Antoine Aubin (8h à Berlin) : l'interview participative et exclusive

[archibald]

.../...A contrario, en cherchant le décor de la planche 25, je suis tombé sur le café Moskau qui nous a séduits, les JLs et moi. Puis je me suis rendu compte qu’il avait été inauguré en 1964. Mais nous l’avons gardé quand même parce qu’il collait parfaitement pour la scène et l’ambiance de l’époque. .../...

"Anachronisme" bien pardonnable car il m'a fait découvrir ce lieu symbolique avec son spoutnik si caractéristique...

[Thark]

Oui, c'est aussi ça l'intérêt et le plaisir de s'appuyer sur une référence documentaire par goût, par souci d'esthétique et/ou pour son apport narratif. Et par souci d'impacter la rétine et la mémoire !

D'où le fait que je souscris entièrement à ce que dit A. Aubin (partie de l'interview que tu n'as pas citée, Archibald)

"Vu du XXIème siècle, quelques mois d’écart ne changeaient rien. Les détails ne font pas tout, et n’ont souvent pas beaucoup d’importance, mais ils peuvent aider à rendre les choses plus plausibles, parfois."

[Thark]

Hello everyone !

Pour ceux/celles qui seraient éventuellement connectés au réseau "socio-professionnel" LinkedIn, je me permets de vous indiquer ici le post que j'y ai publié pour présenter et relayer le passionnant contenu de cette interview.

Elle est le fruit d'un gros travail et de nombreux échanges collaboratifs.
Alors, pour Antoine Aubin, pour les participants, pour le Forum et pour moi-même, il est important de mettre en valeur le résultat et de continuer à l'enrichir.

Voici le post sur LinkedIn, apprécié aussi par Dargaud-Lombard
et l'un des célèbres repreneurs de la série.
On y trouve quelques autres commentaires et d'excellentes réactions.

"707 cases, quand même". Au cœur d'un Best-Seller : Blake & Mortimer

[Thark]

Plusieurs fois Aubin répond qu'il faut voir avec les scénaristes... C'est prévu ?

Excuse-moi, Alhellas, j'ai failli zapper ta question, oups .

Pour l'instant, rien n'est encore prévu de ce côté-là. Mais sait-on jamais, une chose en entraînant une autre...
"To be continued, for sure" !

[archibald]

Plusieurs fois Aubin répond qu'il faut voir avec les scénaristes... C'est prévu ?

Au passage, j'aime beaucoup la manière dont Aubin les désigne : "les JLs".
Cela me rappelle "les Dupondt" parfois utilisé par Tintin pour désigner les deux détectives...

[freric]

Plusieurs fois Aubin répond qu'il faut voir avec les scénaristes... C'est prévu ?

Excuse-moi, Alhellas, j'ai failli zapper ta question, oups .
Pour l'instant, rien n'est encore prévu de ce côté-là. Mais sait-on jamais, une chose en entraînant une autre...
"To be continued, for sure" !

Lorsque j'ai posté la question au directeur éditorial des Éditions Blake et Mortimer, Yves Schlirf m'avait répondu positivement.

Mais je ne sais pas comment cela se passe au niveau du contrat entre tous ces intervenants.

[Wronschien]

Eh bien c'est un peu tardivement mais je me joins aux remerciements pour Thark et M. Aubin, cette série de questions (et les réponses surtout !) était vraiment formidable. Merci à tous les deux et à ceux qui ont trouvé de très bonnes questions.

[JAL]

Un énorme MERCI pour cette interview d'une richesse et qualité rares. J'imagine que pour de nombreux membres du forum, Blake & Mortimer a le goût d'un madeleine de Proust. Un goût incomparable qu'aucune nouvelle reprise ne pourra jamais égaler. Mais de pénétrer dans le travail d'Antoine Aubin avec une telle sincérité - et un luxe de détails - m'a enchanté. Découvrir ainsi les coulisses et mécanismes de la création est fascinant. Deux mots me viennent à l'esprit: artisan et passionné. Ce que ce forum est sans aucun doute. Ce que M. Aubin est également... à l'image d'EPJ.

[BMJ]

Un grand Bravo à Thark, et un grand Merci à Aubin ! J'ai lu avec grand interêt les questions et les réponses de cet interview... passionnante et d'une richesse absolue. J'espère qu'il y en aura d'autres. Ces interviews seront attendues autant que les albums

[Thark]

Bonjour, gentle(wo)men.

J'avais déjà remercié tout le monde par ici, mais c'était sans compter les nouveaux 'feedbacks' bien sympas qui sont arrivés depuis.
Alors notamment pour Wronschien, JAL et BMJ : MERCI à vous aussi.

Et je profite de la belle (ré)activité sur ce sujet pour vous redire - ou pour vous informer, si vous êtes passés à côté - qu'une autre interview passionnante et éclairante est en cours, à nouveau en priorité pour le Forum.
Il s'agit de l'interview au long cours (elle comportera 3 'épisodes' en tout) du scénographe et commissaire de la superbe exposition dédiée aux mythiques débuts de Jacobs, particulièrement Le Rayon 'U'.
Un événement qui commence très bientôt au Centre Belge de la Bande Dessinée (Bruxelles).

"L'Odyssée "U" de Jacobs : interview exclusive d’Eric Dubois,
aux sources de Blake & Mortimer - 1ère partie"

Modalités un peu différentes, puisque c'est à mes questions 'uniquement' que l'expert et disert Eric Dubois répond cette fois-ci. Mais à l'instar d'Antoine Aubin, il le fait lui aussi en détail et avec une passion inépuisable !

NB : je publierai la seconde partie de l'interview en début de semaine.

[Mr Grayson]

Avec plusieurs mois de retard, un grand merci à A. Aubin, Thark et aux différents interviewers.
Cet entretien est réellement passionnant !
J'avais été déçu à la sortie de l'album du peu d'interviews consacrées à A. Aubin dans la presse. Ce long entretien permet de rétablir l'équilibre entre scénaristes et dessinateur.

[Thark]

Avec plusieurs mois de retard, un grand merci à A. Aubin, Thark et aux différents interviewers. Cet entretien est réellement passionnant ! (...)

Merci à toi, Mr Grayson.
Au même titre que les messages précédents (ainsi que les différents échos enthousiastes qui me parviennent, amplifiés par des partages croissants et de provenances très diverses), ta réaction chaleureuse fait plaisir à lire.

Je dois dire aussi que ton feedback ne fait que confirmer l'intérêt et même l'importance qu'il y a à favoriser de telles immersions, riches en détails et anecdotes, au cœur du travail de création. Que ce soit pour le Web ou pour le 'Print', comme on dit désormais.
Oui, les lecteurs, les passionnés, novices ou spécialistes, tous les esprits curieux doivent pouvoir continuer à découvrir et à savourer des contenus soignés, enrichissants ; pas uniquement ces "lectures d'une minute" que l'on rencontre de plus en plus souvent...

(...) J'avais été déçu à la sortie de l'album du peu d'interviews consacrées à A. Aubin dans la presse. Ce long entretien permet de rétablir l'équilibre entre scénaristes et dessinateur.

Proposer à A. Aubin un vaste espace de décorticage et de partage autour de cet album - un espace libre et aussi copieux que nécessaire - , c'était exactement ma démarche et mon souhait initiaux.
Puis chaque participation, nourrie de quantité d'échanges peaufinés au fur et à mesure, a permis d'élargir le propos à de nombreux aspects et détails passionnants (comme tu le dis toi-même ).
Tout cela se bonifiant avec le temps puisqu'en relisant l'album après l'interview - ou en revenant à l'interview plus tard - on peut (re)découvrir "Huit heures à Berlin" avec un œil plus affuté et surtout plus gourmand.

[olY-san]

Hello everyone !

Pour ceux/celles qui seraient éventuellement connectés au réseau "socio-professionnel" LinkedIn, je me permets de vous indiquer ici le post que j'y ai publié pour présenter et relayer le passionnant contenu de cette interview.

Elle est le fruit d'un gros travail et de nombreux échanges collaboratifs.
Alors, pour Antoine Aubin, pour les participants, pour le Forum et pour moi-même, il est important de mettre en valeur le résultat et de continuer à l'enrichir.

Voici le post sur LinkedIn, apprécié aussi par Dargaud-Lombard
et l'un des célèbres repreneurs de la série.
On y trouve quelques autres commentaires et d'excellentes réactions.

"707 cases, quand même". Au cœur d'un Best-Seller : Blake & Mortimer

C’est « liké »

[olY-san]

Merci Thark d'avoir concocté ce précieux entretien. Travail de fourmi à n’en point douter ! Je ne puis qu’applaudir.

Quant au sieur Aubin, j’étais déjà convaincu par son travail sur les reprises de B&M. Il est mon préféré, et de loin (à l'exception de feu Ted Benoit). Ses réponses m'apportent la confirmation qu’il s’agit d’un dessinateur de très grand talent doublé d’un artisan minutieux, obstiné, persévérant et d’une abnégation hautement honorable. Et le Antoine que je perçois derrière Aubin l’artiste rend l’ensemble encore plus touchant.
Mon passage préféré ? Lorsqu’il avoue n’avoir absolument aucun besoin compulsif de dessiner, activité dont il se passe fort bien, jusqu’à ce qu’un « puissant motif » mette la machine en route ! Une honnêteté qui démystifie- à mes yeux- l’image du dessinateur croqueur de nappe de table ou de serviettes en papier.

Encore un grand bravo Thark (et tous les participants aux questions pointues).

[Thark]

Thanks for your review, olY-san. [And the "li(n)ke"din] .

Les propos d'Aubin, en réponse à des questions dont il a encore élargi le champ par sa culture, sa précision éloquente et son souci constant d'honnêteté (intellectuelle et artistique) dessinent un cas de figure exemplaire. Ça permet une véritable immersion dans les coulisses, un making-of intègre où se révèlent tout autant les bonheurs que les affres - voire les 'enfers' - de la création.
Et en effet, on est loin du cliché du dessinateur compulsif "croqueur de nappe de table", comme tu dis.
En réalité, chaque artiste-auteur vit sa passion et/ou son métier à sa manière. Dans certains cas, comme chez Jacobs himself, beaucoup de choses se font plus ou moins dans la douleur (chez bien plus d'auteurs/autrices que l'on croit), allégée par des moments de grâce et des sentiments d'accomplissements qui revitalisent et égayent le processus - heureusement !
Parfois, au contraire, la densité folle du travail, la durée des étapes, l'impact des moments de doutes et des blocages en tous genres peuvent user les meilleures volontés (Ted Benoît connaissait ça douloureusement)... jusqu'à ce que la Machine reparte - ou se réinvente autrement.

Sur le Net on parle désormais constamment de "produire du contenu"...
Eh bien, ici, ce contenu me/nous tient très à cœur. A pleins de niveaux, tu me vois enchanté de voir cette page 'remonter' en visibilité de temps en temps.

[olY-san]

Ça peut paraître étrange… mais j’avoue être très sensible au côté « enfantement dans la douleur ». Je n’ai rien contre les génies prolifiques à la production jaillissante, véritables et inépuisables geysers de créativité à la Frédéric Dard (un autre de mes héros). Mais le côté laborieux, « remets inlassablement l’ouvrage sur le métier » jusqu’à l’obtention d’une production aboutie, léchée, dont l’auteur au moins peut la considérer en se disant « j’ai donné le maximum et ce que je vois me satisfait intégralement » me séduit infiniment plus.

Oui je sais, la perfection n’existe pas… et je suis sûr qu’un Antoine Aubin, s’il relit parfois les albums qu’il a dessinés, doit y voir des choses à améliorer voire à changer. Mais j’aime l’idée de prendre son temps, de ne pas céder à la pression, fût elle éditoriale !
D’ailleurs, de mon point de vue, maintenant que la reprise de la série semble pérennisée, il serait peut-être temps pour l’éditeur de réduire la cadence pour favoriser la qualité. Valider une unique équipe qui se verrait offrir le temps de développer un scénario convaincant et un dessin qui n’aurait rien d’approximatif ! Moins d’albums certes … mais d’un niveau plus constant.

[Bobby Cowen II]

"Liké" aussi

(Merci pour le rappel !)

[Thark]

olY-san, ton commentaire sur le "côté laborieux" / « remets inlassablement l’ouvrage sur le métier » jusqu’à l’obtention d’une production aboutie" me parle particulièrement. Tu as très bien décrit ce 'type' particulier de créateur, d'artiste...

"Liké" aussi
(Merci pour le rappel !)

Et... merci à toi pour ce "Coup de pouce" supplémentaire, même plus de deux ans après.

D'autant plus que sur ce réseau très... euh... "pub, vantardise & business-plan" (et très IA ! ) qu'est devenu LinkedIn, ce genre de sujet ne résonne pas beaucoup.
Bah oui, imagine : déjà il est question de BD et, qui plus est, d'une série patrimoniale dite classique qui offre une avalanche de cases et de textes.
Pire encore , on a là une très longue interview (durée de lecture explosée par rapport aux contenus-à-viralité-potentielle ^^) ; un making-of fouillé, avec une foule de détails, d'infos, d'anecdotes très très humaines et de ressentis évocateurs.

Comme disait un certain acteur génial dans un vieux film irrésistible : "Ah bah maintenant, [ça] va marcher beaucoup moins bien forcément !"...

[olY-san]

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, évidemment. Nager à contre courant est certes difficile… mais aussi une forme de liberté.
Très belle référence : scène culte d’un film irrésistible avec un acteur génial ET … une voiture poétiquement révolutionnaire !...!

[Bobby Cowen II]

"Liké" aussi
(Merci pour le rappel !)

Et... merci à toi pour ce "Coup de pouce" supplémentaire, même plus de deux ans après.

Tu sais ce qu'on dit... mieux vaut Thark que jamais

Comme disait un certain acteur génial dans un vieux film irrésistible : "Ah bah maintenant, [ça] va marcher beaucoup moins bien forcément !"...

Très belle référence : scène culte d’un film irrésistible avec un acteur génial ET … une voiture poétiquement révolutionnaire !...!

Tout à fait !