Les couleurs d'époque (typical vintage 'comics') font un peu mal aux yeux, mais ça fait partie du charme.
En parlant de charme, celui de l'héroïne dépasse largement le relatif académisme du dessin de Drake : elle 'crève les planches' à chacune de ses postures élégantes et sensuelles.
Et à propos d'apparitions, on trouve en effet un certain nombre de moments savoureux dans lesquels le Grand Greg joue un rôle bien dessiné

(j'en ai sous les yeux dans ce que je possède des albums de Kelly Green) ; il est parfaitement représenté, impeccablement ressemblant.
Plus vintage encore - mais fort d'un dessin déjà tout aussi solide et raffiné - , ne pas oublier le fameux comic strip qui a révélé
Stan Drake en 1953 : “
The Heart of Juliet Jones” (en français "
Juliette de mon cœur", publié dans
France Soir puis
France Dimanche puis
Confidences (!), tout un programme

).
Un feuilleton qu'il aura en fait dessiné jusqu'en 1989, tandis que Kelly n'aura 'duré' que 5 ou 6 ans en tout et pour tout...