Kronos a écrit : ↑02 mars 2022, 11:45
Dans le premier extrait, je trouve particulièrement "inélégante" la manière qu'à l'homme (son mari ?) d'enlever la jeune femme. Même en BD, dans une soirée "huppée" comme celle-ci, je trouve que le procédé est particulièrement inadapté. L'auteur aurait dû trouver une autre manière plus... civile ! (...)
M'enfin... Y'a-t-il une façon "élégante" d'enlever ou de contraindre quelqu'un ?!...
Je pense qu'ici, dans cette ambiance 'glamour' et VIP,
amidonnée et probablement snob

, le but recherché par les auteurs est justement de créer
par contraste une scène décalée, incongrue, voire choquante. Il doit certainement se jouer là un élément important de l'intrigue (ou de la caractérisation des personnages).
Si chaque péripétie devait respecter des
règles de bienséance ou de galanterie

, la BD (ou le roman ou le cinéma) d'aventures, d'action, de SF ou de thriller n'existeraient tout simplement pas.
Et que dire de la comédie ou des récits dits "de genre" ?
D'autre part, dans une dramaturgie, ce sont justement les zones de surprise, de
transgression, qui sont les plus intéressantes pour épicer ou secouer un récit... Et rendre des séquences mémorables grâce à des éléments inattendus qui vont frapper l'imagination.
Procédé que
Jacobs utilisait en maître, d'ailleurs, mais bien entendu dans le contexte créatif de son époque, celui d'une Bande Dessinée férocement surveillée par une censure quasi dictatoriale..., ce qui a forcément fini par brider en partie sa créativité audacieuse et si 'adulte', surtout dans le cadre du journal Tintin.
Aubin, Fromental & Bocquet, n'ont pas ce souci, eux.
