Sortie du nouvel Astérix (toujours signé Ferri & Conrad), "Astérix et le griffon", le 21 octobre.
La couverture définitive vient d'être dévoilée, ainsi que quelques ingrédients du scénario.
(Sources
Document RTL, 11/10/2021 ou encore
France Info - culture).
Matteu Maestracci (France Info) a écrit :Ce nouvel album emmène les Gaulois vers l’Est, sur la trace des Sarmates, dans une zone allant de l’Ukraine à la Mongolie, en passant bien sûr par la Russie. Le griffon est le totem, le symbole religieux des Sarmates, menacés dans leur croyance par la conquête des Romains et par Jules César.
Dans ce nouvel opus, nos célèbres Gaulois s'aventureront dans des paysages de neige en compagnie de chevaux, dans de grands espaces, s’apparentant ainsi au thème du western où l'on retrouve la conquête, des batailles, un peuple autochtone et des animaux vénérés. A noter, la création d'un trio de nouveaux Romains qui mènent les troupes : Dansonjus, Jolicursus, et Terinconus. Ce dernier ressemblant à l'écrivain Michel Houellebecq.
La couverture de Didier Conrad est très réussie.
Sa composition triangulaire, sa vivacité de trait et sa façon de titiller nos envies et notre curiosité sont frappantes. Outre la touche humoristique (Obélix ordonnant en vain à Idéfix de descendre du totem), elle dégage un joli souffle aventureux, bien accentué par cette ambiance neigeuse assez inédite pour un Astérix - inédite sur une couverture, du moins.
Le petit gaulois, graphiquement superbe, semble presque renouer avec l'allure et les proportions qu'il avait dans les 1ers albums, ceux des années 60.
En revanche, à titre personnel, j'espère vivement que les auteurs n'ont pas été jusqu'à mettre en scène un 'vrai' (!) griffon vivant...
Pourvu que sa représentation se limite au fameux totem, objet de culte et symbole de croyances ancestrales... Voire une évocation visuelle au sein d'un récit légendaire narré par un des personnages ?
[© 2021 Les éditions Albert René - et merci au site de RTL]
Avant ce qui va suivre, je me dois de préciser que je suis un fondu de fantastique, de SF, de visions oniriques. J'aime tout autant me passionner pour des récits ancrés dans la réalité que m'enivrer à grands coups de délires imaginaires. L'un n'empêchant pas l'autre, il ne s'agit donc pas ici d'être
cartésien ou non.
Le fait est que le fantastique et les créatures mythologiques (avec une imagerie très enfantine) n'ont jamais rien apporté de bon, me semble-t-il, dans les Astérix tardifs.
Pendant l'ère
Goscinny, mis à part une histoire courte ("Le printemps gaulois"),
les seuls éléments qui relevaient en quelque sorte du fantastique ou du merveilleux découlaient uniquement des effets de la potion magique. [Ou des potions magiques ratées et loufoques préparées par Panoramix et un autre druite ayant perdu la raison, comme dans Le combat des chefs].
Uderzo en solo, lui, s'était aventuré à incorporer un dragon, des mammifères ailés, des centaures (!) - cf
La galère d'Obélix - et même un vaisseau spatial, un extraterrestre aux faux-airs de Mickey, des parodies de Goldorak dans son ultime album... (J'arrête ici la liste, ça me fait mal rien que de l'écrire). Selon moi - et beaucoup d'autres - cela fait partie des pires moments de l'Histoire d'Astérix !
Alors aujourd'hui, va-t-on avoir droit à une espèce de griffon disneyen, bondissant ou volant de cases en cases ?!
(Prions, chers frères et sœurs bédéphiles, pour que ce ne soit pas le cas,
Astérix n'étant pas à l'école des sorciers d'
Harry Potter)...
Thark
ps : à propos des créatures fantastiques, je parle là uniquement des ALBUMS. Je mets à part les films d'animation (comme
Les 12 travaux d'Astérix, par exemple), dans lesquels même Goscinny et Uderzo ne se mettaient aucune limite en la matière.
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