Spirou

[da Cunha]

Même si certains repreneurs ont fait du bon boulot, je persiste et signe : les albums non signés de Franquin ont pour moi un attrait très relatif : son dessin était inimitable et en plus sans le Marsupilami…

[rigolissimo]

Même si certains repreneurs ont fait du bon boulot, je persiste et signe : les albums non signés de Franquin ont pour moi un attrait très relatif : son dessin était inimitable et en plus sans le Marsupilami…

Je suis assez d'accord.

Bon, je vais vous révéler un secret que vous ne répéterez pas[*] : j'ai été à la même école à Ixelles que Franquin et Hergé (mais beaucoup plus tard!) avant des voyages africains avec mes parents, puis de nouveau européens et enfin américains. De retour en Europe, j'ai habité dans le même bloc à Woluwé que Janry (si j'ai bon souvenir). On le voyait travailler tard le soir, je me suis dit à l'époque que dessinateur c'était vraiment un boulot ingrat. Mon père connaissait aussi Roba, mais pas moi. De toute façon à Bruxelles, on rencontrait à l'époque souvent des dessinateurs ou des fils ou fille de dessinateurs... (celle mariée de M. Tillieux par exemple).


[*] Dit le grand Charles à un balcon.

[Moulignac]

Le numéro 45 des "inrocks 2" est sorti le 6 avril, il est consacré à Franquin et il coûte 6,90 €.

[catallaxie]

Aurais tu le sommaire de ce HS ?

[Moulignac]

Aurais tu le sommaire de ce HS ?

Naturellement.

Le magazine qui fait 98 pages sans pub est organisé en trois parties :

L’œuvre (env 45 pages) où sont passés en revue les personnages créés ou repris (Spirou par exemple) par Franquin, en se focalisant sur quelques albums "types" et où on trouve aussi un long entretien entre Franquin et Numa Sadoul ainsi qu'une histoire du journal de Spirou.

L'héritage (env 20 pages) où on peut lire un article sur le Bruxelles de Franquin, l'inévitable interview d'Alain Chabat et des commentaires de dessinateurs sur la façon dont ils ont découvert Franquin, sur l'influence qu'il a eu sur eux et ce qu'ils retiennent ou ont le plus apprécié dans son œuvre.

L'univers (env 20 pages aussi) qui porte sur la façon dont Franquin voyait et représentait le monde et où figure une bibliographie de ses albums et des livres qui lui sont consacrés.

Le tout accompagné et agrémenté de nombres photographies et dessins.

Je ne sais pas si les spécialistes y trouveront leur compte mais moi qui n'en suis pas un, j'y ai appris pas mal de choses et j'ai trouvé l'ensemble très plaisant à lire.

[freric]

Une emission sur Spirou ce soir à 22h35 sur Arte.

Ils sont nombreux à avoir prêté vie au célèbre groom, qui fêtera ses 75 ans en 2013. Contée avec passion, la saga pleine de rebond(issement)s du "style" Spirou.

En trois-quarts de siècle, Spirou a jailli sous quantité de plumes différentes. Né en 1938 de la volonté de Jean Dupuis, éditeur et imprimeur à Marcinelle en Belgique, de transmettre des valeurs édifiantes à la jeunesse, le groom espiègle de l'hôtel Moustic connaîtra beaucoup d'aventures et d'avatars, dans le journal qui porte son nom et une centaine d'albums. Coupé de la rédaction du journal à la fin de la guerre, son premier "papa", le Français Rob-Vel, cède la place, en 1943, à Jijé, qui, lui-même, passe le relais, au milieu d'une planche, à Franquin. Celui-ci étoffe l'univers du rouquin. Outre Fantasio, inventé par Jean Doisy, premier rédacteur en chef de Spirou, et dessiné par Jijé, le personnage côtoie désormais l'accorte Seccotine, l'insubmersible Marsupilami, le fantasque comte de Champignac, tandis que Gaston pointe un nez désabusé. Curieux et en prise avec son époque, Franquin propulse la petite bande dans la Belgique des années 1950-60, qui se modernise à toute allure, avec ses fauteuils design, ses maisons pimpantes et ses voitures rapides. La Turbo Traction Rhino 1, imaginaire, fit ainsi rêver une foule de petits garçons, dont Dick Rivers, qui l'évoque avec humour dans ce documentaire.

Concours de Gaffophones
Sur les images sépia des archives surgit une rédaction hilare, occupée à inventer la bande dessinée de demain et à pratiquer une forme d'humour potache, pied-de-nez libérateur à la morale catholique qui bridait la jeunesse d'alors. Inventé par Franquin et consorts - Morris, Roba, Peyo, Jidéhem... -, le style Spirou fait école, celle de Marcinelle. Cette dernière a fasciné de nombreux dessinateurs. Ce film explore cet âge d'or, marqué par le rédacteur en chef Yvan Delporte, barbu hirsute prêt à tous les gags - concours de gaffophones, lionceau à la rédaction... Mais il s'intéresse aussi aux générations suivantes : Jean-Claude Fournier qui entraîne le groom sur des sentiers bretons et écolo, Émile Bravo qui lui invente une enfance, etc. Calés dans un fauteuil de style Atomium, le même que celui de Fantasio, "spiroulogues", scénaristes, dessinateurs et membres de la famille Dupuis évoquent avec délectation un univers qui, grâce à ces collaborations successives, reste bien vivant.

[Mitsugoro]

J'ai lu un peu le hors-série. Malheureusement, comme trop souvent chez les Inrocks, seule l'iconographie peut valoir le coup. Le texte est pédant, truffé d'approximations et de jugements à l'emporte-pièce. Dommage.

Par contre je n'étais pas au courant de l'émission sur Arte !

[da Cunha]

J'ai enregistré l'émission sur Spirou mais je ne l'ai pas encore regardée. Quand je l'aurai vu, je vous donnerai mon avis.

[Mitsugoro]

Je l'ai vue !

Des infos intéressantes, des invités interviewés assez pertinents dans l'ensemble, mais une réalisation hélas trop souvent ringarde à coups de musiques guillerettes et de "reconstitutions" foireuses qui n'apportent rien. C'est dommage, parce que au milieu de tout ça, on a aussi des images d'archives de Franquin, Jijé, Delporte et co qui elles valent le détour.

En conclusion, pas un mauvais doc en soi, mais celui sur Ralf König qui suivait était meilleur, avec une réalisation plus sobre, allant vraiment à l'essentiel.

[Moulignac]

Je l'ai vue !

Des infos intéressantes, des invités interviewés assez pertinents dans l'ensemble, mais une réalisation hélas trop souvent ringarde à coups de musiques guillerettes et de "reconstitutions" foireuses qui n'apportent rien. C'est dommage, parce que au milieu de tout ça, on a aussi des images d'archives de Franquin, Jijé, Delporte et co qui elles valent le détour.

Ça m'a fait exactement le même effet, j'ai regretté la fugacité de certaines images de Jijé, de Rob-Vel, ou l’extrême brièveté de cette séquence où on apercevait rassemblés plusieurs des auteurs de Spirou.

Pour ceux qui l'aurait ratée, l'émission est encore visible jusqu'à samedi sur ARTE+7

[da Cunha]

Je suis d'accord avec toi, Moulignac, les interviews des grands auteurs du journal de Spirou sont trop brèves : on reste sur sa fin mais c'est mieux que rien. À voir.

[Moulignac]

Pour célébrer le septante-cinquième anniversaire du groom, "Inedispirou" a refondu et considérablement agrandi sa bibliothèque. A voir absolument !

[Mitsugoro]

Ca a l'air d'une chouette refonte, en effet ! Je jette un coup d'oeil dès que j'ai cinq minutes !

[freric]

Un essai de Gos sur la série Spirou...

[Commandant Hamilton]

Trés belle, cette essai!

[catallaxie]

Remarquable le dessin de Gos.

Sa reprise de Gil Jourdan est plus maladroite.

[montag]

Cet essai de Gos a été réalisé en 1968.

[Commandant Hamilton]

Où tu l'as trouvé, Fred?

[Commandant Hamilton]

Cet essai de Gos a été réalisé en 1968.

Merci beaucoup par ces infos, Montag

[freric]

Où tu l'as trouvé, Fred?

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