Jean Dufaux a écrit :En introduction de L'Onde Septimus, vous avertissez le lecteur : "Il n'y a pas de discours moralisateur. Juste un cri : ASILE !" Ce cri est-il le même que celui de Quasimodo dans Notre Dame de Paris ?
Évidemment ! C'est le cri poussé par ceux qui sont différents dans une société qui les repousse. Et Dieu sait si, jusqu'à présent, les différences sont toujours mal acceptées …
L'Onde Septimus : Les critiques
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Alors là elle est bien bonne ! Ce serait donc une allusion aux demandeurs d'asile ? Et à part ça on n'est pas dans le discours moralisateur ? ? ? On est même carrément dans le politique. Remarquez, perso je n'ai rien contre les demandeurs d'asile, mais je n'aime pas trop de voir de la politique dans une BD. Et Jacobs n'aurait pas aimé ça non plus, ça c'est clair. Et surtout: dans les années 50 il n'y avait pas de demandeurs d'asile, là on est en plein anachronisme.Professeur Diging a écrit :Jean Dufaux donne explications sur le cri "Asile":
Jean Dufaux a écrit :En introduction de L'Onde Septimus, vous avertissez le lecteur : "Il n'y a pas de discours moralisateur. Juste un cri : ASILE !" Ce cri est-il le même que celui de Quasimodo dans Notre Dame de Paris ?
Évidemment ! C'est le cri poussé par ceux qui sont différents dans une société qui les repousse. Et Dieu sait si, jusqu'à présent, les différences sont toujours mal acceptées …
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
archibald a écrit :So british , Blake qui engueule mortimer devant madame Hudson ? humericauger91 a écrit :.../...
un zest de "so british" une pincée de SF (juste ce qu'il faut, un petit clin d'œil à l'atlandide) une larme d'intrigue policière, non vraiment j'ai apprécié, de plus tout amateur de blake & mortimer le sait, c'est au cours des multiples relectures que l'on pourra affirmer que cet album est digne de figurer ou pas au panthéon des reprises
J'ai eu l'opportunité de lire l'album en prépublication et j'ai déjà lu et relu l'histoire . Trop de choses inexpliquées et laissées en plan ... Trop de disparités entre le dessin d'Aubin et celui de Schréder ....
Au Panthéon surement pas !
Moi tant que l'on ne m'expliquera le lien entra la disparition de personnes ( comme le Bobby Carringhton ) et l'apparition de clones et la raison du leitmotiv Asile asile ...
comment as tu interprété cela ?
allons cher ami, ne sois pas trop dur, c'est sur qu'il y a des trous dans le scénario, mais après tout c'est comme dans les romans de "Chandler", c'est un peu léger mais on se laisse prendre par l'histoire, et je maintiens que l'ambiance de l'album est prenante. Pour l'histoire de l'engueulade des deux compères devant madame hudson, prenons ça comme un clin d'œil qui rend nos deux amis plus humains, non ce qui me gêne le plus, se sont les quelques planches un peu bâclées voir imprécises, la volonté de rendre olrik plus humain est également intéressante... peut être une suite ?
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
On peut difficilement faire oeuvre plus moralisatrice et politique (aux sens premiers de ces deux termes) que celle de Jacobs : voir ce dossier ou ce sujet pour s'en convaincre.mokenamoke a écrit :Alors là elle est bien bonne ! Ce serait donc une allusion aux demandeurs d'asile ? Et à part ça on n'est pas dans le discours moralisateur ? ? ? On est même carrément dans le politique.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés est né le 14 décembre 1950.mokenamoke a écrit :Et surtout: dans les années 50 il n'y avait pas de demandeurs d'asile, là on est en plein anachronisme.
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Ce sont les points positifs, mais ça ne signifie qu'il ne reste pas beaucoup de points négatifs. Le dessin dès la planche 41 inclus, à exception des planches 48 et 49 (que sont magnifiques et trés fidèles à Jacobs ), est trés imprécis: les visages ne sont pas trés bien dessinées, les décors sont trop simples... Et dans les quatres dernières planches, dessinées par Schréder, c'est la catastrophe: elles sont bien les plus mauvaises de la série.
En somme, ce n'est pas un mauvais album (le dessin d'Aubin est la melleure partie de cette histoire), mais aurait pu être fort mieux si on avait laissé Aubin le temps de le finir tout seul, sans l'aide de Schréder. On est quand-même loin des standards de La Marque Jaune, mais on sent que l'album a été fait avec beaucoup d'admiration pour Jacobs . Tout de même, je ne sais pas si je veux une suite, j'ai beaucoup d'arguments pour et contre, mais si elle doit être realisé ce doit être sans Schréder.
Scénario: 7/10 (ce n'est pas mal, mais je prefère ceux de Van Hamme. Il y a aussi beaucoup de choses que ne sont pas expliqués et des personnages sécondaires disparus trop vite).
Dessin: 8/10 (pas 10/10 à cause des dernières 24 planches, que ne sont pas trés bonnes pour faute de temps et pour l'intervention progressive de Schréder).
Couleur: 9/10 (car, même si c'est trés jacobsien, elle n'arrive pas au niveau de ceux de Jacobs).
C'est donc pour cet album.
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Professeur Diging a écrit :Alors, après une relecture "en froid", ça va beaucoup mieux. J'ai dejà dit que le dessin d'Aubin est superbe (les 40 premières planches sont unes des melleures de la reprise, pour ne pas dire la melleure au niveau graphique, et la couverture est trés réussie), mais autour du scénario, j'ai été bien plus convaincu cette fois. L'ambiance est assez bonne et, même s'il n'y a pas trop d'histoire, on n'a pas des expressions anglaises, il y a quelques choses inéxplicables et des personnages secondaires que ne reaparissent pas, la lecture est amusante et j'ai pasé une trés bonne heure et demie en le lisant J'ai fort aimé la sécuence chez Churchill, especiallement le professeur Scaramian, à mon avis assez bien dessinée par Antoine Aubin
Ce sont les points positifs, mais ça ne signifie qu'il ne reste pas beaucoup de points négatifs. Le dessin dès la planche 41 inclus, à exception des planches 48 et 49 (que sont magnifiques et trés fidèles à Jacobs ), est trés imprécis: les visages ne sont pas trés bien dessinées, les décors sont trop simples... Et dans les quatres dernières planches, dessinées par Schréder, c'est la catastrophe: elles sont bien les plus mauvaises de la série.
En somme, ce n'est pas un mauvais album (le dessin d'Aubin est la melleure partie de cette histoire), mais aurait pu être fort mieux si on avait laissé Aubin le temps de le finir tout seul, sans l'aide de Schréder. On est quand-même loin des standards de La Marque Jaune, mais on sent que l'album a été fait avec beaucoup d'admiration pour Jacobs . Tout de même, et là je suis completement sûr: je ne veux pas une suite. C'est un bon album, mais ça y est. Pas plus de Septimus, d'Oprheus, d'extraterrestres et d'êtres possédes. Rentrons chez la realité, by Jove!
Scénario: 7/10 (ce n'est pas mal, mais je prefère ceux de Van Hamme. Il y a aussi beaucoup de choses que ne sont pas expliqués et des personnages sécondaires disparus trop vite).
Dessin (Antoine Aubin): 8/10 (lpour les dernières 24 planches, que ne sont pas trés bonnes pour faute de temps et pour l'intervention progressive de Schréder).
Couleur: 9/10 (car, même si c'est trés jacobsien, elle n'arrive pas au niveau de ceux de Jacobs).
C'est donc pour cet album.
content de trouver sur ce forum une critique objective et argumentée de cet album qui pour moi est une des meilleure reprise de la série, par contre je ne te rejoins pas sur un point essentiel : à savoir la possibilité d'une suite, j'ai très envie de savoir comment va évoluer le traumatisme d'olrik
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Autour d'une eventuelle suite, j'ai des pensées opposées:
Pour la suite, car, comme tu dis, je voudrais savoir que c'est passé de l'Orpheus, du professeur Scaramian, et d'Olrik.
Contre la suite, car je ne suis pas trés convaincu de souhaiter connaître les passé et la famille d'Olrik. Même si ça le rendrait plus humain et avec plus de psicologie, il n'aurait pas plus beaucoup de mystère
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Aaaaaaaaaaaaaargh ! On a un scénariste gnan-gnan qui sacrifie à la mode bobo !? À quand la sortie du placard d'Olrik ? Il est réprimé sexuellement (pas de Mme Olrik, vous avez remarqué, comme c'est bizarre). C'est pourquoi il est névrosé et demande l'Asile afin qu'on accepte ses différences, toujours déconsidérées dans notre société hypocrite et encore plus dans la société puritaine colonialiste et coincée des années 50, etc.Professeur Diging a écrit :Jean Dufaux donne explications sur le cri "Asile":
Jean Dufaux a écrit :En introduction de L'Onde Septimus, vous avertissez le lecteur : "Il n'y a pas de discours moralisateur. Juste un cri : ASILE !" Ce cri est-il le même que celui de Quasimodo dans Notre Dame de Paris ?
Évidemment ! C'est le cri poussé par ceux qui sont différents dans une société qui les repousse. Et Dieu sait si, jusqu'à présent, les différences sont toujours mal acceptées …
À moins que la différence soit plus originale : ceux qui demandent asile et qu'on les accepte enfin seraient d'affreux nationalistes, des bellicistes frustrés, de malfaisants suprémacistes, ostracisés aujourd'hui par tous les médias et l'élite? Ah, non, ce rejet est légitime, car certaines différences doivent être mal acceptées...
Qu'on nous protège de ces âneries dans B & M !
Me voilà prévenu, je scruterai encore plus le scénario naze de Dufaux la fois prochaine avant de commander et de passer le livre à mes enfants. Malgré tout, je l'ai envoyé avec le dernier Buck Dany et d'autres bandes dessinées à mon deuxième qui se gèle à Noël au milieu des Prairies canadiennes. Mais je n'achète plus les Alix/Lefranc que très rarement. Avec un scénariste gnangnan à la manoeuvre pour B&M, je pourrais bien faire la même chose. M'abstenir. Tiens, j'ai aussi renvoyé les 3 Pilote à l'Edelweiss et demander d'être remboursé par Amazon. Le dessin c'est pas tout: c'est franchement pas une bédé familiale et j'aimerais qu'on me prévienne.
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Bof.ericauger91 a écrit : allons cher ami, ne sois pas trop dur, c'est sur qu'il y a des trous dans le scénario, mais après tout c'est comme dans les romans de "Chandler", c'est un peu léger mais on se laisse prendre par l'histoire
2.8/5. C'est la note des 45 évaluateurs sur Amazon.fr pour l'opus n° 22. C'est moins que le 3.9/5 pour le volume n° 21 (101 évaluations).
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
C'est assez juste.mokenamoke a écrit :Et surtout: dans les années 50 il n'y avait pas de demandeurs d'asile, là on est en plein anachronisme.
Il y avait déjà des réfugiés, des apatrides, des exilés bien avant, mais pas en quantité industrielle dans nos pays. On y avait accueilli avant les années 50 les Russes blancs, des généraux, des ministres, des opposants (Victor Hugo, Lénine, etc.) vraiment menacés pour leur vie et en quantités minimales.Erca a écrit : Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés est né le 14 décembre 1950.
Et puis que l'ONU crée un Haut Commissariat ne veut pas dire qu'il y aura plus de demandeurs d'asile en Europe dans les années 50. C'est plus tard, avec une mentalité *post-coloniale* que l'on a vu une inversion des flux migratoires : les anciens pays colonisés envoyant des masses de « réfugiés ». Prenons la Belgique, avant 1960, il n'y a pas de demandeurs d'asile congolais, après -- grâce à la « liberté du Congo enfin débarrassé du paternalisme raciste belge » -- ce flux n'a fait que croître et le Congo de sombrer dans la guerre, la corruption, le népotisme, les massacres, la maladie (sida, ébola, etc.) et la misère. Il y a même un quartier congolais à Bruxelles (qui n'existait dans les années 50), Matongué à Ixelles.
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Qu'est-ce que cela signifie ?Dufaux a écrit :
Dans http://www.e-leclerc.com/espace+culture ... t-mortimer:
L'Onde Septimus côtoie des thèmes que je fréquente depuis le début de ma carrière comme la folie et le désordre.
En introduction de L'Onde Septimus, vous avertissez le lecteur : "Il n'y a pas de discours moralisateur. Juste un cri : ASILE !" Ce cri est-il le même que celui de Quasimodo dans Notre Dame de Paris ?
Évidemment ! C'est le cri poussé par ceux qui sont différents dans une société qui les repousse. Et Dieu sait si, jusqu'à présent, les différences sont toujours mal acceptées …
Si vous deviez développer un autre élément de l'univers de Blake et Mortimer lequel serait-il ? Je répondrais par une seule exclamation : "Par Horus, demeure !"
Dufaux m'inquiète : folie, désordre, cris et exclamation comme « explications », dénoncer le rejet de la « société pour les différences toujours mal acceptées » et mysticisme ?
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Je ne pense pas qu'il parle des demandeurs d'asile d'aujourd'hui (mais la création de l'ONU mentionnée ici n'a aucun rapport avec l'existence des réfugiés rares dans les années 1950 en Europe).Erca a écrit :Je crois qu'il n'y a pas lieu de monter sur ses grands chevaux, Dufaux fait évidemment allusion à l'asile tel qu'il s'entend depuis la nuit des temps : l'interviewer fait allusion à Notre-Dame de Paris et à l'asile religieux, et Dufaux répond dans des termes très généraux. Il faut franchement avoir un esprit alambiqué pour voir dans L'Onde Septimus une oeuvre propagande pour les demandeurs d'asile de notre époque...
Mais de quoi Dufaux parle-t-il vraiment ?
Pourquoi n'est-il pas plus clair ? Pourquoi « s'expliquer » de façon elliptique par une interjection « Par Horus demeure! » et en évoquant au sujet de son tout aussi sibyllin « Asile! » des phrases gnangnan « sur les différences encore mal acceptées aujourd'hui » car c'est toujours vrai, il y a toujours des différences mal acceptées: essayez d'être nazis, anti-Mandela, anti-mariage homo, anti-écologie, etc.
Il devrait s'expliquer plutôt que de rendre les choses encore plus floues et inquiétantes (Dufaux s'intéresse à la folie, au désordre, aux différences mal acceptées). Je ne veux pas que B&M se penche sur la folie, les différences sociales mal acceptées, le désordre, etc. À moins de lutter contre la folie, de maintenir les différences hiérarchiques et de rétablir l'ordre. Pour célèbrer sa victoire en conclusion par un salut à la Reine !
(La hiérarchie, la monarchie, ces différences encore mal acceptées aujourd'hui en France. )
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Dufaux a déjà prévenu dans son interview pour Casemate qu'il cherchait volontairement à être flou et à faire "travailler les neurones des lecteurs" (je cite de mémoire). On peut aimer ou pas, mais il ne faut pas s'attendre à autre chose.rigolissimo a écrit :Mais de quoi Dufaux parle-t-il vraiment ? Pourquoi n'est-il pas plus clair ?
Comment ça, il n'a pas le droit de s'intéresser à ce genre de sujets sur lesquels de nombreux travaux ont porté ? Du reste, si l'oeuvre de Jacobs n'est pas inquiétante de par ses scénarios et ses thèmes, je ne sais plus ce que veut dire ce mot.rigolissimo a écrit :Il devrait s'expliquer plutôt que de rendre les choses encore plus floues et inquiétantes (je m'intéresse à la folie, au désordre, aux différences mal acceptées).
C'est ton droit le plus strict, mais c'est aussi celui d'un auteur que de laisser travailler son inspiration selon ses propres préoccupations (ce qui va de soi).rigolissimo a écrit :Je ne veux pas que B&M se penche sur la folie, les différences sociales mal acceptées, le désordre [à moins de le mater], etc.
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Oh, un scénariste pour lecteur « intelligent ». La flatterie, toujours une bonne tactique. Prétendons que ces lacunes, ces passages obscurs, ces explications sibyllines sont là pour discerner les lecteurs sagaces du vulgum pecus.Erca a écrit :Dufaux a déjà prévenu dans son interview pour Casemate qu'il cherchait volontairement à être flou et à faire "travailler les neurones des lecteurs" (je cite de mémoire).rigolissimo a écrit :Mais de quoi Dufaux parle-t-il vraiment ? Pourquoi n'est-il pas plus clair ?
Je dis : Il devrait s'expliquer.Erca a écrit :Comment ça, il n'a pas le droit de s'intéresser à ce genre de sujets sur lesquels de nombreux travaux ont porté ?rigolissimo a écrit :Il devrait s'expliquer plutôt que de rendre les choses encore plus floues et inquiétantes (je m'intéresse à la folie, au désordre, aux différences mal acceptées).
Tu dis : il n'a pas droit de s'intéresser.
Visiblement on n'est pas sur la même longueur d'ondes. Il fait ce qu'il veut, mais s'il fait dans le flou à dessein et qu'on s'en inquiète, qu'on le critique et qu'on n'achète plus qu'avec circonspection c'est aussi normal. Après tout, c'est lui qui dit qu'on doit être intelligent, non?
Je n'ai jamais été inquiété par les scénarios ou les thèmes de B&M, diverti certainement, laissé rêveur parfois. Sans doute mon naturel phlegmatique, si britannique.Erca a écrit :Du reste, si l'oeuvre de Jacobs n'est pas inquiétante de par ses scénarios et ses thèmes, je ne sais plus ce que veut dire ce mot.
Bien sûr, c'est son droit.Erca a écrit :C'est ton droit le plus strict, mais c'est aussi celui d'un auteur que de laisser travailler son inspiration selon ses propres préoccupations (ce qui va de soi).rigolissimo a écrit :Je ne veux pas que B&M se penche sur la folie, les différences sociales mal acceptées, le désordre [à moins de le mater], etc.
Comme c'est le nôtre de ne pas aimer, de ne pas partager ses obsessions (pardon « intérêts »), de parler de détournement, de pari râté, de mayonnaise qui ne prend pas, etc.
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Tout à fait, et pour ma part je te rejoins pour critiquer l'aspect "flou" de cet album et déjuger le prétexte qu'il avance. Jusqu'ici, je me suis contenté de couper court à un débat hors de propos sur les réfugiés politiques ainsi qu'à tes attentes de précisions de sa part, et d'appuyer la légitimité de ses choix en termes de thématiques (ce qui ne préjuge pas de la qualité de son travail).rigolissimo a écrit :Visiblement on n'est pas sur la même longueur d'ondes. Il fait ce qu'il veut, mais s'il fait dans le flou à dessein et qu'on s'en inquiète, qu'on le critique et qu'on n'achète plus qu'avec circonspection c'est aussi normal.
On ne va pas jouer sur les mots mais sans valider aucunement la censure dont a souffert Jacobs pour Le Piège diabolique, il me semble qu'elle est assez révélatrice du trouble que l'album a pu créer chez certains lecteurs. De même pour l'entrée en fanfare (si je puis dire) du Secret de l'Espadon en plein après-guerre. D'aucuns pourraient avancer ces faits d'armes pour voir en Jacobs un "dérangé".rigolissimo a écrit :Je n'ai jamais été inquiété par les scénarios ou les thèmes de B&M, diverti certainement, laissé rêveur parfois. Sans doute mon naturel phlegmatique, si britannique.
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Les flous doivent pouvoir trouver une explication par le lecteur apré avoir fait travailler ses neurones .
Même s'il y a plusieurs lectures possibles elles doivent être voulues (ou envisagées ) par l'auteur.
La relecture de cet ouvrage ne m'a pas donnée cette impression.
La référence à la marque Jaune est faite avec tellement de contre sens que l'on se demande si ce n'est pas uniquement un argument de vente.
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Les flous doivent pouvoir trouver une explication par le lecteur apré avoir fait travailler ses neurones .
Même s'il y a plusieurs lectures possibles elles doivent être voulues (ou envisagées ) par l'auteur.
La relecture de cet ouvrage ne m'a pas donnée cette impression.
La référence à la marque Jaune est faite avec tellement de contre sens que l'on se demande si ce n'est pas uniquement un argument de vente.
Pire que cela , on est dans le message !mokenamoke a écrit :Alors là elle est bien bonne ! Ce serait donc une allusion aux demandeurs d'asile ? Et à part ça on n'est pas dans le discours moralisateur ? ? ?.../...Professeur Diging a écrit :Jean Dufaux donne explications sur le cri "Asile":
Jean Dufaux a écrit :En introduction de L'Onde Septimus, vous avertissez le lecteur : "Il n'y a pas de discours moralisateur. Juste un cri : ASILE !" Ce cri est-il le même que celui de Quasimodo dans Notre Dame de Paris ?
Évidemment ! C'est le cri poussé par ceux qui sont différents dans une société qui les repousse. Et Dieu sait si, jusqu'à présent, les différences sont toujours mal acceptées …
Et incompréhensible:
La société anglaise repousserait l'extra terrestre dont elle ignore la différence ?
L'extra terrestre , demandeur d'asile , détruit les humains pour les remplacer par des Septimus ? A terme il n'aura même plus besoin de demander l'asile ; puisqu'il aura pris le contrôle de la planète .
Non vraiment je ne suis pas prêt à changer d'opinion et à porter au Pinacle cet album qui après un début intéressant, retombe comme un soufflé !
Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Professeur Diging a écrit :Alors, après une relecture "en froid", ça va beaucoup mieux. J'ai dejà dit que le dessin d'Aubin est superbe (les 40 premières planches sont unes des melleures de la reprise, pour ne pas dire la melleure au niveau graphique, et la couverture est trés réussie), mais autour du scénario, j'ai été bien plus convaincu cette fois..../...
Tiens le vent a tourné ??Professeur Diging a écrit :Je te rejoins aussi dans le fact que c'est une des melleures reprises de la série, car sa lecture est trés intense et bonne, especiallement sur les permières pages, qu'après relecture retrouvent tout son charme du au talent de Dufaux et Aubin, que livrent un absolu chef d'oeuvre dans la première moitié de l'album .../...
(
Cette séquence est assez incompréhensible . C'est presque un conseil de guerre , avec la présence d' homme armé devant le 10 Downing street .Professeur Diging a écrit :.../...L'ambiance est assez bonne et, même s'il n'y a pas trop d'histoire, on n'a pas des expressions anglaises, il y a quelques choses inexplicables et des personnages secondaires que ne re-apparaissent pas, la lecture est amusante et j'ai passé une très bonne heure et demie en le lisant J'ai fort aimé la séquence chez Churchill, spécialement le professeur Scaramian, à mon avis assez bien dessinée par Antoine Aubin
.../....
Alors que nous n'avons vu aucune réaction de la population londonienne, sans doute le fameux flegme britannique .
La multiplication des Septimus et la disparition de bobbies dans la rue ne semblent déranger personne!!!
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Re: L'Onde Septimus : Les critiques
Alors, mon avis a tourné pour une simple raison. La première fois que je l'avais lu, un mois avant sa sortie, j'attendais un chef d'oeuvre, avec le dessin d'Aubin sur les permières planches et un scénario superbe. Donc j'avais été fort décu. Mais maintenant, après avoir lu les critiques bien argumentés, pour ou contre, et les interviews aux auteurs, je l'ai lu. Cet album est un hommage à La Marque Jaune, pas une suite. Si on le considère ainsi, c'est vraiment trés réussi. .archibald a écrit :Professeur Diging a écrit :Alors, après une relecture "en froid", ça va beaucoup mieux. J'ai dejà dit que le dessin d'Aubin est superbe (les 40 premières planches sont unes des melleures de la reprise, pour ne pas dire la melleure au niveau graphique, et la couverture est trés réussie), mais autour du scénario, j'ai été bien plus convaincu cette fois..../...Tiens le vent a tourné ??Professeur Diging a écrit :Je te rejoins aussi dans le fact que c'est une des melleures reprises de la série, car sa lecture est trés intense et bonne, especiallement sur les permières pages, qu'après relecture retrouvent tout son charme du au talent de Dufaux et Aubin, que livrent un absolu chef d'oeuvre dans la première moitié de l'album .../...
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Cette séquence est assez incompréhensible . C'est presque un conseil de guerre , avec la présence d' homme armé devant le 10 Downing street .Professeur Diging a écrit :.../...L'ambiance est assez bonne et, même s'il n'y a pas trop d'histoire, on n'a pas des expressions anglaises, il y a quelques choses inexplicables et des personnages secondaires que ne re-apparaissent pas, la lecture est amusante et j'ai passé une très bonne heure et demie en le lisant J'ai fort aimé la séquence chez Churchill, spécialement le professeur Scaramian, à mon avis assez bien dessinée par Antoine Aubin
.../....
Alors que nous n'avons vu aucune réaction de la population londonienne, sans doute le fameux flegme britannique .
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J'attends quand-même quelques explications sur certaines sécuences que ne sont pas du tout claires J'ai été aussi un peut triste pour ne voir pas les expresions By jove!, Damned!... mais cette fois, oubliant ma critique initiale, je me suis amusé à le lire. Et ça y est. Ce n'est pas une histoire complete pour moi comme L'Affaire Francis Blake, c'est juste un eco de La Marque Jaune, avec un peu d'histoire, certes, mais juste un éco. Graphiquement, ça vaut le coup. Mème si les dernières pages avaient été finies rapidement pour rentrer dans les délais, et même si les 4 dernières planches sont la catastrophe, plus de la moitié de l'album est trés reussi de ce côté (mention especiale à Aubin )
C'est ce que je disais. C'est incomprensible? Oui. C'est amusante à lire? Oui. Ici, on ne doit pas chercher à comprendre, car on detestera cet album, mais juste à se laisser prendre par l'histoire pour s'amuser avec elle.archibald a écrit :Cette séquence est assez incompréhensible . C'est presque un conseil de guerre , avec la présence d' homme armé devant le 10 Downing street .
Alors que nous n'avons vu aucune réaction de la population londonienne, sans doute le fameux flegme britannique .
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