Le supercontinent Gondwana au fond de l'océan Indien ?
- axelborg14
- Agent du MI-5
- Messages : 171
- Enregistré le : 23 août 2010, 09:12
- Localisation : Vanves
Le supercontinent Gondwana au fond de l'océan Indien ?
http://www.maxisciences.com/continent/d ... 18734.html
A 1600 km à l'ouest de l'Australie ...
Bref, à quelques années prêt, Sente emmenait Açoka non pas en Antarctique mais en Australie (pays du Commonwealth tout comme l'Inde en 1958) ...
Re: Le supercontinent Gondwana au fond de l'océan Indien ?
Re: Le supercontinent Gondwana au fond de l'océan Indien ?
Le design visuel de la couveuse ne ressemble clairement pas à du Jacobs, certes. Le côté organique un peu dégueu et menaçant pourrait mieux trouver sa place dans du Moebius ou du Ribeira (Le Vagabond des Limbes). Cependant, le côté dantesque de l'apparition (au cœur d'un sanctuaire souterrain qui plus est) renvoie directement aux meilleures heures de Jacobs : la chambre d'Horus, le laboratoire secret de Septimus, la station météo de Troussalet ou la chaîne de montage du Professeur Satô… Si le travail de la coloriste n'était pas aussi insupportablement criard, bigarré et fluo, on pourrait facilement ressentir un frisson de fascination et d'épouvante très familier.
Mais la trouvaille graphique géniale, c'est cet étrange disque lumineux qui s'adresse aux personnages. Il est complètement jacobsien selon moi. Déjà, le principe même d'une autorité un peu pontifiante qui déballe un discours super verbeux, c'est du Jacobs à fond les ballons : Septimus, Miloch, Focas, Icare, pour n'en citer que quelques uns, adoptaient déjà un ton professoral pour asséner un cours magistral aux lecteurs hébétés (à vrai dire on retrouvait un peu le même genre de séquences chez Jacques Martin, à l'occasion). Bref, la filiation avec l'âge d'or est manifeste à ce niveau-là.
En outre, le design même du disque est plus jacobsien que nature. Quand on réfléchit à l'efficacité et au schématisme des designs inventés par le Maître (ancien dessinateur dans la publicité), on ne peut ici qu'en retrouver l'écho. Ce disque n'aurait pas déparé dans l'Atlantide, au front de Septimus, ou parmi les robots de la Roche-Guyon du futur.
Tout comme le cheik Abdel Razek, elle se présente comme une figure de sagesse héritière d'un autre temps, explique le pourquoi du comment aux héros, révèle le secret du sanctuaire souterrain qu'ils ont découvert (la préservation d'un héritage très ancien dans les deux cas), puis les renvoie à leur vie après leur avoir effacé la mémoire.
Après, on peut naturellement regretter que Sente ait repris une vieille recette, un schéma narratif très classique, déjà mis en œuvre dans la série originale qui plus est. Mais l'ambiance africaine, le piment de l'échange de personnalités, la féminisation des protagonistes… tout cela donne suffisamment de fraîcheur à l'histoire pour qu'elle existe par elle-même.