Centaur Club

Vous pouvez si vous le souhaitez afficher ces pages et illustrations en grand format,
il suffit pour cela de les ouvrir dans un nouvel onglet (clic droit) puis de zoomer.
Ou de zoomer directement ici sur votre écran, via votre navigateur.

Jolly, pardon, joli décorticage!
Bravo Lucky Thark, l'homme qui décortique plus vite que son ombre !

Je reviens un petit peu sur les cases1 et 3 détourées (joli terme) ...
Je me rappelle que cette absence de contours (et de décors) m'avait perturbé lors de mes premières lectures quand j'étais adolescent (Sans doute avais-je besoin de limites ! , habitué que j'étais à la ligne claire hergéenne !
De même que l'utilisation des couleurs (parfois même, une seule) ! Je pensais qu'il s'agissait d'une certaine forme de je-m’en-foutisme !

Petite question ? On passe de "Billy The Kid" à "Les Dalton courent toujours"?....
L’intégrale ne reprend pas les albums intermédiaires "les collines noires" et "les Dalton dans le Blizzard" ?

Merci, Archy Luke !

Pour répondre à ta (très pertinente) question sur le "saut temporel" entre Billy The Kid et Les Dalton courent toujours, c'est parce que cette dernière aventure est hors normes dans le contexte et la chronologie des parutions.

Les Dalton courent toujours a été publiée en parallèle - et donc en même temps - qu'A l'ombre des derricks, mais pas dans Spirou (il ne pouvait pas y avoir deux épisodes du même héros simultanément dans le même support, of course).

C'est le Parisien Libéré qui l'a accueilli dans ses pages à partir de l'été 1960.

B. Pissavy-Yvernault a écrit :
"Cette parution, qui s'inscrivait dans un partenariat entre les éditions Dupuis et le journal français, avait été initiée à des fins promotionnelles dans le but d'imposer les personnages Dupuis sur le marché hexagonal - Spirou et Fantasio étaient les autres heureux élus - à une époque où la concurrence des hebdomadaires pour la jeunesse était particulièrement rude. Outre le journal Tintin, voilà qu'une autre revue d'envergure venait de déferler dans les kiosques, Pilote, annonçant une compétition farouche auprès du lectorat."

Quant à la version en album, il a fallu attendre 1964 pour qu'elle rejoigne la collection...

En scrutant attentivement "Les Dalton courent toujours", outre une mise en page différente des autres opus, on voit bien que le style de Morris appartient à une période antérieure aux "Rivaux... " et à "Billy The Kid".
A mes yeux, bien qu'excellent, il est un peu moins mémorable que d'autres aventures mettant en scène les 4 bagnards... D'où ma mention, qui n'est qu'un avis tout personnel : "deux chefs-d'oeuvre sur trois".

Bref, le menu luckylukesque à décortiquer étant incroyablement dense pour ces années 1959-1960, le documentariste de ces volumes a donc décidé de "revenir en détail sur sur l'historique de cette publication méconnue dans le prochain volume de cette Intégrale"...
Après cet aparté qui sera inséré dans le T.7, "Les Collines Noires" et "Les Dalton dans le blizzard" (à nouveau deux chefs-d'oeuvre !) retrouveront ensuite leur place dans la chronologie des prépublications dans Spirou, suivies par leur édition en albums... dans le bon ordre.

archibald a écrit : ↑

Hier, 11:55

(...) Je reviens un petit peu sur les cases1 et 3 détourées (joli terme) ... Je me rappelle que cette absence de contours (et de décors) m'avait perturbé lors de mes premières lectures quand j'étais adolescent (Sans doute avais-je besoin de limites ! , habitué que j'étais à la ligne claire hergéenne ! (...)

Ça tombe bien, ce sera l'objet d'un petit décorti'case spécifique.
C'est un procédé qu'on peut même mettre en parallèle avec celui, tout à fait comparable, que Giraud a systématisé lui aussi dans son Blueberry co-créé avec Charlier.

En matière de détourages sur fond blanc, si tu possèdes "La mine de l'allemand perdu" - opus fabuleux s'il en est, indissociable de sa suite encore plus grandiose "Le spectre aux balles d'or" - , regarde bien les planches. Encore une sorte de point commun (assez rarement mentionné) entre Morris et Gir...