Prépublication Bâton de Plurarque- vos commentaires

[archibald]

J'ai accompagné mes petits enfants aux bébés nageurs . Les moniteurs mettaient des hauts parleurs dans l'eau pour qu'ils écoutent de la musique en mettant la tête sous l'eau ...

[mokenamoke]

<< Je ne pense pas sincèrement qu'il s'agisse de Sharkey . Ce serait vraiment trop !
Par contre pour la cousine .... Attendons la mise en couleur ! >>

Je n'ai pas l'impression que c'est Sharkey, puisque en principe il était encore inconnu au temps de l'Espadon, et ici on est avant l'Espadon.
Pour la cousine, je n'y crois pas non plus, c'est typiquement une de ces femmes stéréotypées et très peu féminines comme on en trouve des tas chez Hergé, Jacobs et les repreneurs : hôtesses de l’air, infirmières, réceptionnistes, secrétaires, téléphonistes, vendeuses, etc. etc. : elles se ressemblent toutes.

[Captain Gregg]

Quoi????? Sharkey a une cousine?? VIte, il faut la présenter à Olrik!! (Excusez-moi, j'ai manqué tellement d'épisodes!!!!!!)
Comment ça?? Elles se ressemblent toutes, ces femmes stéréotypées??? Et la charmante Virginia Campbell, alors????? De fait, il faudrait plus de Georgette Cuvelier.....et pour rendre la situation encore plus inextricable, il faudrait que Blake et Mortimer tombent sous le charme de la même personne.......Après "Jules et Jim", voici "Philip and Francis"......... Bon,bon je sors.........
Bonne soirée à tous!

[Mr Smith]

Il me semble qu'avant d'aller chercher d'éventuelles références chez d'autres auteurs, Juillard fait aussi du...Juillard :

[Captain Gregg]

Merci Mister Smith pour cette ingénieuse association d'images. Je trouve que celle du Capitaine Blake en pleine action est plutôt réussie....

[Kronos]

Il me semble qu'avant d'aller chercher d'éventuelles références chez d'autres auteurs, Juillard fait aussi du...Juillard :

Excellent, ami Smith Onian...
Il est un fait que si Juju commence à se piller lui-même, le sort du Monde va de mal en pis
Même expression apeurée de l'âme en détresse
Ah, Ariane... elle a une de ces bottes !

[archibald]

Pour en revenir à la question de la topographie, je ne saisis pas bien la relation dans l'ordonnancement des lieux entre la dernière case du strip 92 et la première du strip 93.
Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne ?
On dirait que les deux lieux sont différents. Dans le strip 92, le chemin est parallèle à la "hutte". Dans le strip 93, vu la position de la porte et de Mortimer, le chemin (soudain encadré d'une végétation plus dense d'ailleurs) semble tracer une courbe (la taille respective des 2 personnages, me fait dire que Blake n'a pas parcouru une grande distance).
Je pense que l'angle du cadrage m'induit en erreur, mais il y a là quelque chose qui me trouble.

Difficile de distinguer sous bois et chemin , la mise en couleur nous éclairera plus sur ce point .
La dernière case du Strip 92 donne l'impression de la présence d'un chemin qui part en face de la porte de la Hutte 4 bis ?
La première case du strip 93 donne l'impression que c'est ce chemin et non pas celui qu'a suivi le Colonel O qu'emprunte Francis B .
Je dirai ... pourquoi pas ? Francis connait très bien Bletchley Park puisque c'est la première fois qu'il vient , et il se dit qu'il va pouvoir couper la route du Colonel O en prenant ce raccourci !
Tu n'as pas lu l'interview dans Casemate? Sente aime bien manipuler ces lecteurs et il est très très subtil !
Là , c'est un signe pour nous dire que le capitaine Francis est déjà venu à Bletchley Park .
En réalité il a berné le major Benson
1 pour infiltrer son service dans lequel il y des fuites connues ( le coup du Golden Rocket est un leurre )
2 pour obtenir une chambre au 99 bis !

On notera au passage ( strip 92) que la raison d'être d'une grille d'aération est d'arrêter les rongeurs !

Voici un petit Schéma . Au passage j'ai suivi les conseils de Juillard il faut prolonger les rails pour se rendre compte de certaines choses ...

[archibald]

Faut que je relise encore une fois l'interview ...

Toutes les huts n'ont pas le téléphone à sept Schtoumphs hélas ( Peut être seulement les numéros bis ne l'ont pas ? )
Voici nos deux amis obligés de se rendre au Mess pour l'apéro , pour faire leur rapport au commandant Travis ( qui ne doit pas avoir de bureau ? )
Et le colonel O obligé d'attendre le soir pour que le bureau de Mortimer soit de nouveau re libéré ...

[archibald]

Merci , ParkLane ! Finalement on rigole bien avec les amis Sente et Juillard !

[Quarnstron]

Merci pour ce schéma éclairant, cher Archibald. Je comprends mieux ma méprise.
Pinaillage quand tu nous tiens...

Notre machiavélique espion, l'homme qui attend derrière les arbres pour balancer des branches au visage d'innocents héros, se fond dans la foule juste avant l'apéritif, et revient sur ses pas en faisant un super grand tour pour observer la scène sous un autre angle, a perdu l'antenne de son écouteur.
Je ne m'explique toujours pas comment le micro a pu se coincer, mais il est clair que cet indice parlant a été perdu quand ledit espion a rangé précipitamment l'écouteur dans la poche de son pardessus. Les engins d'hier n'avait pas la qualité de ceux d'aujourd'hui, comme en témoignait d'ailleurs le bruit émis par le micro.
Qualité chinoise probablement (voire tibétaine ?)

Pour le moment, ma nouvelle réplique préférée est "D'ailleurs, il est l'heure de l'apéritif" (On se croirait dans Astérix chez les Bretons...).
Elle détrône de peu le fameux "Profitons de ce soleil, bien rare ces temps-ci" (strip 85) qui démontre de façon éclatante que le professeur Mortimer passe l'essentiel de son temps à Scraw-Fell, tout en laissant entendre à quel point vivre en permanence sous une énorme chape de nuages vaporeux peut taper sur le système.

[Kronos]

Sans parole, hélas...

Vignette 1
Blake revient bredouille. En effet, n'ayant pas mené d'enquête, il ne risquait pas de retrouver l'espion qui « a réussi à se fondre dans la foule », dit-il. Pour ne pas retrouver l'espion dans cette « foule », il faut vraiment le faire exprès et ne même pas se donner le minimum de peine de le chercher, et ne poser surtout aucune question à personne...
Comme l’adage plein de sagesse le dit si bien, « Il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ». A la façon dont Blake parle de cette foule, on dirait une foule anonyme, compacte et serrée ; comme de celles que l’on pourrait, par exemple, rencontrer sur un marché, dans un stade, pendant une manifestation de rue, etc…
En fait, ce n'est qu'un tout petit groupe de personnes relativement dispersées.
Si l'espion est « dans » cette foule, il n'y a rien de plus simple pour le retrouver ; il aurait juste suffi à Blake de lancer un appel aux gens présents, et de dire qu'on vient de voir un espion s’enfuir dans cette direction. En principe, surtout que l’on est dans un lieu hautement secret et stratégique, toutes les personnes présentes vont immédiatement se mettre à chercher cet espion et le dénoncer ; il n’y a pas non plus tant de personnes habillées d'un imper et d'un chapeau.
Qui plus est, au moins quelques personnes l’auront vu arriver en courant, cet espion en fuite... Je dirais même que tout le monde aurait dû être pour le moins surpris de voir débouler un type en chapeau et en imper, essoufflé, etc…
Rien que cela aurait dû mettre la puce à l'oreille aux gens présents... d’autant plus quand, sur ses pas, on voit arriver un officier britannique, lui aussi en train de courir, et armé d'un pistolet...
Blake dit aussi : « Je l'ai poursuivi jusqu'au manoir ». Donc, Blake avait l'espion sous ses yeux, il le voyait bien, puisqu'il l’a vu arriver au manoir ?! On a compris aussi, en voyant les cases précédentes, qu'ils n'étaient pas si loin l'un de l'autre (Blake n'a pas suivi l'espion du regard, à 300 mètres de distance, par exemple à l'aide de jumelles ; non, Blake était juste derrière lui, sur ses talons). Et malgré cela, l'espion a réussi à se fondre dans la foule !? C’est de la grande mystification.... L'espion a dû disparaître tout à coup en se dématérialisant, comme un fantôme...

Vignette 2
Mortimer découvre le tournevis laissé par l'espion. Un maître espion, que celui-là, qui laisse sur place un indice aussi évident. Un véritable espion, nanti de tous ses diplômes, s'il dévisse une plaque avec un tournevis, remettra immédiatement le tournevis dans sa poche. Il ne le laissera pas traîner par terre. Vraiment, c’est à peine croyable !
Dans la même case, Mortimer montre une sorte de grosse tête d'épingle laissée également par l'espion. Comment Mortie peut-il savoir que cet objet a été laissé là par l'espion ?
Cela pourrait être n'importe quoi d'autre, voire un objet qui n'a rien à voir avec l'espion, d'autant qu'on est sur une base où on fabrique des appareils de contre-espionnage en tous genres.
Il faudrait au moins mener une enquête là-dessus pour être sûr. Quant à Blake, il répond : « Une antenne d'un appareil d'écoute ». Ah ?
1) comment peut-il affirmer cela, sans même avoir le plus petit doute, en voyant ce bout de ferraille ? Aurait-il un passé d’électronicien que nous ignorerions ?
2) cette antenne est plutôt celle pour la réception/émission d'une radio miniature (est-ce que ça existait seulement à l'époque ?). Comment peut-on écouter avec une telle antenne ??? On peut recevoir des ondes radio, oui, sans plus ! Pour le reste… ?!

Vignette 3
En fond d'image, on aperçoit encore une silhouette dans l'ombre. Pas très discrète, en plus... Mortie et Blake, quant à eux, ne voient rien bien sûr, alors qu'ils devraient être aux aguets après la chaude alerte qu'ils viennent de vivre ; en prenant surtout grand soin de refermer la porte à clé derrière eux. Ce qui serait un réflexe naturel que tout le monde aurait en quittant son domicile qui vient à l'instant d'être espionné. Et l’on jetterait, de plus, par prudence, un coup d'oeil à gauche et à droite avant de partir.... Non, là, les deux nigauds s’en vont tranquillement à un apéritif, comme si rien ne s’était passé...
« Le mieux est d'en parler au commandant », dit Mortie. En effet, c'est bien de se demander si ça vaut le coup ou non d'en parler au chef. L'affaire est tellement anodine...
L'appeler au téléphone ne serait-il pas plus pratique et plus rapide pour alerter toute la base et mettre en branle les services de sécurité ? (ah oui, c'est vrai, avec des téléphones à 7 trous, il n'est peut-être pas facile d'appeler quelqu'un...).
En outre, alors que la cabane vient d'être la cible d'une opération d'espionnage, les deux partent en la laissant à l'abandon. Il est évident que quelque chose d'important doit s’y trouver (on sait déjà qu’il y a au moins des plans de l'Espadon) puisqu'elle fait l'objet de l'attention d'un espion. La moindre des choses serait de faire poster une sentinelle à la porte... Quitter la place comme ça, même en fermant la porte avec une clé, c'est vraiment un appel du pied pour que l'espion revienne faire ce qu'il avait à faire, l’endroit une fois déserté.
Si l'espion a pu dévisser une plaque d'aération, il n'aura pas trop de mal à entrer dans la hutte, d'une manière ou d'une autre (une vulgaire maisonnette en bois, pas de porte blindée, des fenêtres apparemment faciles à forcer...). On n'a pas vu non plus Mortimer planquer mieux les plans de l'Espadon (au départ rangés dans un simple tiroir !). On dirait que pour Blake et Mortimer, il ne s'est rien passé du tout...
Cette désinvolture crasse, comme on l'a déjà dit sur le forum, relève vraiment plus des aventures comiques de Philip & Francis que de celles, réalistes (au départ et avec Jacobs) de Blake et Mortimer...

Vignette 4
On apprend que l'espion avait un complice... Ah bon ? D’où sort-il celui-là ? Ledit complice n'aurait-il pas pu être là avant, quand Olrik (je persiste) espionnait, pour l'aider dans sa tâche, le protéger, surveiller les alentours, l'alerter, le défendre, etc… ?
L'espion revient donc sur les lieux, mais avec un complice. Pourquoi, maintenant, avec un complice ? Aurait-il soudainement peur, tout seul, au milieu de tant de gens qui veulent sa perte ?
L'espion et son complice se remettent à surveiller la hutte de Mortimer, et cela, seulement quelques minutes après une alerte chaude où ce même espion a failli être pincé !
Il est évident que dans uns situation qualifiée de « normale », l'espion en question se serait carapaté et ne reviendrait pas sur les lieux avant un petit moment, en ne se cachant que très très vaguement !
On n'est pas du tout dans le cas bien connu de l'assassin qui revient sur les lieux de son crime ; ici, ça n'a rien à voir.
Un des deux personnages « off » dit de Blake et Mortie : « Ils vont au mess des officiers ». Et comment ces deux personnages connaissent-ils ce genre d’info ? Je serais étonné qu'ils aient entendu la conversation lors de laquelle il est dit qu'ils vont à un apéritif.
L'autre répond : « Nous agirons ce soir... Ecoutez-moi bien... ».
Donc, si je comprends bien, l'espion et son complice reviennent à la cabane de Mortie, en se cachant sous les arbres, juste pour convenir qu'ils agiront « ce soir » et pour discuter de la préparation de leur plan... Si ce plan consiste à voler quelque chose dans la cabane, pourquoi attendre le soir ? Pourquoi n'agissent-ils pas dans les minutes qui suivent alors que la place est vide de ses occupants et, de surcroît, laissée sans surveillance ?
Faut-il en déduire qu'ils vont revenir à la charge, le soir, alors que Mortimer sera revenu à sa cabane...?
Mais peut-être que l'action qu'ils envisagent n'a rien à voir avec la hutte (car ils ont peut-être en tête quelque chose d’autre, ailleurs) ?! Pourquoi seraient-ils revenus au même endroit, relativement exposé, pour discuter de ce qu'ils allaient faire le soir même ailleurs sur la base ? Les parages de la hutte de Mortie, ressemble de plus en plus au « dernier salon où l'on cause et où des espions préparent leurs plans » !!!

Tout cela ne fait guère sérieux et prêterait même à un « léger » sourire de la part du lecteur de Niveau CE2.

Au fait, je commence à penser que ce Bâton, nous le verrons plus tard que tu ne penses...
Généralement, un auteur tient à justifier assez vite le titre de son histoire, mais là, nous en sommes à la fin de la planche 32, et de Bâton, pas plus de berger que de maréchal...
A ce rythme, nous apercevrons, en tout petit, très vite ne passant, ledit bâton vers la planche 48 ; l'album devant théoriquement en compter 54 ou 56...?!

Pourquoi avoir appelé cette histoire "le bâton le plus tarte qui ait jamais été proposé à nos lecteurs pourtant magnanimes" ??

[archibald]

..../....
Donc, si je comprends bien, l'espion et son complice reviennent à la cabane de Mortie, en se cachant sous les arbres, juste pour convenir qu'ils agiront « ce soir » et pour discuter de la préparation de leur plan... Si ce plan consiste à voler quelque chose dans la cabane, pourquoi attendre le soir ? Pourquoi n'agissent-ils pas dans les minutes qui suivent alors que la place est vide de ses occupants et, de surcroît, laissée sans surveillance ?
Faut-il en déduire qu'ils vont revenir à la charge, le soir, alors que Mortimer sera revenu à sa cabane...?
.../...

En tout cas tu comprends comme moi !
Mais Sente aime surprendre ses lescteurs ! Il doit y en avoir une de taille : Par exemple Le colonel O A trouvé son complice uniquement pour Jouer au Bridge avec Philip et Francis , et peut être gagnera-t-il pour une fois ...
Sinon Le strip 96 introduit Mr Zhang Hasso ,linguiste de Lhassa et Gordon Bluebell , mathématicien . l'occasion de placer un "How do you do" "So british" .
La présence d'un oriental (Chinois , Thibetain , help me if you can ? ) a de quoi surprendre dans un lieu si secret , mais nos deux gars ont du se documenter sérieusement...

Surement mieux que nous lâches lecteurs qui nous dissimulons sous des pseudos et qui ne méritons que le mépris !
Même pas le courage d'acheter un timbre poste
Au fait j'ai enfin lu le Casemate !

[archibald]

En tout cas dans ce nouveau strip, Blake et Mortimer ne semblent pas très pressés d'alerter le commandant Travis comme ils semblaient vouloir le faire de toute urgence au strip précédent.

Flegme britannique oblige ! By the way , il me semble avoir été légèrement espionné cet after noon !

[Quarnstron]

Cher Kronos, je pense que l'abus de pinaillage vous aveugle et subséquemment vous égare. Le reproche que vous faites au comportement de Blake n'a pas lieu d'être. Après tout, il n'en est qu'au début de sa carrière d'espion et il est normal , lorsque l'on apprend un métier, de commettre des fautes, communément appelées "erreur de débutant". C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'en va en parler à son supérieur. C'est pour faire le débriefing. Ce retour d'expérience et l'analyse qui va avec sont le B-A Ba du management et de la gestion des ressources humaines.
Ce dont vous avez été témoin au cours des derniers strips n'est ni plus ni moins que, puisque ceci se veut être le tome 0 (comme dans "zéro"), la génèse du futur Blake que vous connaissez si bien, la formation de son caractère et l'acquisition de l'expérience salutaire qui lui permettra, d'aventures en aventures, de triompher de toutes les menaces et de tous les adversaires. La même chose d'ailleurs s'applique à Mortimer (encore que sa capacité d'apprentissage semble plus limitée vue sa future propension à se placer dans les pires situations avec l'enthousiasme d'un Pierre Richard au sommet de sa forme).
C'est un épisode de leur jeunesse. Un peu comme pour Kid Lucky (ou Rantanplan allez savoir, au vu des mêmes derniers strips). *

Pour équilibrer un peu les points de vue, je vais continuer à me faire l'avocat du diable... mais pas trop. Les derniers strips manquent un peu de souffle (je reconnais tout de même que le format 1 strip par jour peut nuire au dynamisme global du récit) et de logique (encore que... voir le paragraphe précédent), mais constituent un changement agréable après la longue portion touristique.
Il me semblait que la série s’intitulait "Les aventures de Blake et Mortimer" et non "Le Lonely Planet de Blake et Mortimer". J'avais cru un instant à une méprise. Fort heureusement, il n'en était rien.
Le Rocambole de Ponson du Terrail a donné l'adjectif "rocambolesque" à la langue française pour le caractère souvent incroyable de ses aventures et des péripéties qui les émaillent. Dans la même veine, je me demande si M. Sente n'aimerait pas rejoindre la postérité en laissant à notre belle langue l'adjectif "sentesque"... à nous d'en découvrir la définition la plus appropriée.

Pour ma part, j'attends la suite avec impatience :
Que prend le Major (ou est-ce le colonel ? j'ai déjà oublié) à l'apéritif ?
Va-t-il pleuvoir demain ?
Est-ce qu'il y aura de l'espadon au menu du mess ?
Quel autre piège anti-rongeur recèle le camp de Betchley Park ?



* Tout ceci est évidemment ironique, comme vous l'aurez compris à la lecture du reste de cette réponse.

[Quarnstron]

Sinon Le strip 96 introduit Mr Zhang Hasso ,linguiste de Lhassa et Gordon Bluebell , mathématicien . l'occasion de placer un "How do you do" "So british" .
La présence d'un oriental (Chinois , Thibetain , help me if you can ? ) a de quoi surprendre dans un lieu si secret , mais nos deux gars ont du se documenter sérieusement...

Si Sente avait du signer "Le Piège diabolique", je crois qu'on aurait retrouvé Pradier comme assistant de Focas chargé de la sécurité des rebelles et Olrik fossilisé parmi la végétation de la séquence préhistorique. Pour Septimus et Mme Benson, j'hésite. Ils ne devraient logiquement pas apparaître, mais avec un peu d'imagination...
Nasir, par contre, aurait fini comme serviteur indigène de la belle Agnès.

[Kronos]

Cher Kronos, je pense que l'abus de pinaillage vous aveugle et subséquemment vous égare. Le reproche que vous faites au comportement de Blake n'a pas lieu d'être. Après tout, il n'en est qu'au début de sa carrière d'espion et il est normal , lorsque l'on apprend un métier, de commettre des fautes, communément appelées "erreur de débutant". C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'en va en parler à son supérieur. C'est pour faire le débriefing. Ce retour d'expérience et l'analyse qui va avec sont le B-A Ba du management et de la gestion des ressources humaines.
Ce dont vous avez été témoin au cours des derniers strips n'est ni plus ni moins que, puisque ceci se veut être le tome 0 (comme dans "zéro"), la génèse du futur Blake que vous connaissez si bien, la formation de son caractère et l'acquisition de l'expérience salutaire qui lui permettra, d'aventures en aventures, de triompher de toutes les menaces et de tous les adversaires. La même chose d'ailleurs s'applique à Mortimer (encore que sa capacité d'apprentissage semble plus limitée vue sa future propension à se placer dans les pires situations avec l'enthousiasme d'un Pierre Richard au sommet de sa forme).
C'est un épisode de leur jeunesse. Un peu comme pour Kid Lucky (ou Rantanplan allez savoir, au vu des mêmes derniers strips). *

Pour équilibrer un peu les points de vue, je vais continuer à me faire l'avocat du diable... mais pas trop. Les derniers strips manquent un peu de souffle (je reconnais tout de même que le format 1 strip par jour peut nuire au dynamisme global du récit) et de logique (encore que... voir le paragraphe précédent), mais constituent un changement agréable après la longue portion touristique.
Il me semblait que la série s’intitulait "Les aventures de Blake et Mortimer" et non "Le Lonely Planet de Blake et Mortimer". J'avais cru un instant à une méprise. Fort heureusement, il n'en était rien.
Le Rocambole de Ponson du Terrail a donné l'adjectif "rocambolesque" à la langue française pour le caractère souvent incroyable de ses aventures et des péripéties qui les émaillent. Dans la même veine, je me demande si M. Sente n'aimerait pas rejoindre la postérité en laissant à notre belle langue l'adjectif "sentesque"... à nous d'en découvrir la définition la plus appropriée.

Pour ma part, j'attends la suite avec impatience :
Que prend le Major (ou est-ce le colonel ? j'ai déjà oublié) à l'apéritif ?
Va-t-il pleuvoir demain ?
Est-ce qu'il y aura de l'espadon au menu du mess ?
Quel autre piège anti-rongeur recèle le camp de Betchley Park ?



* Tout ceci est évidemment ironique, comme vous l'aurez compris à la lecture du reste de cette réponse.

Tout à fait, cher Ami, mais Sentpabon a dû publier en cours de route qu'il l'avait, en dépit de toute vraisemblance et de réalisme, fait passer par la case I.S. au sortir de l'Ecole de l'Air...
Là, il aurait dû, justement, se parfaire dans l'art d'être un Bon agent, mais en fait, il n'a dû potasser que le Guide du Routard...

[archibald]

Sinon Le strip 96 introduit Mr Zhang Hasso ,linguiste de Lhassa et Gordon Bluebell , mathématicien . l'occasion de placer un "How do you do" "So british" .
La présence d'un oriental (Chinois , Thibetain , help me if you can ? ) a de quoi surprendre dans un lieu si secret , mais nos deux gars ont du se documenter sérieusement...

Si Sente avait du signer "Le Piège diabolique", je crois qu'on aurait retrouvé Pradier comme assistant de Focas chargé de la sécurité des rebelles et Olrik fossilisé parmi la végétation de la séquence préhistorique. Pour Septimus et Mme Benson, j'hésite. Ils ne devraient logiquement pas apparaître, mais avec un peu d'imagination...
Nasir, par contre, aurait fini comme serviteur indigène de la belle Agnès.

On nous annonce , enfin je crois que je l'ai lu quelque-part , une nouvelle équipe , c'est toi le scénariste ?

[Quarnstron]

En tout cas dans ce nouveau strip, Blake et Mortimer ne semblent pas très pressés d'alerter le commandant Travis comme ils semblaient vouloir le faire de toute urgence au strip précédent.

Flegme britannique oblige ! By the way , il me semble avoir été légèrement espionné cet after noon !

Je viens de découvrir le strip en question. Je pense que l'explication d'Archibald est la bonne.

Pour rester sérieux et objectif, les auteurs font évidemment monter le suspense crescendo. C'est là un principe de narration classique. Pendant que nous savons, nous lecteurs omniscients, que les vilains préparent un mauvais coup, nous tremblons en découvrant que cet avant-dîner n'est en fait qu'un piège ("diabolique" cela va sans dire) tendu par les affreux sus-évoqués pour retarder la découverte de la vérité.

Le strip 97 va nous présenter un jeune homme, bien sous tous rapports, qui dégustera avec nos amis un vodka martini (shaken not stirred) (hommage / référence #1065) tandis que Mortimer sera à 2 doigts de s'étouffer avec une olive.
Au strip 98, les secours seront appelés de toute urgence après que Mortimer aura effectivement avalé l'olive, machiavéliquement téléguidée par l'homme au chapeau mou.
Au strip 99, pendant que les secours seront en route, Blake mentionnera en passant qu'il y a des rongeurs qui écoutent aux portes et balancent des branches en pleine poire des innocents visiteurs. Histoire de maintenir le suspense... encore et toujours.

[Quarnstron]

Sinon Le strip 96 introduit Mr Zhang Hasso ,linguiste de Lhassa et Gordon Bluebell , mathématicien . l'occasion de placer un "How do you do" "So british" .
La présence d'un oriental (Chinois , Thibetain , help me if you can ? ) a de quoi surprendre dans un lieu si secret , mais nos deux gars ont du se documenter sérieusement...

Si Sente avait du signer "Le Piège diabolique", je crois qu'on aurait retrouvé Pradier comme assistant de Focas chargé de la sécurité des rebelles et Olrik fossilisé parmi la végétation de la séquence préhistorique. Pour Septimus et Mme Benson, j'hésite. Ils ne devraient logiquement pas apparaître, mais avec un peu d'imagination...
Nasir, par contre, aurait fini comme serviteur indigène de la belle Agnès.

On nous annonce , enfin je crois que je l'ai lu quelque-part , une nouvelle épique , c'est toi le scénariste ?

Hélas, c'est au-dessus de mes forces. Trop de pinailleurs
Par contre, glisser une bonne idée de-ci de-là dans la veine des précédentes, pourquoi pas

[mokenamoke]

On a bien compris que Blake est ici en début de carrière (comme espion et non comme aviateur), ce qui peut excuser certaines négligences. Mais je me demande si ce début se passe avant ou après l'autre début de carrière qu'on a vu dans les flash back du Serment des Cinq Lords. Comme T.E. Lawrence est décédé en 1935 (assassiné par Blake en début de carrière) on peut en déduire, vu que nous sommes maintenant en pleine guerre mondiale entre 1940 et 1945, que Blake a déjà au moins 5 ans d'expérience derrière lui comme espion non ? ? ?
Help ! Kronos ? ? ? ? S.O.S.