Accompagnés d'une chance insolente, nous avons pu assister au passage du Tramway pelliculé "Dernier pharaon" devant le monument, occasion que nous avons pu capturer.
Amateur de son oeuvre comme bien sûr de Blake et Mortimer, il y avait quelque raison de craindre une potentielle déception (la rencontre de deux univers appréciés pouvait-elle vraiment "doubler" le plaisir sans trahir ni l'un ou l'autre ?). Il n'en est rien : Le Dernier pharaon est un magnum opus qui, je le précise car j'ai pu constater surprise et rejet chez certains, nécessite un pas du lecteur vers le style de François Schuiten. Ce dernier est égal à lui-même, avec un sens de la mise en scène, du mystère, de l'espace sublimes et les couleurs de Laurent Durieux sont une des plus belles réalisations que le 9e art aura pu nous offrir.