013.
Pourquoi pas, si l'histoire est excellente ! :roll:
Mais j'aime bien le côté un peu rétro de leurs aventures ! :p
Mais si j'avais un conseil à donner aux repreneurs, ce serait celui-ci : peu importe la limite des dates, libérez-vous avant tout du style.
Vous n'arriverez pas à égaler ses narratifs ni son dessin . Alors lâchez-vous de ce côté-là ... :D

Re: Sur les limites chronologiques du corpus jacobsien

Posté : 18 nov. 2013, 12:51
par Captain Gregg
Remarque très judicieuse Archie!!
Que les repreneurs se libèrent un peu et de grâce qu'on leur laisse un peu plus de temps..et qu'on ne les accable pas systématiquement de tous les mots, même si l'on peut être déçu......
......C'est toujours très délicat et très douloureux de créer un album, encore plus lorsque l'on succède à un génie comme EPJ qui était et brillant scénariste et brillant illustrateur....

Re: Sur les limites chronologiques du corpus jacobsien

Posté : 19 nov. 2013, 13:24
par Mister B
A mon avis les auteurs peuvent remonter au-delà de l'Espadon. Déjà, je trouve que ça peut donner de bonnes choses le nouveau Sente qui se passera durant la WWII (à condition que Juillard se reprenne en main). Et puis pourquoi pas faire un album qui se dérouleraient dans les années 30 ?

Par contre je suis contre le fait d'aller au-delà de Sato, comme je l'ai expliqué dans le sujet "B&M est-il une série rétro ?". Ce qui n'empêche pas des albums se situant dans les années 60. Voilà une décennie quasi-vierge où il y a largement de la place en terme chronologique, contrairement à l'embouteillage que sont les années 50 (et même là, il y a des années vierges).

Je rejoins également Archibald sur le fait que les auteurs devraient un peu plus s'émanciper de Jacobs, tout en respectant la série, la chronologie et les albums du maître évidemment. Par exemple, j'ai envie de brûler mes albums de reprise à chaque fois que je lis une référence à l'Espadon ou à la Marque jaune (comme dans Le serment des cinq Lords, nom de Dieu que ça sortait de nul part ce clin d’œil à la toute fin où Mortimer intègre le Centaur Club).

Re: Sur les limites chronologiques du corpus jacobsien

Posté : 30 juin 2016, 20:45
par Lionel Orlock
Rien de tout cela ne me dérangerait, tant que l'histoire (surtout) et le dessin (un peu aussi quand même) sont bons. Après tout, Mortimer a déjà voyagé dans le temps.