Moulinsart a tout verrouillé sur Tintin. Les planches sont conservées par la fondation Moulinsart, et tout est répertorié, classé.
Les "gardiens" respectent la volonté de l'auteur, ne mettent pas les planches en ventes.
Jacobs a sa mort a créé :
- Le
Studio Jacobs qui est gestionnaire des droits patrimoniaux et responsable du financement de la fondation.
- Les
Éditions Blake et Mortimer qui est en charge de la publication des albums.
- La
Fondation Jacobs pour préserver et pérenniser son œuvre, conserve les planches de Jacobs
Pour les planches de Jacobs, le soucis est que malgré une fondation en charge de préserver ses planches, quelqu'un est passé outre la volonté ( et le respect) de l'auteur.
La personne qui a sorti les planches frauduleusement du coffre, c'est aussi enrichi par la même occasion. (Il n' a surement pas donné l'argent à la Fondation)
Le pire, à mes yeux restent les galeristes qui ont achetés ces planches,en sachant pertinemment que l'auteur voulait conserver son œuvre intacte dans un coffre, pour les vendre en dehors du circuit officiel des salles de ventes!
et en demandant aux acheteurs de ne pas montrer leurs acquisitions Jacobsiennes.
Si ces fameux galeristes se mettaient à table, pour citer leur(s) fournisseur(s) cela serait bien.
C' était un secret de polichinelle aussi ces disparitions des planches de coffre. il y a 10 ans, nous en parlions déjà sur feu le forum marquejaune.
L'administrateur de l'époque, avait même fait un livre d'entretien où le sujet est abordé avec Philippe Biermé.
J'ai l'impression que certaines personnes viennent juste de le découvrir, et là c'est regrettable de ne pas avoir agi avant... tout au début de la fuite, nous aurions éviter l'apparition de 200 planches sur le marché.
La série d'article sort presque 20 mois après la liquidation de la
Fondation Jacobs.
Cette liquidation est contesté par le groupe Média-Participation qui est propriétaire du
Studio Jacobs et des Éditions
Blake et Mortimer.
Et Philippe Biermé a bien cédé l'ensemble des planches à la fondation du roi Baudouin sans attendre le résultat de la plainte, pour annuler la dissolution, qu'a déposé le groupe Média-Participation.
Pour résumer, il y a une cupidité chez Moulinsart qui est pour préserver l’œuvre.
Et pour la fondation, il y eu une cupidité personnelle avant la préservation de l’œuvre.
C'est une O.P.A. de papier..