rigolissimo a écrit :Bon, nous les avons toutes ces missions Kimono.
C'est bien, merci de ta fidélité.
Pour info, le tome 2 vient d'être réédité avec une nouvelle couverture (nouvelle image, nouvelle maquette adoptée depuis deux ans et demi maintenant). Je l'ai obtenu chez l'imprimeur hier. Voici la couverture (qui est bien plus "pétante" en réalité... Ceci est une épreuve préparatoire) :
rigolissimo a écrit :Mes quatre enfants les aiment bien, c'est une bédé familiale que tous mes enfants peuvent lire (10 à 19 ans). Ce n'est pas évident avec d'autres bédés plus adultes et que je n'achète que rarement pour cette raison.
C'est le but de la manoeuvre : que tout le monde puisse lire. Ce n'est pas demain la veille qu'on verra deux versions du même album Kimono : une version "soft" pour tous, et une version "hard" pour adultes, comme le dernier Murena de Dufaux et Delaby (mais ils ont raison : le cul fait vendre).
rigolissimo a écrit :Le scénario des deux derniers tomes me m'enthousiasment pas (je suis sans doute un peu trop rationnel pour toutes ces histoires d'OVNI), j'espère dans le dernier tome du triptyque un dénouement rationnel... Toutefois, je ne dirais pas que les tomes sont illisibles, juste un peu agaçant par ce côté surnaturel.
Comme je le dis à tous ceux qui ne croient pas aux Ovnis ou qui trouvent irréaliste ou irrationelle cette nouvelle aventure : renseignez-vous d'abord, en faisant une bonne recherche, sérieusement, sur le phénomène Ovni, et après vous reviendrez critiquer. Des grands spécialistes des Ovnis (des gens sérieux, à un niveau officiel) me disent que, tout en étant dans le vrai, je suis largement en dessous de la vérité et me poussent à aller bien plus loin dans la description de ces Ovnis, de leur mode de fonctionnement, de la présence et du rôle des extraterrestres, etc. Car dans le milieu de l'ufologie, ces albums ont eu au contraire un sacré impact, et plus d'un spécialiste m'a demandé : "
Votre BD est tellement documentée, quelles sont vos sources ?". Donc, je préfère te prévenir : n'achète pas le 3e volet de l'aventure, tu seras déçu.
rigolissimo a écrit :Le passage par le sous-marin est un dépaysement bienvenu (on évite les ravitaillements en série!)
Voulu aussi, pour apporter de la variété, et aussi pour me distinguer des autres séries d'aviation militaires actuelles.
rigolissimo a écrit :Au niveau du dialogue et des didascalies, je trouve qu'il y a une grande inégalité : parfois des description en style bancal, télégraphique et elliptique, parfois des phrases très classiques et élégantes. Toujours un abus de termes techniques souvent en anglais, sans aucun intérêt et qui obscurcissent le dialogue : par exemple l'utilisation inadéquate et répétée d'airway/airways au lieu de couloir/voie [aérienne] qui serait de meilleur aloi, compréhensible par tous. Faut penser à Charlier qui écrivait un français clair sans toutes ces scories techniques et anglaises.
Je retrouve bien là ton discours habituel (déjà tenu sur le forum Aéroplanète). Si je pense à Charlier en écrivant mes histoires, je ne peux pas m'empêcher de penser en même temps aux énormes bourdes qu'il a introduites dans ses scènes ou ses dialogues, dans le côté technique aéro, tant dans Buck Danny que dans Tanguy & Laverdure (et d'autres histoires d'aviation dues à ce néanmoins très grand scénariste), et que tu ne peux pas voir (ou ne veux pas voir ?). Alors, chez Charlier, c'est mieux (hélas, il est mort il y a un quart de siècle), mais on y trouve un lot d'erreurs, approximations, impossibilités, y compris impossibilités scénaristiques. Un exemple au hasard : à la fin de l'album Opération Mercury, un explosif fait sauter le système de direction du porte-avions
Forrestal, lequel se met à faire des ronds dans l'eau, incapable d'aller en ligne droite. Or, des avions, dont ceux de nos héros, sont en vol. Il est impossible - je dis bien : impossible, impensable, inenvisageable, même dans une BD, surtout dans une BD sérieuse - que ces avions puissent revenir apponter, puisqu'on ne peut apponter que sur un porte-avions qui file en ligne droite. J'espère que, même sans rien y connaître, tout le monde peut concevoir ça. Donc, les avions, ne pouvant se poser et à bout de carburant à un moment donné, devraient tomber à la mer. Or, au début de l'album suivant, Les voleurs de satellites (l'aventure Mercury court sur deux albums), les avions se sont pourtant posés, comme si de rien n'était. Il y a donc une impossibilité scénaristique, l'histoire ne pouvait plus se poursuivre, du moins ne peut pas se poursuivre telle que l'a racontée Charlier. D'ailleurs, on le voit dès la planche 3 des Voleurs, Charlier a oublié totalement l'accident du gouvernail ! En principe, le porte-avions aurait dû se traîner (sans doute sous remorque) vers un chantier naval (doté d'une cale sèche imposante pour accueillir une telle masse, et il n'y a guère qu'aux USA qu'on en trouve des comme ça). Mais je reconnais : les dialogues sont clairs, en bon français, etc.