Le manque d'imagination ? Je ne le crois guère
Et, une bonne histoire, c'est avant tout... une bonne histoire, n'est-il pas ?

Nous sommes un peu hors sujet; mais la question des critères d'une bonne histoire me tourne dans la tête depuis quelque jours. Tu as raison c'est le lecteur qui décidera si une histoire est bonne... pour lui bien entendu.jyb a écrit : ↑19 sept. 2022, 23:05.../...
Je crains aussi qu'auteurs et éditeur ne sont certains qu'ils ont réalisé une bonne histoire que lorsque les lecteurs disent, après avoir tourné la dernier page de l'album : "C'est une bonne histoire". Mais avant ce verdict, ils (auteurs et éditeur) n'en sont jamais sûrs, et ne font qu'y croire en espérant que leur histoire plaira...
C'est pourquoi je disais plus haut que cette affaire est un grave problème (qui touche toutes les séries, pas seulement B&M).
Il y a peut-être un topic quelque part sur le forum qui permet de parler de ce qu'est un bon scénario, une bonne histoire ?archibald a écrit : ↑23 sept. 2022, 10:41Nous sommes un peu hors sujet;jyb a écrit : ↑19 sept. 2022, 23:05.../...
Je crains aussi qu'auteurs et éditeur ne sont certains qu'ils ont réalisé une bonne histoire que lorsque les lecteurs disent, après avoir tourné la dernier page de l'album : "C'est une bonne histoire". Mais avant ce verdict, ils (auteurs et éditeur) n'en sont jamais sûrs, et ne font qu'y croire en espérant que leur histoire plaira...
C'est pourquoi je disais plus haut que cette affaire est un grave problème (qui touche toutes les séries, pas seulement B&M).
Oui, mais enfin, grosso modo, une bonne histoire a des chances d'être appréciée comme telle par le plus grand nombre.
Il y en a qui le disent après coup : "Ça se vend bien, donc c'est une bonne histoire". Hélas, sans voir que s'il y a les noms "Blake et Mortimer" sur une couverture (ou "Astérix", ou "Buck Danny", etc., la liste est longue), ça se vendra toujours très bien, quelle que soit la qualité des dessins ou du scénario à l'intérieur, juste grâce à la notoriété du héros... C'est là LE gros problème de reprises pareilles...
On connaît tous des auteurs (pas que de BD, mais des auteurs de chansons, etc.) qui écrivent très vite et en faisant dans la qualité. Le temps n'a rien à voir à l'affaire. Un auteur médiocre peut passer 10 ans à peaufiner un scénario, si l'histoire est mauvaise, et si l'auteur est mauvais, ça restera une mauvaise histoire, le temps n'y changera rien. L'astuce consiste donc à trouver un auteur rapide et bon.archibald a écrit : ↑23 sept. 2022, 10:41Je suis sans doute méchant , mais dans le cas des reprises, les scénaristes ne seraient-ils pas limités dans le temps , et par l'éditeur. Leur préoccupation serait alors de livrer une histoire dans les délais au détriment de la qualité du scénario. Leur principal souci ne serait-il pas le nombre des ventes? Ce que je pourrais comprendre bien évidemment.
J'étais méchant effectivement .François Cortéggiani a fait du bon boulot avec Colin Wilson, puis Michel Blanc Dumont pour la Jeunesse de Blueberry.archibald a écrit : ↑23 sept. 2022, 10:41.../...
Je suis sans doute méchant , mais dans le cas des reprises, les scénaristes ne seraient-ils pas limités dans le temps , et par l'éditeur. Leur préoccupation serait alors de livrer une histoire dans les délais au détriment de la qualité du scénario. Leur principal souci ne serait-il pas le nombre des ventes? Ce que je pourrais comprendre bien évidemment.
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L'Iliade et l'Odyssée, toujours une très bonne histoire (écrite en 800 avant JC). Les trois mousquetaires, toujours une très bonne histoire (XIXe siècle). Les fables de La Fontaine, très bonnes histoires (écrites au XVIIe siècle). Le salaire de la peur, toujours très bonne histoire (d'après un roman écrit en 1949). Apocalypse now, très bonne histoire (inspiré du roman de Joseph Conrad Au coeur des ténèbres écrit en 1899). Etc. Thèmes différents, époques différentes, genres différents, etc. Mais encore, de nos jours, de très bonnes histoires.archibald a écrit : ↑01 oct. 2022, 10:22Je ne sais pas si nous avons la même définition de la temporalité...
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Pour moi l'écriture d'une histoire est liée à l'instant , le moment où elle est écrite. Cela me semble plus qu'évident dans le cas de la Science-Fiction. Elle est liée également au public à qui l'on souhaite s'adresser.
Gabin dit dans son interview que l'exigence du public a évolué du fait que "l'évolution" spectateurs qui avaient une certaine exigence,, ayant déjà vu pas mal de choses au cinéma auparavant .
Des dessinateurs , comme par exemple , Philippe Druillet ou Guy Peellaert,'auraient-ils été publié au début du du dix-neuvième siècle.
Dans le domaine de l'art, je suis toujours étonné de savoir que Van Gogh n’a vendu qu’un seul tableau de son vivant.
Donc oui , je pense sérieusement que la création d'une œuvre d'art, de même que la compréhension du public, est liée au temps (dans le sens époque ) .
Je m’aperçois que je parle dessin et non pas histoire certes. mais dans la bande dessinée est un mélange des deux.
Parlons scenarii ... Plus particulièrement western.
Je pense que la Saga du lieutenant Blueberry n'aurait pas eu de succès dans les années 50, où l'on ne intéressait pas aux antihéros . Peut être aussi parce qu'il y avait la loi no 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse.
Tiens ! Ne serait ce que pour cela , l'écriture d'un récit est liée à la législation du moment.
Et les récits se basant sur des faits historiques , comme par exemple les Buck Danny.
Ben on n'est pas aidé, avec ce tutoriel. Le côté "fiche cuisine" pour réussir un plat, les propos "enfoncement de portes ouvertes", et les réflexions personnelles qui restent à la surface des choses, et souvent à côté de la plaque, tout ça nous éloigne de la question de fond : "Qu'est-ce qu'une bonne histoire ?"...
Oui, certes, mais ça ne répond toujours pas à la question de savoir pourquoi et comment une histoire touche, émeut, ne laisse pas indifférent, captive le lecteur, etc. La question de départ concerne (c'était, selon moi, le début de la discussion sur un autre topic) les ressorts, la technique narrative et en résumé le travail du scénariste, qui font qu'une histoire ait ces caractéristiques et soit considérée par les lecteurs comme bonne voire très bonne - et soit considérée dès l'origine, par l'auteur lui-même, comme bonne voire très bonne, et aussi par l'éditeur qui va la publier, tout ceci avant de savoir l'avis des lecteurs.Lionel Orlock a écrit : ↑04 oct. 2022, 15:53Pour moi une bonne histoire c'est quelque chose qui touche, qui émeut, qui ne laisse pas indifférent. (Qui captive suffisamment le lecteur pour l'emmener dans le monde décrit)
Effectivement ! Celui ci pour être précis...
Je me rends compte que nous ne partons pas du tout de la même chose. Moi je pense plus à l'idée de départ du récit et au déroulement de l'action .jyb a écrit : ↑06 oct. 2022, 10:11... /... les ressorts, la technique narrative et en résumé le travail du scénariste, qui font qu'une histoire ait ces caractéristiques et soit considérée par les lecteurs comme bonne voire très bonne - et soit considérée dès l'origine, par l'auteur lui-même, comme bonne voire très bonne, et aussi par l'éditeur qui va la publier, tout ceci avant de savoir l'avis des lecteurs.
Si, à la question : "Comment définir une bonne histoire ?", tu réponds : "Si le sujet ne m'intéresse pas, aucune chance que je trouve bonne l'histoire", tu réponds à côté, encore une fois. La question n'est pas de savoir si un sujet plaît ou non aux lecteurs, et la définition d'une bonne histoire n'est pas l'intérêt qu'ont ces lecteurs pour le sujet de n'importe quelle histoire.archibald a écrit : ↑06 oct. 2022, 11:38Je me rends compte que nous ne partons pas du tout de la même chose. Moi je pense plus à l'idée de départ du récit et au déroulement de l'action .
Si le sujet ne m'intéresse pas plus que cela , aucune chance que je trouve que l'histoire est bonne , mais si techniquement elle peut être considérée comme bonne.
Je ne répondais pas à la question . Je constatais simplement que nous ne parlions pas de la même chose. Moi je parle du fond et toi plus de la forme .