Centaur Club

L'énigme de l'Atlantide commence dans le journal de Tintin Belge n° 47 du 19 octobre 1955, ce qui correspond au numéro 171 du 1 décembre 1955 pour la version française.

Dans le magazine Paris Match, numéro 287 du 25 septembre 1954, il y a un reportage sur un record en profondeur dans le gouffre du Berger, sur le plateau de Sornin, la zone de la Sure.

Présentation a écrit :

Tout commence par un film de 1953, réalisé par George Marry et Jo Berger : "Une rivière sans étoiles."

Le 24 mai 1953, Jo Berger découvre la première entrée du gouffre avec ses compagnons.
Dans les semaines suivantes. Il y a plusieurs expéditions d'organisées.

Juillet 1953 : En bas du dernier puits, Georges Garby et Jean Cadoux partis en équipe entendent à la sortie d’un des méandres et d’une chatière un bruit d’eau. Ils débouchent dans une immense galerie de 80m de haut sur 20m de large où coule la rivière sans étoile de leur rêve.*

L'exploration du lac, nommé le lac Cadoux, débouche sur une cascade de 10 mètres.

Est ce que le reportage a inspiré Edgar P. Jacobs ?
Je vous laisse vous faire votre opinion !






Pour en savoir plus :

Gouffre berger
fédération française de spéléologie

Extrait de l' article de Paris Match paru dans le numéro 287 du 25 septembre 1954

freric a écrit : ↑

18 août 2025, 11:11

Dans le magazine Paris Match, numéro 287 du 25 septembre 1954, il y a un reportage sur un record en profondeur dans le gouffre du Berger, sur le plateau de Sornin, la zone de la Sure.
(...)
Est-ce que le reportage a inspiré Edgar P. Jacobs ? Je vous laisse vous faire votre opinion !

Eh bien, disons clairement qu'il n'y a même pas à se faire une opinion : les faits sont là et ils correspondent à 100% au travail de Jacobs. SUPERBES documents, avec les sources(*) au complet. Merci & bravo Freric.

Ce que je trouve magnifique dans le graphisme du Jacobs des années 40 et surtout 50, c'est son art de "transmuter" le réel, d'interpréter la doc-référence d'origine en se l'appropriant complètement. Le trait, réaliste mais très stylisé, retient l'essentiel du mouvement, les contrastes et les plis les plus évocateurs, avec en plus ce mélange de peps et d'élégance sophistiquée qui sont inimitables.
Ce sens du décalage, cet art du "coup de pouce artistique à la réalité", cette re-création originale, EPJ s'en est un peu (trop ?) éloigné après le milieu des années 60 lorsqu'il a entrepris de photographier au préalable toutes les attitudes des personnages - en prenant souvent la pose lui-même - pour presque toutes les cases. Puis de calquer son dessin dessus d'une manière plus directe. Une technique qui a eu tendance à donner un résultat un peu plus figé, plus conventionnel, un peu moins puissant...
Cela ne m'empêche pas d'aimer beaucoup L'affaire du collier et Sato 1, d'admirer son processus et le fait que de nombreuses séquences restent fascinantes, mais... ce n'est plus tout à fait le même Jacobs, il faut l'admettre.

En tout cas, l'interprète-artiste lyrique qu'il avait été semblait énormément s'amuser à jouer les différents rôles pour ses prises de vue, en particulier le(s) méchant(s) ! ^^

(*)Pour de la spéléo, parler de "sources" ça s'imposait !

C'est très clair, Thark a raison !
Merci freric !