Parallèle entre Wells et Jacobs
Posté : 06 nov. 2017, 14:38
En travaillant à mon livre sur le Piège diabolique, je me suis mis à relire l’œuvre de Herbert G. Wells et je me suis souvenu d’un détail que j’avais mis de côté dans un recoin de ma mémoire lorsque j’avais lu l’Homme invisible, il y a près de cinquante ans de cela.
J’ai donc repris ce livre et, effectivement, dès les premières lignes, j’ai pris un grand coup dans la figure car la description que fait Wells de son voyageur arrivant trempé de neige et complètement gelé à l’auberge, faisait irrésistiblement penser à un personnage théâtralement mis en scène par Edgar : Guinea Pig !
Je vous ai mis ci-dessous les premières pages, abrégées, de ce livre pour que vous aussi puissiez faire le rapprochement entre les deux personnages.
Et je pense que cet homme invisible et son étonnant accoutrement, tout autant que ses actes et ses violences, furent à l’origine de l’inspiration de Jacobs lorsqu’il créa Guinea Pig.
«« L'ETRANGER arriva en février, par une matinée brumeuse, dans un tourbillon de vent et de neige.
Il était bien enveloppé des pieds à la tête, et le bord d'un chapeau de feutre mou ne laissait apercevoir de sa figure que le bout luisant de son nez…
…Le voyageur conservait toujours son chapeau et son manteau, et, regardant par la fenêtre la neige tomber dans la cour, se tenait de manière à dissimuler son visage. Ses mains toujours gantées étaient croisées derrière son clos…/ il portait de grosses lunettes bleues, avec des verres sur le côté à angle droit, et d'épais favoris, répandus sur le col de son vêtement, empêchaient de rien voir de ses joues ni de son visage.
Quand elle revint, son hôte était toujours là, debout, immobile comme une statue de pierre, faisant le gros dos, le collet relevé, le bord du chapeau rabattu et dégouttant, la figure et les yeux complètement cachés »».
On retrouve bien tous les détails de « l’habillage » d’Olrik lorsqu’il est Guinea Pig.
J’ai donc repris ce livre et, effectivement, dès les premières lignes, j’ai pris un grand coup dans la figure car la description que fait Wells de son voyageur arrivant trempé de neige et complètement gelé à l’auberge, faisait irrésistiblement penser à un personnage théâtralement mis en scène par Edgar : Guinea Pig !
Je vous ai mis ci-dessous les premières pages, abrégées, de ce livre pour que vous aussi puissiez faire le rapprochement entre les deux personnages.
Et je pense que cet homme invisible et son étonnant accoutrement, tout autant que ses actes et ses violences, furent à l’origine de l’inspiration de Jacobs lorsqu’il créa Guinea Pig.
«« L'ETRANGER arriva en février, par une matinée brumeuse, dans un tourbillon de vent et de neige.
Il était bien enveloppé des pieds à la tête, et le bord d'un chapeau de feutre mou ne laissait apercevoir de sa figure que le bout luisant de son nez…
…Le voyageur conservait toujours son chapeau et son manteau, et, regardant par la fenêtre la neige tomber dans la cour, se tenait de manière à dissimuler son visage. Ses mains toujours gantées étaient croisées derrière son clos…/ il portait de grosses lunettes bleues, avec des verres sur le côté à angle droit, et d'épais favoris, répandus sur le col de son vêtement, empêchaient de rien voir de ses joues ni de son visage.
Quand elle revint, son hôte était toujours là, debout, immobile comme une statue de pierre, faisant le gros dos, le collet relevé, le bord du chapeau rabattu et dégouttant, la figure et les yeux complètement cachés »».
On retrouve bien tous les détails de « l’habillage » d’Olrik lorsqu’il est Guinea Pig.