Centaur Club

"Blake et Mortimer côtoient l'enfer" dans L'Express (29 octobre 2010)

Plutôt légère comme critique.

J'ai toujours cette impression que la presse essaie de ménager les éditeurs, de ne pas être vraiment sévère, d'effectuer en somme le service minimum.

Ils s'y sont pris à l'avance car l'album ne sera en librairie dans 3 semaines.

catallaxie a écrit :Plutôt légère comme critique.

J'ai toujours cette impression que la presse essaie de ménager les éditeurs, de ne pas être vraiment sévère, d'effectuer en somme le service minimum.

Ils s'y sont pris à l'avance car l'album ne sera en librairie dans 3 semaines.

Oui, comme pour toutes les séries à fort tirage, le système médiatique rechigne à sortir du cadre de la promotion. C'est vrai dans beaucoup d'autres domaines (mis à part le cinéma peut-être). Cela dit, pour ce qui est de la BD, c'est en bonne partie dû au fait que les critiques viennent de profanes complets, et que les médias généralistes ne prennent pas bien la BD au sérieux.

Avec une aussi jolie critique, les ventes vont exploser...L'attrait d'un nouveau (et bon ) dessinateur peu connu, plus un T2 un peu mieux réussi que le T1 = carton (s) plein (s)..

Erca a écrit :Oui, comme pour toutes les séries à fort tirage, le système médiatique rechigne à sortir du cadre de la promotion. C'est vrai dans beaucoup d'autres domaines (mis à part le cinéma peut-être).

Le cinéma ? je ne sais pas où tu lis tes critiques, mais, à la télévision au moins, on en fait que de la promotion, les chaînes étant souvent partenaires des films et les diffusant quelques temps plus tard.

Laurent a écrit :

Erca a écrit :Oui, comme pour toutes les séries à fort tirage, le système médiatique rechigne à sortir du cadre de la promotion. C'est vrai dans beaucoup d'autres domaines (mis à part le cinéma peut-être).

Le cinéma ? je ne sais pas où tu lis tes critiques, mais, à la télévision au moins, on en fait que de la promotion, les chaînes étant souvent partenaires des films et les diffusant quelques temps plus tard.

Oui, j'avais plutôt la presse à l'esprit. C'est vrai qu'à la télé, c'est de la promo en boucle 90 % du temps.

De nos jours, pratiquement toute la critique est plus ou moins inféodée aux éditeurs, producteurs, j'en passe et des plus pénibles. Le phénomène se voit aussi dans le jeu vidéo où la critique objective a quasiment disparu de tous les médias spécialisés en moins de dix ans à cause de la pression des éditeurs sur les rentrées publicitaires.

Et aussi dans l'Express les pages de iZneo
http://www.lexpress.fr/culture/livre/bd ... 32291.html

Bienvenu Pommier.

Ton avatar c'est un dessin de Juillard ? (sûrement dans le Gondwana autour du feu dans la savane) Très réussi ce Mortimer.

Bienvenue à toi, ça tombe bien, la pomme est mon fruit préféré.

Je suis d'accord avec ce qui est dit dans cette critique.

Même si j'attends la lecture de l'album pour parfaire les impressions de la prépublication.

D'accord aussi , nuancé par la bonne surprise du dessin.

Critique des "30 deniers" vol.2 dans "Sud Ouest"

"Il y avait beaucoup à attendre de ce second volet de « La malédiction des Trente Deniers », diptyque par ailleurs marqué par de nombreux coups du sort : le décès brutal de René Sterne, qui avait réalisé les premières pages du récit, la défection de Chantal de Spiegeleer, qui n’a pas souhaité poursuivre l’aventure après avoir achevé l’ultime album de son compagnon… Jusqu’à la reprise de la série par Antoine Aubin, pourtant placée sous de bons auspices, qui a nécessité – quantité de travail oblige – l’intervention d’un « pompier » maison, Etienne Schréder. L’ouvrage entre les mains, rescapé de multiples avatars, la déception est cependant au rendez-vous.

Parce qu'entre gros sabots et ficelles usagées, Jean Van Hamme ne parvient pas à convaincre. Parce que cette malédiction des « Trente deniers » de Judas ressemble par trop à celles qui attendent ceux qui convoitent l’Arche d’Aliance ou le Saint-Graal (copyrights Indiana Jones 1 & 3). Parce que le périple spéléologique de Blake et Mortimer a un air de déjà vu (in « L’énigme de l’Atlantide »). Parce que le twist final est traité de manière tellement « vintage » qu’il en devient ridicule… A peine si le début de flirt entre Mortimer et l’agent Jessie Wingo fait sourire. Pas de quoi relever la sauce d’un album bavard, même si par essence tous les B&M le sont. « La malédiction des trente deniers » reste un titre lisible pour le profane. Mais un album mineur pour tous ceux qui suivent de près les aventures des héros créés par Jacobs. Dommage."

Perso, je me reconnais dans cette critique, pour le bon et le moins bon, jusque dans les détails (les comparaisons avec Indiana Jones étaient déjà dans un coin de mon esprit !)
Et vous ?

Assez d'accord aussi. Aaah, ce twist final digne de St Tropez à ses heures décadentes...

Totalement d'accord avec l'auteur de cette critique !

Laurent a écrit :"Blake et Mortimer côtoient l'enfer" dans L'Express (29 octobre 2010)

C'est plutôt une annonce qu'une critique....

Laurent a écrit :La critique du blog BD de Sud Ouest.

Celle-ci résume l'opinion de beaucoup je pense.

shamelord a écrit :.../...
Perso, je me reconnais dans cette critique, pour le bon et le moins bon, jusque dans les détails (les comparaisons avec Indiana Jones étaient déjà dans un coin de mon esprit !)
Et vous ?

Quand on a vu les films, difficile de ne pas faire le rapprochement!
Le 'gag' final tombe un peu un plat ( plat à la grecque of course!).
J'aurai préféré une fin un peu moralisatrice, ce serait plus dans la veine de Jacobs.

"Un tour de force By Jove !" et "Un Ebroïcien dessine le dernier Blake et Mortimer" dans Paris Normandie (11 novembre 2010)

Laurent a écrit :"Un tour de force By Jove !" et "Un Ebroïcien dessine le dernier Blake et Mortimer" dans Paris Normandie (11 novembre 2010)

c'est normal c'est normand

Laurent a écrit :"Un tour de force By Jove !" et "Un Ebroïcien dessine le dernier Blake et Mortimer" dans Paris Normandie (11 novembre 2010)

Le premier réussit ce tour de force de ne pas vraiment parler de l'album, une ou deux lignes, il ne faut pas trop en dire, en fin d'article. (Avec un certain Olivier Aubin ).

Le second n'est pas une critique, juste un encart publicitaire.

Ils n'aiment pas trop se mouiller les journaleux.