Mitsugoro a écrit :J'avais adoré Solomon Kane, du même auteur, faudra nous faire une review !
!
J'ai terminé en fin de semaine dernière Bran Mak Morn, d'Howard, chez Bragelone (traduction de P.Louinet, l'un des spécialistes français du Texan), c'est très bien. Comme souvent chez Howard, la production est assez inégale et l'on passe du très bon au franchement médiocre. Trois nouvelles du recueil ont particulièrement attiré mon attention, en particulier Les vers de la terre qui semble apparemment très connue dans l'univers des fans...c'est très noir, comme le dit Louinet dansses commentaires, "claustrophobique" (j'ose le néologisme).
Toutes les nouvelles tournent autour des Pictes, de Bran Mak Morn, leur roi mythique ou des étranges Enfants de la nuit, race des premiers habitants des îles britanniques, chassés par les Pictes, eux même chassés par les Celtes, eux mêmes chassés par les hommes du Nord...bref...
Comme un fil rouge, cette histoire des races de GB fait le lien entre les nouvelles, Howard nous expliquant à travers les différentes histoires, les antagonismes, les rivalités et la haine qui existe entre les différents peuples qui se sont succédés. On perçoit clairement que cette question de la race, et par ricochet de sa propre identité est un élément central de ses préoccupations. Il semblerait qu'Howard se soit vu comme Picte justement, mais qu'il avait plutôt un physique de Viking...et des origines celtes par sa mère et juives par son père...cette perte de repères culturels, pour un quelqu'un d'aussi sensible et attaché à la question a sans doute participé à son déséquilibre psychologique qui l'a conduit à se suicider à l'âge de 30 ans.
J'ai commencé et terminé un petit essai de Sartre, Réflexions sur la question juive. Ecrit avant la fin de la seconde guerre mondiale et la découverte des plus grands camps, Sartre s'interroge sur les motivations de l'antisémite, le comportement de la communauté juive pour répondre à l'antisémitisme.
Enfin, j'ai débuté Madame Bovary de G.Flaubert dan sla dernière édition de Gallimard, dans la collection folio. Je découvre le livre à 33 ans... sans commentaire...