Pinaillons avec la planche 03 :
- la passerelle de navigation de chaque cargo est éclairée de l'intérieur. Non, quand on navigue de nuit, on éteint tout dans la passerelle, pour pouvoir mieux voir à l'extérieur et ne pas prendre des lumières à l'extérieur pour des reflets sur les vitres.
- dans la première image, les trois cargos se suivent à la queue leu leu dans la tempête. En réalité, des cargos qui se suivent d'aussi près, ça n'existe pas, et en plus, quand il y a une tempête, au contraire, ils s'écartent les uns des autres.
- les trois cargos sont tout proches de rochers ; impossible, ils doivent se tenir obligatoirement à une bonne distance de la côte.
- la bulle dit "bateau trop lourd". Ceci est une expression inappropriée en marine. On dit :"bateau trop chargé" par exemple. Ce cargo ne peut pas être trop chargé, avec les caisses embarquées qui ne pèsent pas grand chose (si encore c'était du minerai de fer ou des locomotives, oui, je ne dis pas). En outre, le chargement d'un cargo ne se fait pas au hasard mais en fonction d'un "plan de chargement" pour équilibrer l'ensemble.
- dans la deuxième image, le radio demande à un cargo de confirmer sa position. Si tu regardes bien la première image, les bateaux sont à vue les uns des autres, tellement ils sont proches.
- à cette époque, les échanges par radio se faisaient en morse, en tapant sur une manette le code en sons courts et en sons longs ("ti-ti-ta", etc) bien connus.
- troisième image : le radio dit : "risque de défaillances mécaniques". Cela ne veut rien dire. Soit la machine tourne, soit elle ne tourne pas.
- quatrième image, un type en ciré se tient à l'arrière pour chercher de visu le bateau. Ceci ne sert à rien, on voit mieux depuis la passerelle qui est en hauteur. Sur le pont à l'arrière, on est trop bas sur l'eau.
- cinquième image, la dame tient le micro et attend qu'on lui réponde, mais c'est le radio assis qui porte les écouteurs sur les oreilles...
- neuvième image, le capitaine est à la barre. Non, c'est un matelot qui tient la barre.
- le capitaine a trois barrettes sur sa manche (normal, il est capitaine) mais rien sur sa casquette (il devrait y avoir trois barrettes cerclant la bandeau de la casquette).
- le capitaine dit "Nous sommes en surpoids". Comme si le cargo avait trop mangé.... Expression nulle.
- il dit aussi "Si nous réduisons la vitesse, c'est le naufrage assuré". Ah bon ! Comme si c'était la vitesse qui permettait au bateau de rester à la surface....
- il dit : "Regardez ce qui arrive sur
bâbord". Dans la case suivante, on voit... quelque chose qui arrive à
TRIBORD (la trombe d'eau).
- onzième image : "En cas de difficulté, ils pourront toujours se réfugier aux abords d'une île déserte de la région". Quand un bateau a une difficulté, il se réfugie là où il peut, surtout dans les conditions météo du moment. Il ne va pas choisir une île déserte, comme un automobiliste choisit une place de parking à l'ombre...
- douzième image : "à quelques miles" de là". Milles prend deux L (ce sont des milles marins).
- "la cabine de pilotage". Comme dans un avion ?? On dit : la passerelle de navigation.
- "Dauphin 4, dont la cabine de pilotage a été frappée par la foudre, dérive vers une île". Parce que la "cabine de pilotage" a été frappée par la foudre, le bateau dérive ? Aucune relation de cause à effet !
- le bateau est vu perpendiculaire à la côte, entre des rochers. Vu les conditions météo, il va s'écraser contre les rochers et s'échouer (en se cassant, en coulant, et en causant des grosses pertes, y compris humaines, ce qui est le contraire du but recherché).
Fréric a écrit :
J'ai reçu ces commentaires, je les poste tels quels.
Après analyse, le pinaillage est juste.
Moi ma spécialité c'est les trains,