Rob1 a écrit :Autre chose sur les premiers strips : début 1944, je crois que la menace des U-Boote est très relative ;
Salut Rob1, je suppose que tu es le même Rob1 que sur Aéroplanète...? Le monde est petit...
La menace des U-Boote est toujours présente même en Manche, même après le débarquement de Normandie (
The Intrepid dans Le bâton de Plutarque participe à la préparation du débarquement de Normandie, au printemps 1944) ; pendant le débarquement lui-même, des bâtiments civils et militaires alliés ont été attaqués par des sous-marins ; le dernier bateau français - je dis bien français - à avoir été torpillé de toute la guerre est le paquebot transport de troupes
Cuba ; cela se passa le 6 avril 1945 (je dis bien : 45) et dans la Manche justement, près de la côte anglaise, au large de l'île de Wight (à noter en passant qu'on dit "transport de troupes" et non "transporteur de troupes" comme on le lit dans une bulle du Bâton de Plutarque).
Cela dit, si ce contexte de la menace sous-marine est vrai, un certain nombre de choses dans le récit de Sente et Juillard paraissent historiquement et techniquement contestables, comme a commencé à le dire Kronos, qui avait apparemment promis de citer d'autres incohérences (mais il a dû partir en vacances...?). J'en cite une au hasard : le porte-avions qui attend de prendre livraison d'un nouveau sonar remorqué. Le jour où vous verrez un porte-avions remorquer un sonar, vous me ferez signe... (à moins que ce sonar remorqué soit destiné à un autre type de bateau ? Mais dans ce cas, pourquoi est-ce le porte-avions qui va le chercher et doit l'embarquer ?).
Rob1 a écrit :je me demande bien où se trouve l'Intrepid pour attendre un navire de Dakar tout en étant mieux placé pour intercepter un vol Berlin-Londres que les bases terrestres de la RAF ;
Et pour défendre Londres ; selon le récit, on dirait bien que le porte-avions se trouve près de l'Angleterre.
Rob1 a écrit :et le groupe aérien d'un P-A était déjà fourni par l'aéronavale et non la RAF (je pense).

En principe oui, sauf à imaginer que, dans des circonstances particulières, un avion de la RAF soit basé sur un porte-avions. Et à condition, dans le cas du Golden Rocket qui est un avion à réaction, donc lourd et rapide, que l'avion en question dispose de tous les équipements adéquats, comme une crosse d'appontage pour pouvoir se poser au retour de son vol, ; il lui faut aussi obligatoirement une catapulte pour le propulser sur une courte distance, donc de solides crochets de catapultage quelque part sous le fuselage. Ces mêmes critiques ont été émises lors de la sortie, en février dernier, du dernier Buck Danny, Sabre sur la Corée, où des avions à réaction de l'USAF (basés donc à terre) sont utilisés depuis un porte-avions américain sans aucune préparation, sans équipements préalables, pilotés par des pilotes d'essai qui n'ont jamais connu les porte-avions auparavant.
Il faut noter que ces défauts ne gênent en rien les lecteurs non-initiés, et que les scénaristes concernés recherchent davantage l'action et le spectaculaire que la plausibilité, ce qui est un choix d'ordre disons artistique, comme les choix artistiques d'un Picasso par exemple, quand il peint un portrait surréaliste.