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Le difficile retour des planches volées - Sudpresse -19/04/2019

Posté : 20 avr. 2019, 15:42
par freric
Le difficile retour des planches volées


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Vente Huberty Breyne Gallery du ?? - Lot n°? - estimation ? - Adjugé 21.012€. -

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Vente Hubert Breyne Gallery du ??/??/???? - Lot n° ? - Estimation ? - adjugée à 11.371 €

Près de 200 planches dessinées de la main d’Edgar P. Jacobs, le père de Blake et Mortimer, ont disparu des coffres de la Fondation Jacobs lors de sa liquidation en 2015. Une trentaine a pu être récupérée lors des perquisitions menées à Paris en septembre dernier.

Quid du reste ? Ces planches s’échangent depuis des années sous le manteau, entre collectionneurs privés. Certaines passant de main en main ont fini par se retrouver dans des ventes aux enchères publiques (Nous publions quelques photos à titre d’exemple ci-dessus, sans spéculer sur leur origine, NDLR).

Achetée, vendue, puis rachetée, avec ou sans facture, la Belgique aura bien du mal à récupérer le reste des œuvres disparues d’Edgar P. Jacobs. En effet, si les acheteurs et vendeurs parviennent à prouver leur « bonne foi » dans ces transactions et qu’ils ignoraient l’origine illicite de l’œuvre, en présentant une facture par exemple, ils ne seront pas contraints de restituer ces œuvres. Que faire alors ? Les responsables de l’héritage de E.P. Jacobs pourraient racheter ces planches disparues à l’aide du dédommagement judiciaire qu’on pourrait leur octroyer à l’issue d’un éventuel procès.

Re: Le difficile retour des planches volées - Sudpresse -19/04/2019

Posté : 21 avr. 2019, 02:21
par DLPRR
Bonsoir,
freric a écrit :
20 avr. 2019, 15:42
En effet, si les acheteurs et vendeurs parviennent à prouver leur « bonne foi » dans ces transactions et qu’ils ignoraient l’origine illicite de l’œuvre, en présentant une facture par exemple, ils ne seront pas contraints de restituer ces œuvres.
Notons que bien que napoléonien dans ses bases, le droit belge n'est pas similaire en tout point au droit français.... et bien qu'ayant des ramifications en France, cette affaire semble bien être traité en principal par le Juge d'Instruction belge Michel Claise... et que la bonne foi dans le cas d'un recel d'objet volé est à démontrer... les collectionneurs déboursant de forte sommes (!!) vont devoir démontrer qu'il n'y connaissait rien... puisque le petit monde de la BD était parfaitement informé du cas de la Fondation Jacobs et que rien ne se trouvait sur le marché selon les termes constitutifs de la Fondation....se basant à minima sur la littérature à ce sujet que tout collectionneur se doit/se devrait de connaitre.... il va leurs être très difficile de se prétendre néophyte et en même temps d'avoir déboursé sans en connaitre de fortes sommes....

Nous verrons...