Sources "probables" de Jacobs
Posté : 03 janv. 2016, 16:24
Dans les Secrets de l’Espadon, je me suis essayé à donner des réponses à tous les éléments et faits qui y apparaissaient
Notamment les sous-marins de « B.S. », tel que le « S.II » Des visuels dessinés par Jacobs, il est clair que le « S II » est issu du « croiseur sous-marin » Surcouf, très reconnaissable avec son kiosque et ses deux canons… ainsi que des U-botes, là encore facilement reconnaissables à leur proue très particulière… - A l’époque, j’avais donné les noms de deux des 3 types de submersibles capables d’emporter un ou des avions dans ses flancs, car il n’y avait pas eu d’autres modèles « opérationnels » : le Surcouf, le M-2 britannique ; je n’avais pas nommé la Série 400 japonaise pour les raisons que j’expose plus bas… - Il faut ajouter que les S-M britanniques de la Classe « S » existèrent bien, mais avec des silhouettes radicalement différentes… Ces deux types de sous-marins emportaient dans un hangar circulaire collé sur le pont du submersible, formant la base du kiosque un hydravion ailes démontées.
Lorsqu’il fallait lancer l’appareil, le S-M faisait surface, on ouvrait la porte étanche du hangar, on sortait l’appareil, on y montait les ailes et on lançait l’appareil au moyen d’une rampe escamotable ; toutes opérations qui prenaient un temps fou…
Au retour, on montait l’appareil sur le pont à l’aide de la grue incorporée et on procédait aux opérations inverses…
Les ADJ, dans leur Bulletin N°17 ont présenté, comme étant la source possible du « S.II » le sous-marin japonais de Type I-400.
Un, le dessin du kiosque et du pont n’est totalement différent
Et deux, de ce sous-marin, il n’exista jamais que 3 unités, les I-401, 402 et 403 (embarquant 3 hydravions M6A1 « Seiran ») qui ne prirent pas réellement le service à la mer et furent récupérés dans le plus grand secret par les Américains en 1945 qui pensaient y voir une belle opportunité… Le I-400 fut coulé au large d’Hawaï par les Américains eux-mêmes ; quant aux I.404 et I-405, ils ne furent jamais terminés
Les Américains ne donnèrent pas suite compte-tenu des trop grands inconvénients de ce type de sous-marins porteurs d’avions embarqués - - Sur le dessin présenté à tort par les ADJ, on pourrait penser que l’appareil a été sorti des entrailles du S-M… mais c’est faux ! Un submersible ne peut et ne pourra vraisemblablement jamais embarquer un appareil dans ses flancs suite à plusieurs contraintes techniques incontournables que Jacobs, en libre créateur, a purement et simplement balayées d’un coup de gomme… - Même les « monstres » soviétiques de la Classe « Typhoon » (Code OTAN) tels que le TK-208 ou Dmitri Donskoï 1-la largeur du hangar nécessaire à l’appareil embarqué et l’espace nécessaire pour aller de l’avant (salle des torpilles) à l’arrière manquent sur un sous-marin, même de la dimension des Série I-400 qui n’est qu’apparente vue de l’extérieur ;
2-la résistance à la pression en plongée d’un S-M nanti d’un immense espace vide en son milieu ne serait certainement pas garantie (chaque cm² subit une pression de 1 kg par tranche de 10 mètres d'immersion), quand on sait qu’un submersible est équipé d’une double coque ; la première, extérieure, assez fine, contient les ballasts (épaisseur de 5 à 10 mm) ; la seconde, la coque épaisse est fait d’alliages d’aciers à haute limite élastique pouvant, de nos jours, résister jusqu’à 100 kg/mm² (d'une épaisseur de 14 à 32 mm suivant les types et l'endroit sur la coque, elles sont renforcées par des couples rapprochés intérieurs ou extérieurs à la coque, avec un écartement plus important au centre qu'aux extrémités. Des cloisons et parquets sont ensuite soudés pour définir les différentes zones pour assurer le fonctionnement du bâtiment) !
3-l’étanchéité (en plus de la résistance à la pression que nous venons de voir…) d’un tel hangar en prise directe avec l’eau serait très loin d’être garantie ; que ce soient des panneaux abattants ou un seul panneau coulissant !
Il n’y a qu’à voir le système de panneaux existant sur les modèles présentés plus haut…
A suivre, le mystère des hélicoptères embarqués et celui des avions Type « Requin »…
Notamment les sous-marins de « B.S. », tel que le « S.II » Des visuels dessinés par Jacobs, il est clair que le « S II » est issu du « croiseur sous-marin » Surcouf, très reconnaissable avec son kiosque et ses deux canons… ainsi que des U-botes, là encore facilement reconnaissables à leur proue très particulière… - A l’époque, j’avais donné les noms de deux des 3 types de submersibles capables d’emporter un ou des avions dans ses flancs, car il n’y avait pas eu d’autres modèles « opérationnels » : le Surcouf, le M-2 britannique ; je n’avais pas nommé la Série 400 japonaise pour les raisons que j’expose plus bas… - Il faut ajouter que les S-M britanniques de la Classe « S » existèrent bien, mais avec des silhouettes radicalement différentes… Ces deux types de sous-marins emportaient dans un hangar circulaire collé sur le pont du submersible, formant la base du kiosque un hydravion ailes démontées.
Lorsqu’il fallait lancer l’appareil, le S-M faisait surface, on ouvrait la porte étanche du hangar, on sortait l’appareil, on y montait les ailes et on lançait l’appareil au moyen d’une rampe escamotable ; toutes opérations qui prenaient un temps fou…
Au retour, on montait l’appareil sur le pont à l’aide de la grue incorporée et on procédait aux opérations inverses…
Les ADJ, dans leur Bulletin N°17 ont présenté, comme étant la source possible du « S.II » le sous-marin japonais de Type I-400.
Un, le dessin du kiosque et du pont n’est totalement différent
Et deux, de ce sous-marin, il n’exista jamais que 3 unités, les I-401, 402 et 403 (embarquant 3 hydravions M6A1 « Seiran ») qui ne prirent pas réellement le service à la mer et furent récupérés dans le plus grand secret par les Américains en 1945 qui pensaient y voir une belle opportunité… Le I-400 fut coulé au large d’Hawaï par les Américains eux-mêmes ; quant aux I.404 et I-405, ils ne furent jamais terminés
Les Américains ne donnèrent pas suite compte-tenu des trop grands inconvénients de ce type de sous-marins porteurs d’avions embarqués - - Sur le dessin présenté à tort par les ADJ, on pourrait penser que l’appareil a été sorti des entrailles du S-M… mais c’est faux ! Un submersible ne peut et ne pourra vraisemblablement jamais embarquer un appareil dans ses flancs suite à plusieurs contraintes techniques incontournables que Jacobs, en libre créateur, a purement et simplement balayées d’un coup de gomme… - Même les « monstres » soviétiques de la Classe « Typhoon » (Code OTAN) tels que le TK-208 ou Dmitri Donskoï 1-la largeur du hangar nécessaire à l’appareil embarqué et l’espace nécessaire pour aller de l’avant (salle des torpilles) à l’arrière manquent sur un sous-marin, même de la dimension des Série I-400 qui n’est qu’apparente vue de l’extérieur ;
2-la résistance à la pression en plongée d’un S-M nanti d’un immense espace vide en son milieu ne serait certainement pas garantie (chaque cm² subit une pression de 1 kg par tranche de 10 mètres d'immersion), quand on sait qu’un submersible est équipé d’une double coque ; la première, extérieure, assez fine, contient les ballasts (épaisseur de 5 à 10 mm) ; la seconde, la coque épaisse est fait d’alliages d’aciers à haute limite élastique pouvant, de nos jours, résister jusqu’à 100 kg/mm² (d'une épaisseur de 14 à 32 mm suivant les types et l'endroit sur la coque, elles sont renforcées par des couples rapprochés intérieurs ou extérieurs à la coque, avec un écartement plus important au centre qu'aux extrémités. Des cloisons et parquets sont ensuite soudés pour définir les différentes zones pour assurer le fonctionnement du bâtiment) !
3-l’étanchéité (en plus de la résistance à la pression que nous venons de voir…) d’un tel hangar en prise directe avec l’eau serait très loin d’être garantie ; que ce soient des panneaux abattants ou un seul panneau coulissant !
Il n’y a qu’à voir le système de panneaux existant sur les modèles présentés plus haut…
A suivre, le mystère des hélicoptères embarqués et celui des avions Type « Requin »…