Par Benoît GREVISSE
In TEXTYLES N° 10. 1993. FANTASTIQUES











Bonne Lecture ...
PareilWill a écrit :Un très grand merci , Collecto !
Déictique
(masculin, déixis) Les déictiques sont des termes (pronoms personnels ou démonstratifs, adverbes de lieu ou de temps, déterminants ou pronoms possessifs) qui ne prennent leur sens que dans le cadre de la situation d’énonciation. Les déictiques désignent les partenaires de la communication : locuteur et allocutaire.
« Ici », « hier », « là », « ceci », etc. sont des mots déictiques car ils ne sont compris que lorsque la situation d’énonciation est connue.
On emploie également le terme « embrayeur » (désigne les mots dont le sens varie avec le contexte ; en anglais shifter) pour « déictique ».
Pour ma part , j'aurais tendance à penser que c'est l'un qui a donné le gout du réalisme et du soin du détail à l'autre ....Dans une œuvre, on peut souvent distinguer plusieurs niveaux diégétiques :
le niveau extradiégétique : c'est le niveau du narrateur lorsque celui-ci ne fait pas partie de la fiction (par exemple narrateur omniscient), cela désigne tout ce qui est extérieur à la fiction ;
le niveau diégétique ou intradiégétique : c'est le niveau des personnages, de leurs pensées, de leurs actions ;
le niveau métadiégétique ou hypodiégétique : c'est lorsque la diégèse contient elle-même une diégèse, par exemple un personnage-narrateur ; le cas typique est Shéhérazade dans les Mille et une nuits, ou encore les nombreuses digressions de Jacques dans Jacques le fataliste et son maître de Denis Diderot.
Au niveau métadiégétique, lorsque le personnage-narrateur prend lui-même part aux éléments du récit qu'il raconte, il est dit « homodiégétique » ; lorsqu'il raconte des histoires dont il est absent, il est dit « hétérodiégétique ».