Tramway Blake et Mortimer à Bruxelles
Posté : 03 juin 2019, 18:36
Lors d'un passage à Bruxelles à l'occasion de la sortie du dernier Pharaon, nous nous sommes rendus au fameux Palais de Justice prisonnier d'échafaudages de l'architecte Poelaert.
Accompagnés d'une chance insolente, nous avons pu assister au passage du Tramway pelliculé "Dernier pharaon" devant le monument, occasion que nous avons pu capturer.
D'ailleurs, vous pourrez voir que le pelliculage n'est pas le même des deux côtés : Accompagnés d'une chance insolente, nous avons pu assister au passage du Tramway pelliculé "Dernier pharaon" devant le monument, occasion que nous avons pu capturer.
La veille nous avions pu rencontrer les auteurs au festival de BD d'Amiens lors d'une conférence publique et d'une sympathique séances d'autographes à 8 mains. Après avoir croisé une paire de fois M. Schuiten, j'apprécie toujours la passion de ce grand dessinateur quand il parle de son art.
Amateur de son oeuvre comme bien sûr de Blake et Mortimer, il y avait quelque raison de craindre une potentielle déception (la rencontre de deux univers appréciés pouvait-elle vraiment "doubler" le plaisir sans trahir ni l'un ou l'autre ?). Il n'en est rien : Le Dernier pharaon est un magnum opus qui, je le précise car j'ai pu constater surprise et rejet chez certains, nécessite un pas du lecteur vers le style de François Schuiten. Ce dernier est égal à lui-même, avec un sens de la mise en scène, du mystère, de l'espace sublimes et les couleurs de Laurent Durieux sont une des plus belles réalisations que le 9e art aura pu nous offrir.
Amateur de son oeuvre comme bien sûr de Blake et Mortimer, il y avait quelque raison de craindre une potentielle déception (la rencontre de deux univers appréciés pouvait-elle vraiment "doubler" le plaisir sans trahir ni l'un ou l'autre ?). Il n'en est rien : Le Dernier pharaon est un magnum opus qui, je le précise car j'ai pu constater surprise et rejet chez certains, nécessite un pas du lecteur vers le style de François Schuiten. Ce dernier est égal à lui-même, avec un sens de la mise en scène, du mystère, de l'espace sublimes et les couleurs de Laurent Durieux sont une des plus belles réalisations que le 9e art aura pu nous offrir.