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Art & Littérature Dans son enquête sur la disparition et la vente clandestine des dessins originaux de Blake & Mortimer, la série de dessins animés du caricaturiste Edgar P. Jacobs, le tribunal de Bruxelles a saisi les anciens de l'ancien président et liquidateur de la Fondation Edgar P. Jacobs. C'est ce que les journaux de Sudpresse rapportent aujourd'hui.
Philippe Biermé, ancien président et liquidateur de la Fondation Edgar P. Jacobs, a été soupçonné dans cette affaire il y a quelques mois. Comme un deuxième suspect, il est soupçonné d'abus de confiance et de blanchiment d'argent.
L'administrateur a vendu en secret au moins 200 dessins originaux de valeur de Blake & Mortimer.
Les journaux de Sudpresse écrivent que le galeriste parisien Daniel M., qui aurait acheté beaucoup de diapositives de Blake et Mortimer à Biermé en 2015, est également soupçonné.
Daniel M. aurait trouvé des factures à partir de 2017 pour l'achat de ce lot, pour un montant de 3,8 millions d'euros. Selon le journal, au moins 20 millions d'euros ont été payés pour les différents disques manquants qui ont été vendus, au moins pour les disques qui ont pu être retrouvés par les enquêteurs.
Avant sa mort, le père spirituel de Blake & Mortimer, Edgar P. Jacobs, cherchait un moyen de préserver son œuvre pour la postérité. En 1983, il crée le Jacobs Fund et donne ses dessins en dépôt dans les coffres d'une agence ING à Bruxelles. Philippe Biermé a été nommé président du fonds et s'est donc vu confier la garde des dessins.
Aujourd'hui, Biermé semble avoir fait exactement le contraire : ces dernières années, l'homme aurait vendu plusieurs exemplaires des précieux dessins pour une grosse somme d'argent. Par exemple, une page en noir et blanc aurait changé de mains pour au moins 205 000 euros et la pochette originale de " Het Gele Teken ", l'un des albums les plus connus, aurait rapporté jusqu'à trois millions d'euros. Le journal le rapporte sur la base de témoins.suspicion
Un cogestionnaire du Fonds Jacobs, qui est devenu suspicieux, a finalement sonné l'alarme et le tribunal a examiné l'affaire. Il est vite devenu évident qu'il manquait plus de 200 dessins dans la collection déposée à l'origine.
Après un an de recherches, les enquêteurs se sont retrouvés chez deux marchands d'art à Paris, dont Daniel M., où ils ont saisi une vingtaine de pages originales Blake & Mortimer, d'une valeur de trois millions d'euros. Beaucoup d'autres dessins manquants avaient déjà été achetés par des collectionneurs privés à l'époque, il y a donc de fortes chances que le public ne les reverra jamais.