Les critiques de la presse.

Scénario : Yves SENTE
Dessin : André JUILLARD
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rigolissimo
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Re: Les critiques de la presse.

Message par rigolissimo »

Quarnstron a écrit :
Le Midi Libre a écrit :Midi Libre
Jeudi 18 décembre 2014
Une aubaine au moment de penser aux cadeaux de Ñoël ! Après la déception engendrée par L'onde Septimus (opus 22), ce nouvel album retrouve le souffle et l'esprit qui présidaient aux origines de la série. On découvre la première collaboration entre Philip Mortimer et le capitaine Blake, as de l'Air Force, leur première confrontation avec l'éternel et maléfique colonel Olrik et pas mal d'éclaircissements sur les débuts de la série, dont la sortie en albums (deux tomes, devenus trois en 1984 par un nouveau découpage) remonte à 1950 et 1953. Le parfum rétro colle décidément à merveille à cette série qui sait se bonifier au fil des âges, comme le meilleur des whiskies écossais !
Rien à voir avec la présente BD ou sa qualité, mais y a-t-il une expression plus galvaudée en France que le 'so british' ? Cela en est ridicule.
Je suis parfaitement d'accord. En fait, c'est de la « britannitude » tape-à-l'oeil, du toc. À mon avis, même dans les albums, il faut utiliser avec parcimonie les mots anglais. C'est bien plus l'architecture, la réserve des gens (de cette époque et de cette classe sociale), leurs valeurs qui devraient faire « britannique » pas répéter sans cesse « Cabinet of War » par exemple, « My god » ou « damned » qui ne sont que pacotilles. Il en va de même des dialogues redondants (même en français correct pour un Belge moderne[†]), ils sont peu réservés. Voir Mortimer expliquer trop longtemps comment il a pensé au Bâton de Plutarque n'est pas très britannique. On dirait un méridional qui étale sa perspicacité, quel manque de modestie, si j'ose dire, hmmm, et toutes ces choses, quoi. Les Britanniques bien éduqués de l'époque affectaient un manque d'éloquence marqué d'hésitations pour ne pas s'expliquer. « Juste de... la chance... je le crains. »

† le texte contient des anglicismes ou des expressions modernes qui ne font pas du tout années 40-50. Un exemple : cryptage (mon Robert donne 1980 comme sa date d'apparition en français), avant on disait le chiffre, chiffrer, le chiffrement. Ah, et juste à côté, un « sophistiqué » répété. C'est un anglicisme moderne agaçant dans le sens d'« avancé », de « perfectionné », de « complexe », etc. Sophistiqué en bon français signifie « dénaturé », « trop recherché », « trop affecté »...
Quarnstron a écrit :Quant à ce que j'ai mis en gras, je dois avouer que je n'ai pas les mêmes impressions après avoir relu quelques B&M d'origine ces derniers jours. Il y a par exemple dans les 10 premières pages de SOS Météores davantage d'informations, d'intrigue et de péripéties que dans la première moitié du BdP. Les auteurs ne se situent vraiment pas au même niveau.
Le Bâton de Plutarque est lent... Lisible mais verbeux et un peu décousu. De toute façon, cette « critique » du Midi Libre se contredit : comment se bonifier avec l'âge et renouer avec le souffle et l'esprit des origines ? On dirait des phrases tirées d'un manuel de langue de bois.
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Message par rigolissimo »

Sud Ouest
Lot et Garonne
Dimanche 21 décembre 2014

Blake et Mortimer : le prélude d'un mythe

Classique Comment Blake et Mortimer se sont-ils rencontrés ? Comment ont-ils été confrontés à leur éternelle Némésis, le colonel Olrik ? Le créateur de ce classique du 9e art, Edgar P. Jacobs, avait laissé ces questions en suspens, alors inutiles à l'intrigue. [Et aujourd'hui ?] Yves Sente et André Juillard, l'une des équipes aux commandes de la série, ont eu à cœur de combler les blancs. " Le Bâton de Plutarque " revient ainsi aux prémices du mythe, portant les lecteurs à la veille du " Secret de l'Espadon ", avec quoi il forme un ensemble cohérent.

" Le Bâton de Plutarque ", de Sente et Juillard, Blake et Mortimer éd., 64 p. 15,95 euros. " Le Secret de l'Espadon ", d'Edgar P. Jacobs, édition intégrale, B. et M., 176 p., 19,99 euros.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Quarnstron »

rigolissimo a écrit :Sud Ouest
Lot et Garonne
Dimanche 21 décembre 2014

Blake et Mortimer : le prélude d'un mythe

Classique Comment Blake et Mortimer se sont-ils rencontrés ? Comment ont-ils été confrontés à leur éternelle Némésis, le colonel Olrik ? Le créateur de ce classique du 9e art, Edgar P. Jacobs, avait laissé ces questions en suspens, alors inutiles à l'intrigue. [Et aujourd'hui ?] Yves Sente et André Juillard, l'une des équipes aux commandes de la série, ont eu à cœur de combler les blancs. " Le Bâton de Plutarque " revient ainsi aux prémices du mythe, portant les lecteurs à la veille du " Secret de l'Espadon ", avec quoi il forme un ensemble cohérent.

" Le Bâton de Plutarque ", de Sente et Juillard, Blake et Mortimer éd., 64 p. 15,95 euros. " Le Secret de l'Espadon ", d'Edgar P. Jacobs, édition intégrale, B. et M., 176 p., 19,99 euros.
Ah bon, parce que c'est devenu utile en 2014 ? (Edit : Je viens de réaliser que ce qui est entre crochets est probablement votre commentaire rigolissimo)

Au final, plus une mention de la BD qu'une critique (bonne ou mauvaise) réelle.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par rigolissimo »

Quarnstron a écrit :
rigolissimo a écrit :Sud Ouest
Lot et Garonne
Dimanche 21 décembre 2014

Blake et Mortimer : le prélude d'un mythe

Classique Comment Blake et Mortimer se sont-ils rencontrés ? Comment ont-ils été confrontés à leur éternelle Némésis, le colonel Olrik ? Le créateur de ce classique du 9e art, Edgar P. Jacobs, avait laissé ces questions en suspens, alors inutiles à l'intrigue. [Et aujourd'hui ?] Yves Sente et André Juillard, l'une des équipes aux commandes de la série, ont eu à cœur de combler les blancs. " Le Bâton de Plutarque " revient ainsi aux prémices du mythe, portant les lecteurs à la veille du " Secret de l'Espadon ", avec quoi il forme un ensemble cohérent.

" Le Bâton de Plutarque ", de Sente et Juillard, Blake et Mortimer éd., 64 p. 15,95 euros. " Le Secret de l'Espadon ", d'Edgar P. Jacobs, édition intégrale, B. et M., 176 p., 19,99 euros.
Ah bon, parce que c'est devenu utile en 2014 ? (Edit : Je viens de réaliser que ce qui est entre crochets est probablement votre commentaire rigolissimo)
En effet, mon interrogation.

Quarnstron a écrit :Au final, plus une mention de la BD qu'une critique (bonne ou mauvaise) réelle.
Je cherche, je cherche, mais je n'en trouve point ou, du moins, guère ! Étrange, d'ailleurs.
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Message par rigolissimo »

(Pas une critique, mais un palmarès et un état des lieux...)

La BD en 2014 : parutions en hausse et tirages en baisse

Paris (AFP) — Production de BD en hausse, mais tirages toujours en baisse, inflation d’éditeurs, mais domination de trois géants, résistance du secteur, mais précarité des auteurs : 2014 a été « l’année des contradictions », selon le rapport annuel de l’ACBD publié lundi.
Après un recul en 2013 (le premier depuis 17 ans), la production de bandes dessinées sur le territoire francophone européen (France et Belgique essentiellement) est repartie à la hausse cette année, avec 5.410 titres publiés (+4,64 %) dont 3.946 nouveautés, indique l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée. Il y a vingt ans, on comptait seulement quelques centaines de nouveautés par an...

« La diversification du secteur reste dynamique, mais la prudence plus que l’innovation domine dans un marché en manque de visibilité », souligne Gilles Ratier, secrétaire général de l’ACBD. Et si « l’économie générale du secteur se maintient, le niveau de vie des auteurs professionnels est préoccupant ».

Trois puissants groupes contrôlent une grande partie de l’offre éditoriale : Delcourt, le franco-belge Média-Participations et Glénat ont totalisé à eux seuls 36,23 % de la production (38,18 % en 2013). Pourtant, en 2014, le nombre de maisons s’est accru : 349 éditeurs, dont 121 nouveaux venus, ont publié des BD, contre 332 l’an passé.

Les ventes en volume se sont tassées d’environ 0,7 % sur les 9 premiers mois de 2014 (par rapport à la même période de 2013), d’après Livres Hebdo/I+C. Il faudra attendre le début de l’année prochaine pour affiner le bilan, toutefois, le 4e trimestre devrait être moins bon que celui de 2013, soutenu par « Astérix chez les Pictes », tiré à 2 millions d’exemplaires pour la France (5 millions toutes éditions confondues).

L’économie de la bande dessinée, dans son ensemble, résiste toujours à la crise, mais les tirages de la plupart des principaux best-sellers de l’année subissent un nouveau recul.

« Blake et Mortimer » en tête

L’essentiel du chiffre d’affaires du secteur a été réalisé par quelques titres, majoritairement des séries. Seuls 98 albums ont été tirés à plus de 50.000 exemplaires (19 de moins qu’en 2013), dont 75 appartenant au domaine franco-belge (86 en 2013).

Aux premiers rangs, se retrouvent « Blake et Mortimer tome 23 » (430.000 exemplaires), « Le Chat tome 19 » (350.000), « Joe Bar Team tome 8 » (350.000), « Largo Winch tome 19 » (350.000), « Lucky Luke tome 6 » (270.000), « Happy Parents » de Zep (220.000), « XIII tome 23 » (210.000) et « Les Légendaires tome 17 » (180.000).

Parmi les autres succès, « L’Arabe du futur : une jeunesse au Moyen-Orient » de Riad Sattouf a été tiré à 150.000 et « Moi, René Tardi prisonnier de guerre au Stalag II B T. 2 » de Jacques Tardi à 120.000.

Par ailleurs, la BD francophone demeure très ouverte aux productions étrangères, Asie et États-Unis restant en tête avec, respectivement, 1.576 et 431 nouveaux titres traduits sur 2.275 bandes dessinées issues de 31 pays différents.

La nostalgie se porte bien : le secteur patrimonial s’est envolé en 2014 avec 1.058 nouvelles éditions ou intégrales, soit 178 de plus que l’an passé, alors que 186 titres datant de plus de vingt ans ont été proposés en album pour la première fois.

La BD numérique a du mal à trouver ses marques, malgré de nombreuses initiatives d’auteurs, de diffuseurs ou d’éditeurs. La plateforme de distribution Izneo créée par les éditeurs s’affirme comme le leader du marché français avec 300.000 albums vendus (10.000 en 2010). Désormais, un quart de son activité est réalisé hors de l’espace francophone européen.

Selon les critères mis en place depuis douze ans, 1.411 auteurs réussiraient encore à vivre de la création de BD sur le territoire francophone européen, contre 1.492 l’année précédente, mais leur situation demeure difficile. Quand leurs œuvres servent de base à des films, téléfilms, animations ou jeux vidéo, les auteurs s’en sortent mieux financièrement.

Côté adaptations, au moins 22 bandes dessinées francophones ont donné lieu à des films, téléfilms et dessins animés.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Guy Nipigue »

rigolissimo a écrit :(Pas une critique, mais un palmarès et un état des lieux...)

La BD en 2014 : parutions en hausse et tirages en baisse

Paris (AFP) — Production de BD en hausse, mais tirages toujours en baisse, inflation d’éditeurs, mais domination de trois géants, résistance du secteur, mais précarité des auteurs : 2014 a été « l’année des contradictions », selon le rapport annuel de l’ACBD publié lundi.
Après un recul en 2013 (le premier depuis 17 ans), la production de bandes dessinées sur le territoire francophone européen (France et Belgique essentiellement) est repartie à la hausse cette année, avec 5.410 titres publiés (+4,64 %) dont 3.946 nouveautés, indique l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée. Il y a vingt ans, on comptait seulement quelques centaines de nouveautés par an...

« La diversification du secteur reste dynamique, mais la prudence plus que l’innovation domine dans un marché en manque de visibilité », souligne Gilles Ratier, secrétaire général de l’ACBD. Et si « l’économie générale du secteur se maintient, le niveau de vie des auteurs professionnels est préoccupant ».

Trois puissants groupes contrôlent une grande partie de l’offre éditoriale : Delcourt, le franco-belge Média-Participations et Glénat ont totalisé à eux seuls 36,23 % de la production (38,18 % en 2013). Pourtant, en 2014, le nombre de maisons s’est accru : 349 éditeurs, dont 121 nouveaux venus, ont publié des BD, contre 332 l’an passé.

Les ventes en volume se sont tassées d’environ 0,7 % sur les 9 premiers mois de 2014 (par rapport à la même période de 2013), d’après Livres Hebdo/I+C. Il faudra attendre le début de l’année prochaine pour affiner le bilan, toutefois, le 4e trimestre devrait être moins bon que celui de 2013, soutenu par « Astérix chez les Pictes », tiré à 2 millions d’exemplaires pour la France (5 millions toutes éditions confondues).

L’économie de la bande dessinée, dans son ensemble, résiste toujours à la crise, mais les tirages de la plupart des principaux best-sellers de l’année subissent un nouveau recul.

« Blake et Mortimer » en tête

L’essentiel du chiffre d’affaires du secteur a été réalisé par quelques titres, majoritairement des séries. Seuls 98 albums ont été tirés à plus de 50.000 exemplaires (19 de moins qu’en 2013), dont 75 appartenant au domaine franco-belge (86 en 2013).

Aux premiers rangs, se retrouvent « Blake et Mortimer tome 23 » (430.000 exemplaires), « Le Chat tome 19 » (350.000), « Joe Bar Team tome 8 » (350.000), « Largo Winch tome 19 » (350.000), « Lucky Luke tome 6 » (270.000), « Happy Parents » de Zep (220.000), « XIII tome 23 » (210.000) et « Les Légendaires tome 17 » (180.000).

Parmi les autres succès, « L’Arabe du futur : une jeunesse au Moyen-Orient » de Riad Sattouf a été tiré à 150.000 et « Moi, René Tardi prisonnier de guerre au Stalag II B T. 2 » de Jacques Tardi à 120.000.

Par ailleurs, la BD francophone demeure très ouverte aux productions étrangères, Asie et États-Unis restant en tête avec, respectivement, 1.576 et 431 nouveaux titres traduits sur 2.275 bandes dessinées issues de 31 pays différents.

La nostalgie se porte bien : le secteur patrimonial s’est envolé en 2014 avec 1.058 nouvelles éditions ou intégrales, soit 178 de plus que l’an passé, alors que 186 titres datant de plus de vingt ans ont été proposés en album pour la première fois.

La BD numérique a du mal à trouver ses marques, malgré de nombreuses initiatives d’auteurs, de diffuseurs ou d’éditeurs. La plateforme de distribution Izneo créée par les éditeurs s’affirme comme le leader du marché français avec 300.000 albums vendus (10.000 en 2010). Désormais, un quart de son activité est réalisé hors de l’espace francophone européen.

Selon les critères mis en place depuis douze ans, 1.411 auteurs réussiraient encore à vivre de la création de BD sur le territoire francophone européen, contre 1.492 l’année précédente, mais leur situation demeure difficile. Quand leurs œuvres servent de base à des films, téléfilms, animations ou jeux vidéo, les auteurs s’en sortent mieux financièrement.

Côté adaptations, au moins 22 bandes dessinées francophones ont donné lieu à des films, téléfilms et dessins animés.

Si je m'essaie à un bilan :
Un Certain nombre d'albums ont trouvé une seconde vie via leur adaptation cinématographique prouvant si besoin était la maturité de ce média : Bleu est une couleur chaude, Les petits ruisseaux, Quai d'Orsay.... Ainsi que les séries adaptées avec plus ou moins de réussite ( Ducobu, Largo Winch, Le petit Nicolas, Boule et Bll, Benoît Brisefer etc...)

Le marché est en inflation au vu de la quantité ahurissante de nouveautés mensuelles: Cela fait des années que j'entends les libraires spécialisés se plaindre du volume de nouveautés qui les empêche au passage de faire ce qu'ils préfèrent le plus : Pousser leurs coups de coeur et permettre à certaines œuvres atypiques de trouver un lectorat.

Un nombre important de dessinateurs ne peuvent plus vivre de leur artisanat ( j'ai eu la surprise il y a quelques temps de découvrir qu'effectivement un dessinateur fréquentant la même librairie que moi devait joindre à son métier de dessinateur ( il avait pourtant une série chez un grand éditeur) celui de gardien d'immeuble...

Quelques best sellers permettent le maintien global du secteur ( nos chers B & M en tête)

Je trouve que ce n'est pas si mal :Il est temps que les éditeurs arrêtent de transformer cet artisanat en industrie ( ou alors faisons le avec l'organisation ultra efficace des anglo saxons : team de scénaristes ( qui bien souvent travaillent pour la tele et le cinema)de dessinateurs, d'encreurs la qualité étant ainsi à minima assurée et le système accouchant ça et là de génies )

Chez cela se passe comme ça:
Un éditeur lance ( ou relance)un concept :une ou deux series fonctionnent et derriere tout le monde s'engouffre dans la brèche avec les mêmes couleurs moches, les mêmes dessins uniformisés, les scénarios à la hache...
Combien de séries d'aviation, d'histoires ésotériques , d'histoires liées aux voitures...
AU SECOURS !!!
Cela fait presque un mois que je n'ai plus rien acheté ( dernière acquisition le BdP...) , pas envie...

J'aime les block busters et j'aime la bd indépendante, j'aime les Mangas, les comics ( en fait j'aime tout dans ce média )
Mais ce que je n'aime pas c'est la mediocrité qui est en train de tuer la BD alors , puisqu'il est temps de former des vœux
Messieurs les éditeurs un peu de discernement dans votre production...
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Re: Les critiques de la presse.

Message par rigolissimo »

Guy Nipigue a écrit : team de scénaristes ( qui bien souvent travaillent pour la tele et le cinema)de dessinateurs, d'encreurs la qualité étant ainsi à minima assurée et le système accouchant ça et là de génies )
Ces équipes existaient presque en Belgique, non ? Un peu au studio Hergé et Jacques Martin (Alix, Lefranc). Pour Jacques Martin, à la fin, il refilait une idée de scénario et des poulains (pas toujours talentueux) faisaient le dessin, l'encrage, le lettrage, etc.
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Message par freric »

télémoustique - Décembre 2014

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Re: Les critiques de la presse.

Message par rigolissimo »

«Dream Team», «Modern is the new Classic»...

Pfff. Pas envie de lire.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par rigolissimo »

Libération
2 janvier 2015

Hausse en trompe-l’œil pour le marché de la BD

Si plus de titres ont été publiés qu'en 2013, les ventes ont pourtant baissé en volume.

D'une insolente santé durant des années, le secteur éditorial de la bande dessinée avait accusé un léger fléchissement en 2013. Mais le traditionnel, précieux et souvent discuté rapport annuel de l'Association des critiques de bande dessinée (ACBD) nous rassure : la production de BD sur le territoire francophone européen (France et Belgique essentiellement) est repartie à la hausse en 2014, avec 5 410 titres publiés dont 3 946 nouveautés, soit une hausse de 4,64%. Toutefois les ventes en volume se sont tassées d'environ 0,7% sur les neuf premiers mois de 2014, d'après le baromètre Livres Hebdo/I+C. Et les tirages de la plupart des succès de librairies de l'année subissent un nouveau recul.

«Prudence». Selon Gilles Ratier, le secrétaire général de l'ACBD, « la prudence plus que l'innovation domine dans un marché en manque de visibilité » et, si « l'économie générale du secteur se maintient, le niveau de vie des auteurs professionnels est préoccupant ». D'autant qu'ils sont de plus en plus nombreux à vouloir embrasser une profession qui ne nourrit pas son homme, sauf s'il est best-seller. Ainsi, 1 411 auteurs réussiraient encore à vivre de la création de BD sur le territoire francophone européen, contre 1 492 l'année précédente. En 2014, le nombre de maisons s'est accru : 349 éditeurs, dont 121 nouveaux venus, ont publié des BD, contre 332 l'an passé. Trois puissants groupes contrôlent l'offre éditoriale : Delcourt, le franco-belge Média-Participations (Dargaud, Dupuis, le Lombard entre autres) et Glénat ont totalisé à eux seuls 36,23 % de la production.

Intégrales. L'essentiel du chiffre d'affaires du secteur a été réalisé par quelques titres, majoritairement des séries. Seuls 98 albums ont été tirés à plus de 50 000 exemplaires (19 de moins qu'en 2013), dont 75 appartenant au domaine franco-belge (86 en 2013). Aux premiers rangs, se retrouvent Blake et Mortimer tome 23, le Chat tome 19, Joe Bar Team tome 8, Largo Winch tome 19... La nostalgie se porte bien : le secteur patrimonial s'est envolé en 2014 avec 1 058 nouvelles éditions ou intégrales, soit 178 de plus que l'an passé, alors que 186 titres datant de plus de vingt ans ont été proposés en album pour la première fois.

La BD numérique a du mal à trouver ses marques, malgré de nombreuses initiatives d'auteurs, de diffuseurs ou d'éditeurs. La plateforme de distribution Izneo créée par les éditeurs s'affirme comme le chef de file du marché français avec 300 000 albums vendus (10 000 en 2010). Un quart de son activité est réalisée hors de l'espace francophone européen.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par rigolissimo »

rigolissimo a écrit :Intégrales. L'essentiel du chiffre d'affaires du secteur a été réalisé par quelques titres, majoritairement des séries. Seuls 98 albums ont été tirés à plus de 50 000 exemplaires (19 de moins qu'en 2013), dont 75 appartenant au domaine franco-belge (86 en 2013). Aux premiers rangs, se retrouvent Blake et Mortimer tome 23, le Chat tome 19, Joe Bar Team tome 8, Largo Winch tome 19... La nostalgie se porte bien : le secteur patrimonial s'est envolé en 2014 avec 1 058 nouvelles éditions ou intégrales, soit 178 de plus que l'an passé, alors que 186 titres datant de plus de vingt ans ont été proposés en album pour la première fois.
[Mes remarques : il faut quand même se demander pourquoi la nostalgie se porte bien et auprès de qui. Je participe à cet engouement : plus de la moitié des bédés que j'achète sont parues la première fois il y a plus de 30 ans. Sans doute parce que j'achète surtout pour mes enfants. Je sais ce qu'il y a dedans et je sais que mes quatre enfants ne seront pas choqués alors que nous sommes vieux jeu. Bon, je m'expose à la critique des « éclairés » : Je ne vois par exemple aucun intérêt à montrer des pubis nus dans un des derniers Alix feuilletés et vite remis dans un bac. C'est l'intrigue qui m'intéresse dans les bédés familiales, pas les nibards, ni le bas du ventre. Ce sont des intrigues bien ficelées (à la Charlier, à la Jacobs) qui m'intéressent comme acheteur pour la famille. Ou alors du léger sans vulgarité (mes enfants ont choisi récemment des intégrales de Peyo par exemple). Le dernier a bien aimé l'intégrale du Chevalier blanc que j'ai achetée. Pas ses aînés, par contre. Je n'ai pas vraiment envie que mes enfants connaissent les faiblesses des héros avant d'abord d'en être inspirés. Bref. Je l'ai dit, je suis irrécupérable, mais sans doute pas solitaire.]
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Longtarin »

Tout à fait d'accord avec toi! Je fais de même avec mes enfants! D'ailleurs je suis agréablement surpris de voir que la section "enfant" de ma bibliothèque municipale est très bien achalandée en classique "franco belge".....

je trouve que la BD moderne est très convenue, très formatée et très "politiquement correcte"!

Écrite et dessinée par des bobos pour des bobos!! Et parfois très moralisatrice (on avait parlé sur ce forum de certaines séquences des "Sarcophages du 6°....")

Un chroniqueur de France Info se félicitait un jour que "La BD actuelle était un art engagé et éthique"!

Si la morale l'emporte sur la création ??!! :shock:

Je préférè céder au nostalgisme!
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Quarnstron »

Hélas, la nudité fait vendre et est parfois (souvent ?) le palliatif d'une inspiration souffreteuse.
C'est hélas souvent le cas dans les productions télévisées ou cinématographiques, où c'est d'ailleurs parfois la surenchère.
Je ne suis pas prude, mais une scène de sexe montrée à l'envie ne sert jamais un scénario... à moins que l'on songe à un autre type de divertissement :p

De nos jours, Queue de cerise nous montrerait ses fesses avant de se faire peloter par Gil Jourdan.
Je ne vous raconte pas les scènes torrides entre Alix et Enak.
Quand à Nasir, ce serait un peu l'équivalent de Jacob (sans s) dans la Cage aux folles.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Dolorian »

Un reportage de 7 minutes dans Télématin sur le Bâton de Plutarque : http://www.france2.fr/emissions/telemat ... mer_294413
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archibald
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Re: Les critiques de la presse.

Message par archibald »

Dolorian a écrit :Un reportage de 7 minutes dans Télématin sur le Bâton de Plutarque : http://www.france2.fr/emissions/telemat ... mer_294413
C'est une bonne idée de ne montrer que des petits bouts de dessins avec un bruitage sonore . On croit qu'il y a de l'action ... :p
Merci Dolorian pour ce lien .
Dites donc les gars quand on les écoute , Sente et Juillard ont fait un sacré bon Boulot ! :chap:
Well then, Legitimate Edgar, I must have your land.
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Moulignac »

Alors qu'habituellement, je n'achète et ne découvre le dernier B&M que quelques mois après sa sortie, j'ai trouvé, cette fois-ci, "Le bâton de Plutarque" sous le sapin de Noël familial et l'ai lu ce week-end.

J'ai aussi commencé à lire plus sérieusement vos remarques que je n'avais fait que survoler (à très haute altitude) pour ne pas gâcher le plaisir d'une découverte que j'imaginais plus tardive.
Et une fois de plus je ne peux qu'être frappé par le décalage entre mon plaisir de lecture et vos nombreuses critiques sur un scénario mou et fade, une narration ennuyeuse, des dessins trop raides et des couleurs fadasses.

Sans le juger exceptionnel parmi les reprises, j'ai bien aimé cet album qui, à mon sens n'a rien d'indigne ni d'hérétique.
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archibald
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Re: Les critiques de la presse.

Message par archibald »

Moulignac a écrit :Alors qu'habituellement, je n'achète et ne découvre le dernier B&M que quelques mois après sa sortie, j'ai trouvé, cette fois-ci, "Le bâton de Plutarque" sous le sapin de Noël familial et l'ai lu ce week-end.

J'ai aussi commencé à lire plus sérieusement vos remarques que je n'avais fait que survoler (à très haute altitude) pour ne pas gâcher le plaisir d'une découverte que j'imaginais plus tardive.
Et une fois de plus je ne peux qu'être frappé par le décalage entre mon plaisir de lecture et vos nombreuses critiques sur un scénario mou et fade, une narration ennuyeuse, des dessins trop raides et des couleurs fadasses.

Sans le juger exceptionnel parmi les reprises, j'ai bien aimé cet album qui, à mon sens n'a rien d'indigne ni d'hérétique.
Merci de nous donner ton opinion.
Finalement nos critiques sont constructives , puisque ,après les avoir lues, on trouve cet album pas si mal . :lol: :lol: :lol:
Well then, Legitimate Edgar, I must have your land.
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Moulignac
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Moulignac »

Connaissez vous "pifPAFpoum" un magazine vidéo sur la bande dessinée diffusé sur YouTube ?

En cliquant sur le lien vous accéderez à l'épisode 1 de la saison 2.
L'humour des animateurs y est discutable mais vers 4:40 min on peut voir et entendre une interview du comédien Bruno Solo qui donne son avis sur "Le bâton de Plutarque". Il y parle aussi de sa découverte de B&M (en 1977), des albums originaux, des reprises ...

Surprise : il semble préférer Juillard à Ted Benoit ...
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Will
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Re: Les critiques de la presse.

Message par Will »

Moulignac a écrit :Connaissez vous "pifPAFpoum" un magazine vidéo sur la bande dessinée diffusé sur YouTube ?

En cliquant sur le lien vous accéderez à l'épisode 1 de la saison 2.
L'humour des animateurs y est discutable mais vers 4:40 min on peut voir et entendre une interview du comédien Bruno Solo qui donne son avis sur "Le bâton de Plutarque". Il y parle aussi de sa découverte de B&M (en 1977), des albums originaux, des reprises ...
Un(e) pifPAFpoum s'est inscrit récemment .Un hasard ?

Surprise : il semble préférer Juillard à Ted Benoit ...
Euh ...comment , surprise ? :?: :?: :?:
Petit Pinailleur , provocateur de chance .
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Re: Les critiques de la presse.

Message par archibald »

C'est dommage que Bruno Solo n'ait pas lu le livre qui est le thème de la rubrique.
Well then, Legitimate Edgar, I must have your land.
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