Centaur Club

la dernière!

J'aime beaucoup le poste de radio, vu de chaque côté. C'est peut-être rien, mais c'est assez bien vu dans la construction de la page.

Contrairement à ce qu'on a toujours dit , Olrik n'est pas emprisonné après S.O.S. Météores . N'importe où il est , il se trouve à l'extérieur . Les étoiles font la preuve .

Will a écrit :Contrairement à ce qu'on a toujours dit , Olrik n'est pas emprisonné après S.O.S. Météores . N'importe où il est , il se trouve à l'extérieur . Les étoiles font la preuve .

bien vu!!!

Will a écrit :Contrairement à ce qu'on a toujours dit , Olrik n'est pas emprisonné après S.O.S. Météores . N'importe où il est , il se trouve à l'extérieur . Les étoiles font la preuve .

Ah bravo ! J'avais jamais remarqué ! Où peut-il être ??

A moins que ce ne sont pas des étoiles . Peut-être il s'agit du stroboscope du dancing de la prison .

Ce sont les flash des photographes, Olrik est une star insaisissable, du coup, il a bien fallu les grands moyens...

C'est la nouvelle prison en plein air pour satisfaire les clients.

Le prisonnier est enfermé dehors.

J'aime bien cette case où les machines semblent avoir une vie propre.
Comme des fois mon Pc, quand je ne comprends pas ce qui se passe !

Les bazookas déréglés lancent dans toutes les directions, rayons et projectiles

Cela fout les boules , non !
Pour en revenir au coup d'Olrik enfermé dehors !
Non , c'est une image en superposition:
1 Olrik est en prison derrière les barreaux.
2 les étoiles continuent à tourner (si j'ose dire ) dans le ciel .
On superpose les deux et on obtient une image symbolique :
Olrik se morfond en prison , alors que le monde se remet du risque de conflit qu'il vient de connaitre à cause de lui!
Les méchants sont biens punis !
Je me vengerai, mes maitres !

C'est pour l'ambiance que j'ai choisi cette case, le calme avant la tempête, les chutes de neiges mais aussi Mortimer qui suit une piste sérieuse.
Et puis en tant que provençal, la case me confirme ce que j'ai toujours su, la région parisienne est proche du cercle polaire.

Olrik dans toute sa splendeur : "...et toujours en pleine forme"

Tiré à quatre épingles dans un complet sombre, pose faussement nonchalante mais très étudiée voire affectée
(fume-cigarette négligemment tenu du bout des doigts, jambes croisés), l'air narquois et le ton railleur.

un peu comme s'il n'attendait pas spécialement Mortimer (alors que c'est lui qui a envoyé Sharkey le chercher à la page précédente).

Il se pose en maître des lieux et de la situation, le gentleman très confortablement installé devant qui on amène Mortimer, l'invité indésirable,
l'intrus habillé des vieux vêtements de Labrousse, un peu débraillé, mal peigné, menotté et surveillé comme son ombre par Sharkey.
Le manant tiré de son cul-de-basse-fosse qu'on amène juger au seigneur des lieux.

Olrik se met vraiment en scène, je trouve ça excellent et très symptomatique du personnage tel que je le conçois.

Dès la case suivante, on sent malgré tout ce vernis n'est que de surface :
"comme je pouvais être certain, moi de vous rencontrer, plus fouinard que jamais en travers de ma route, flanqué de votre inévitable copain le super-flic Blake !"
avant qu'il ne se reprenne très vite et prétende de nouveau compter Mortimer pour quantité négligeable :
"vous me faites bien rire, Mortimer".

Grand seigneur, il propose ensuite de lui-même dans un élan magnanime de tout révéler, histoire de bien montrer que c'est lui qui est en position de force.

J'adore vraiment cette scène de théâtre.
C'est ce Olrik là que j'aimerais revoir chez les repreneurs...

gadjo a écrit :C'est ce Olrik là que j'aimerais revoir chez les repreneurs...

D'accord à 200% !

On retrouve un de cette attitude dans l'Affaire du Collier quand Olrik et Duranton sont enfin face à face (effet d'autant plus marqué que contrairement à Mortimer, Duranton est une vraie serpillère !).

gadjo a écrit :[img]
J'adore vraiment cette scène de théâtre.

C'est ce que dit JVH "Jacobs avait le sens du théâtre" et pour cause ...

En fait, toute la séquence à Troussalet de la page 46 à 51 mériterait qu'on s'y attarde pour parler du goût du théâtre chez Jacobs

Le festival des cabotins commence la page précédente avec Sharkey qui surjoue son rôle de gorille
quand il va chercher Mortimer, puis avec Olrik qui fait son numéro, et enfin avec l'arrivée du troisième cabot de service :
Miloch, mégalomane, méprisant et condescendant au possible, se mettant lui aussi en scène dans son labo,
voulant épater Mortimer par tous les moyens (par ses paroles et ses décors), Olrik et Sharkey jouant alors le rôle du chœur grec.

Tous prétendent diriger les opérations mais tout s'arrête soudain lorsque le général arrive.
En un mot ("assez !"), Olrik redevient l'homme de main brutal et rancunier et Miloch le zélé collaborateur transpirant
à grosses gouttes devant l'autorité.

...Le terminus des prétentieux

Ou alors: le général est un gros rabat-joie.

gadjo a écrit : ...Le terminus des prétentieux

Bravo Gadjo, je vois que tu as de saines lectures et une grande culture.
Merci de cette référence.

herisson a écrit :

gadjo a écrit : ...Le terminus des prétentieux

Bravo Gadjo, je vois que tu as de saines lectures et une grande culture.
Merci de cette référence.

saines lectures? ne s'agirait-il pas plutôt de saines visions?

Pykov a écrit :

herisson a écrit :

gadjo a écrit : ...Le terminus des prétentieux

Bravo Gadjo, je vois que tu as de saines lectures et une grande culture.
Merci de cette référence.

saines lectures? ne s'agirait-il pas plutôt de saines visions?

Pourquoi saines visions ?

"le terminus des prétentieux" me rappelle plutôt un dialogue de film qu'un bouquin...