Kronos a écrit :
Sauf que, dans le strip 28, nous sommes au GQG à Londres et pas à Bletchley !!! N'avaient-ils donc pas de TPH normaux à Londres ?
N'avaient-ils dont pas été équipés des nouveaux Ericson U31 ?
C'était vraiment la disette, alors !
je crois que Juju, comme à son habitude sur B&M, a pris un modèle de TPH (celui de Bletchley) et qu'il l'a reproduit à satiété pour ne pas se fatiguer à rechercher quel type de combiné il pouvait bien y avoir à cette époque...
Mais peut-être me "tromp-je"...
Effectivement, je n'avais pas songé à ce point. D'ailleurs en revenant au strip concerné, je m'aperçois que tous les téléphones de la première case sont à cadran vide :
Deux des téléphones de la seconde case le sont également :
Seul celui dont se sert l'officier visiblement en train de transmettre ses analyses à l'état-major est tourné de telle façon que nous n'en voyons pas le cadran et ignorons sil comporte ou non des trous correspondant à des chiffres. Mais nous voyons qu'il a la même forme que les autres téléphones et comme il s'agit d'un modèle bien particulier dont un exemplaire se trouve à Betchley Park, on peu à bon droit supposer que lui non plus n'a pas de cadran chiffré. Je reproduis le modèle en question, à partir du blog auquel nous renvoie jyb :
Voici par ailleurs le commentaire de l'auteur du blog mentionné par jyb : "The one in the photo's slightly older than ours - I took the photo at Bletchley Park so I expect it's a wartime phone.
In those days you picked up the phone and spoke to the operator, and they put you through - - that's if they could find anyone else who actually owned a phone that they could put you through to. Ours, being more modern, had a dial on the front. In those days there were letters as well as numbers."
Pourtant il existait déjà avant la guerre des téléphones à cadran chiffré comme le prouve l'exemple du U31.
Toutes ces remarques pour en arriver à l'observation que fait Kronos : peut-on imaginer que les personnels du GQG de Londres aient dû donner des coups de fils aussi confidentiels et fondamentaux que ceux concernant leurs conseils de ripostes à l'état major en passant par des opérateurs, alors qu'il existait des téléphones à cadrans chiffrés permettant de composer directement le numéro d'un correspondant ? A moins que les téléphones à cadrans vides aient dans ce cas, s'ils étaient usage de communication vers l'extérieur, dans ce genre de service, reliés à un standard spécial d'opérateurs en travaillant que pour l'armée britannique ? Kronos soulève là une question à laquelle je ne suis pas en mesure d'apporter de réponse, mais seulement des hypothèses flottantes. Cette question ne se pose pas moins........... tandis que demeure toujours celle du cadran à sept chiffres.
La seule chose dont je sois presque certain est que les téléphones du strip 28 correspondent au modèle photographié par l'auteur du blog britannique auquel se réfère jyb tandis que celui du strip montrant un cadran à sept trous est très vraisemblablement un U31. Il suffit de comparer leurs formes pour s'apercevoir qu'ils sont de modèles différents et correspondent respectivement à ces deux types d'appareils.
Dun dernier point : l'auteur du blog britannique dit avoir photographié le téléphone à cadran vide à Betchley Park, et en effet le cadran sans chiffres indique que c'est un appareil d'écoute affecté autrefois à ce même lieu ; mais cela ne veut pas dire que ce modèle ne s'utilisait pas ailleurs. Il semble même selon ce que dit l'auteur du blog que ce modèle était très courant, (le fait est qu'il ne mentionne pas le U31). Donc dans l'absolu, rien n'interdit qu'il ait pu être présent au GQG.
