Kronos a écrit :Je ne savais pas, après mes études littéraires, qu'un passé (chose totalement abstraite par excellence) pouvait être "pusillanime"... J'ai toujours appris que seuls les êtres pensants (ou non...
![Très content :D](./images/smilies/icon_e_biggrin.gif)
) pouvaient avoir ce genre de pensée-comportement...?! Là, on n'est plus dans la critique de la planche, mais bien dans une critique de la langue française...
![Confus :-?](./images/smilies/icon_e_confused.gif)
Tu as raison, Kronos... Mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'une faute de français à proprement parler : on peut estimer que Dufaux fait dans la licence poétique... ^^
"Pusillanime : qui manque d'audace, craint le risque .../... craintif, lâche"... etc... , est délibérément employé pour résumer en un seul mot ce que ces 4 comploteurs semblent reprocher le plus à leur époque.
[J'ai lu récemment, sous la plume d'un chroniqueur célèbre :
"les vrais provocateurs se font rares. Dans une période aussi timorée, ils n'ont pourtant jamais été aussi nécessaires"...
C'est le même principe d'
anthropomorphisme appliqué à une notion "abstraite", si l'on peut dire... ].
Ceci dit, je rejoins l'avis quasi général sur le côté sentencieux et inutilement ampoulé de ce texte !
Et j'épingle à mon tour l'exclamation collective "à notre grande oeuvre", car comme quelqu'un l'a déjà dit, dans ce contexte on devrait plutôt avoir "à notre
Grand Oeuvre"...