Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix Vies d’Edgar P.Jacobs. (RTBF/ la première - 2021/11)

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nasir
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Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix Vies d’Edgar P.Jacobs. (RTBF/ la première - 2021/11)

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Partition pour Blake et Mortimer ou les dix vies d'Edgar P. Jacobs
Podcast RTBF / La première
Thierry Bellefroid

Les 10 podcasts :


Episode 1 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Né avec le siècle, l’enfance de Jacobs (1904-1921)

• 25 min
Né en 1904 dans le quartier du Sablon, à Bruxelles, Edgar P. Jacobs connaît une enfance studieuse sous la coupe d’un père agent de police, très autoritaire. Il se réfugie très tôt dans le dessin. A quatorze ans, pendant la Première Guerre mondiale, il découvre l’opéra au Théâtre des Galeries, lors d’une représentation de Faust. Edgar est foudroyé. Une vocation est née.

Episode 2 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Une vie de bohème ou la quête de l’inaccessible étoile (1921-1942)

• 26 min
Juste après la fin de la Première Guerre mondiale, Edgar Jacobs s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts. Mais il ne voit le dessin que comme un moyen de gagner sa vie, son rêve est ailleurs. Son rêve, c’est de monter sur les planches. Il va le réaliser tout en effectuant, en parallèle, d’harassants travaux publicitaires. D’abord figurant, Jacobs devient baryton à l’Opéra de Lille, dans les années 30. Mais la guerre sonne le glas de cette première carrière. Pour gagner sa vie, il revient, forcé et contraint, au dessin.

Episode 3 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : La naissance d’un auteur, de Bravo ! à Tintin et du Rayon « U » au Secret de l’Espadon. (1941-1949)

• 26 min
Engagé pendant l’Occupation par le magazine pour enfants Bravo !, Edgar Jacobs illustre des contes. Jusqu’au jour où il reprend au pied levé une histoire de Flash Gordon dont les planches n’arrivent plus en Belgique. On lui demande alors de réaliser un récit dans la même ambiance. Ce sera Le Rayon « U », sa première bande dessinée. Repéré par Hergé pour la qualité de ses couleurs sur cette première histoire, Jacobs est engagé comme assistant. A la Libération, Hergé est brièvement interdit de publication. Un homme d’affaires lui propose de monter un magazine dont Tintin serait le héros. En septembre 1946 paraît le premier numéro du nouveau journal. Jacobs fait partie des trois auteurs qui y entourent Hergé. Il y invente Blake et Mortimer, qui ne le quitteront plus.

Episode 4 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Naissance de la méthode Jacobs, Le Mystère de la Grande Pyramide (1947-1952)

• 25 min
Après Le Secret de l’Espadon, publié pendant trois ans à raison d’une page par semaine dans le Journal Tintin, Jacobs se remet à l’ouvrage. Et change radicalement de genre. L’Espadon était une aventure d’espionnage technologique sur fond de 3ème Guerre mondiale. Pour Le Mystère de la Grande Pyramide, Edgar Jacobs envoie Mortimer, son héros scientifique, sur le plateau de Guizeh, au Caire. Egyptologie et fantastique sont au rendez-vous de cette histoire qui consacre la « méthode Jacobs » faite de labeur et de repérages obsessionnels.

Episode 5 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Naissance d’un chef d’œuvre : La Marque jaune (1952-1955)

• 26 min
Fort de la notoriété de ses personnages acquise à travers la publication du Secret de L’Espadon et du Mystère de la Grande Pyramide, Edgar Jacobs entame son chef d’œuvre : La Marque jaune. Un livre mythique, qui doit beaucoup aux films expressionnistes allemands que l’auteur a dévoré à vingt ans, mais aussi à ses lectures et à son art de la mise en scène opératique. Le livre a marqué plusieurs générations de lecteurs dont certains n’ont rien oublié de l’émotion ressentie à l’époque.

Episode 6 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Naissance d’un doute, de L’Atlantide à S.O.S. Météores (1955-1959)

• 24 min
Si l’on ne retient aujourd’hui que la réussite fabuleuse de La Marque jaune, on aurait tort d’oublier que c’est le début d’un long bras de fer entre Edgar Jacobs et la censure. Jugées trop violentes, ses histoires vont se retrouver dans le collimateur. Jacobs va s’auto-censurer sans se renier, ce qui aura par exemple des conséquences directes sur L’Enigme de l’Atlantide. Suivra un nouveau chef d’œuvre montrant la prescience de l’auteur de Blake & Mortimer lorsqu’il s’agit d’interroger la science : S.O.S. Météores. Une histoire qui se place dans le contexte de guerre froide propre à la fin des années 50.

Episode 7 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Vie et mort d’un Piège diabolique (1960-1962)

• 25 min
Le début des années soixante va, pour Jacobs, correspondre au point culminant de son combat contre les censeurs. Le Piège diabolique est une aventure de voyage dans le temps, ancrée dans les décors majestueux de La Roche-Guyon, une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Paris. Jacobs y livre une vision très pessimiste de l’avenir. Son livre est purement et simplement interdit à la vente, en France. L’auteur ne s’en relèvera jamais vraiment.

Episode 8 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : L’Affaire du collier, ou la naissance d’un Parisien (1965-1966)

• 24 min
Meurtri par l’interdiction de vente de son album précédent en France, Jacobs se remet au travail après un long moment de découragement. Il imagine une histoire policière dans les souterrains de Paris, prenant garde à ne pas forcer le trait sur les aspects les plus effrayants du lieu. Les Parisiens adorent, reconnaissant chaque rue dans les scènes de poursuite ! Mais les fidèles de la série reprocheront à L’Affaire du collier de ne pas posséder les ingrédients qui les ont toujours fait vibrer. Âgé de plus de soixante ans, Edgar Jacobs vit ces contrariétés comme autant d’injustices, mais il ne s’avoue pas vaincu et repart à l’assaut de ce qu’il sait le mieux faire : une histoire de science-fiction.

Episode 9 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Le crépuscule d’un dieu, de Mortimer à Tokyo au décès d’Edgar P. Jacobs (1967-1987)

• 26 min
En 1970, Le Journal Tintin publie la première partie des 3 Formules du Professeur Sato, intitulée Mortimer à Tokyo. L’histoire aborde la question de la cybernétique dans des décors nippons passés au crible de l’obsessionnel besoin de précision de l’auteur. Jacobs écrit la suite et en dessine les esquisses. Mais ne la réalisera jamais. Entre le décès de son épouse, des ennuis de santé personnels et une autobiographie qui prendra quatre ans à accoucher, il ne se remettra jamais au dessin de cet ultime album. Edgar Jacobs disparaît sans héritiers en février 1987, non sans avoir mis ses originaux à l’abri et créé une fondation à son nom.

Episode 10 | Partition pour Blake & Mortimer ou Les Dix vies d’Edgar P. Jacobs : Une vie sans Blake & Mortimer, l’après Jacobs. De la renaissance de la série à l’affaire judiciaire

• 26 min
Après le décès de Jacobs, Bob De Moor, ancien collaborateur d’Hergé, reprend le dessin des 3 Formules du Professeur Sato. Le deuxième volume paraît enfin en 1990, 18 ans après la fin de la prépublication du premier tome dans les pages du Journal Tintin. Dargaud rachète ensuite les droits de la série et la maison d’édition qu’avait créée l’auteur avant sa mort. Et confie une suite à Jean Van Hamme et Ted Benoît. Depuis, la série est plus populaire que jamais et truste les marches des meilleures ventes annuelles de BD. Mais pour Jacobs, cette notoriété ne va pas sans une dernière trahison. En 2017, le journaliste Daniel Couvreur révèle le vol de près de 200 originaux dans les coffres de la Fondation Jacobs par l’un des membres de cette Fondation et leur vente sous le manteau. L’ultime coup d’Olrik…
nasir
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La Première / RTBF

Message par nasir »

Aussi, je suppose que vous connaissiez cela?
https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail?id=20142
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