l'équivalent du Lagarde et Michard français ! une sacrée bonne source pour mes cours, mais b***, qu'est-ce que ça fait mal au porte-monnaie !
![Rire :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
+1gadjo a écrit :Merci pour toutes ces précisions Longtarin.
Je possède une quarantaine de Mickey Parade pré et post 1980 mais je ne savais pas tout ça.
gadjo a écrit :une offre très intéressante sur amazon pour ses 10 ans : les BD à 50% et livraison gratuite
Une bonne occasion de compléter sa collection de Blake et Mortimer pour ceux qui ne les ont pas tous![]()
erca
Dimitri est né le 13 janvier 1927 à Paris. Dès l'âge de 3 ans, il se met au dessin. Son enfance est d'ailleurs marquée par la recherche incessante du papier qu'il noircit avec assiduité. Très jeune, il quitte Paris pour l'Alsace, où il passera son enfance et son adolescence. Par la force des choses, à 16 ans, en 1943, il se retrouve enrôlé dans la Wermarcht. Il sera très vite envoyé sur le Front de l'Est, en ex-URSS. De cette expérience traumatisante, il tirera un ouvrage, "Le soldat oublié", publié dans les années 60 sous son nom de plume, "Guy Sajer". Après la guerre, il monte à Paris où il connaît les petits boulots conjugués aux investigations auprès des éditeurs. Il débute dans "Nous les jeunes" fin 1946-1947 avec "Les aventures de Monsieur Minus" et signe quelques strips dans "Coeurs-vaillant". Il signe alors du nom de "Mouminoux". Il fréquente de nombreuses petites maisons d'éditions pour lesquelles il réalise illustrations, affiches, publicités... et quelques planches. Pour le magazine "l'Élan", dès 1949, il dessine "Jack Jim Jo : Batanes", la série "Maya le Sioux", "Billy le Cow-Boy", "Jeff et Mac", "Rascasse" et quelques autres récits complets. Toujours en 1949, pour les "Editions Franco-Belges", il crée le personnage préhistorique "Atkin". Pour "Bravo", il réalise en 1951 les aventures de "Billy Bantam" puis, en 1954, pour "Jocko", il crée "Gonneval, Chevalier Errant". La rapidité et l'efficacité de son travail lui assurent très vite une place au sein de plusieurs maisons. Les propositions s'enchaînent et Dimitri commence à s'imposer. Pour "SPE", il réalise entre 1952 et 1961 une foule d'illustrations, entre autres pour "Fillette", "Les pieds Nickelés" et "l'Almanach Vermot". En 1959, il rentre au sein du "Journal de Spirou" et y publie 12 "Belles histoires de l'Oncle Paul". En 1962, par l'intermédiaire de Benoît Gillain, Dimitri fait la connaissance de Joseph Gillain, alias Jijé, dont il devient rapidement l'ami. De cette amitié va naître trois scénarios pour les aventures de "Valhardi" : "Le retour de Jean Valhardi" (1963), "Le grand rush" (1964) et "Le duel des Idoles" (1965). Interviewé par Henri Filippini en Janvier 1978, Dimitri déclarait au sujet de cette collaboration : "Je dessinais tout ce qui était technique, principalement les voitures, ainsi que certains décors. Jijé rajoutait les personnages. Je travaillais chez lui, parfois chez moi, et nous avons dû trop souvent nous fier à la poste. On a eu pas mal d'aventures dans ce domaine, parce qu'il y a eu des planches qui se sont perdues et qui ont été retrouvées par la suite. Entre-temps, nous les avions redessinées ! Certaines planches ont ainsi été réalisées deux fois... Mais cette collaboration a été vraiment très drôle et nous avons vécu des moments mémorables". Dans "Coeurs-vaillant" puis dans "Fripounet", il signe plus de 20 récits de "Blason d'argent", de 1959 à 1969. En 1970, il crée "Prémolaire" pour le magazine "Formule 1", puis "Goutatou et Dorochaud" pour la pour la "SPE", "Chouchou", puis "Pilote". Il créé ensuite "Rififi" pour le "Journal Tintin" et prend alors le pseudonyme de Dimitri Lahache (auparavant, il signait "Mouminoux"), du nom du logo qu'il voulait voir figurer sur ses histoires en guise de signature. De 1973 à 1974, il adapte "Les Charlots" en bande dessinée aux éditions "Fleuve Noir" et en 1975, il crée "Guy les Familleureux" pour "Spirou". Toujours en 1975, il crée le personnage d' Eugène Krampon qui paraît dans "B.D.", "Charlie mensuel" puis "Charlie Hebdo" avant d'aboutir dans "L'Echo des savanes". Très vite, et à la demande de Cavanna, la série est rebaptisée "Le Goulag". Tout en continuant à dessiner des planches du "Goulag", Dimitri se lance à corps perdu dans la bande dessinée de guerre où il tient à mettre en images des histoires fortes. En 1987, pour Albin-Michel, il signe "Kaleunt" , puis, en 1989, "Rapoutista". En 1992, pour le magazine " Grodada ", il crée "Les Fables de tonton Grobidon Saucisson". Il poursuit alors ses one-shot aux éditions "Glénat", dans la collection Caractère, avec "Haute Mer", "Sous le Pavillon du Tsar", "L'Hymne à la Forêt", "Meurtrier", "Danse avec les fous", "Kamikazes" en 1997 et "Hindenburg" en 1999. Pour ce même éditeur, il reprend la série "Le Goulag". En 2002, il publie "Le Voyage" chez Albin-Michel. Après presque 60 ans de carrière, Dimitri n'a pas baissé les bras, et malgré les problèmes d'éditeurs et de statut d' "auteur maudit" de la bande dessinée française, il termine son 17ème album du "Goulag" et travaille à une adaptation en BD du "Roman de Renard". Les "éditions du Taupinambour" réalisent en 2003 des rééditions de récits non publiés en albums dont deux intégrales "Rififi", deux albums de "Blason d'Argent" et "Cap sur la Capsule", une aventure de "Goutatou & Dorachaud". Dimitri, aussi à l'aise dans les séries réalistes que dans l'humour, est l'un des plus grand auteurs de BD française du XXème siècle, et c'est, et de loin, un des plus originaux.
vince92 a écrit :Les tuniques bleues: T 54- Miss Walker. Lu, pas mal, mais répétitif....je continue la collection par sentimentalisme.
Tout a fait d'accord.....catallaxie a écrit :vince92 a écrit :Les tuniques bleues: T 54- Miss Walker. Lu, pas mal, mais répétitif....je continue la collection par sentimentalisme.
Même si l'album n'est pas novateur, même si ce n'est pas le meilleur j'ai trouvé sa lecture agréable.
J'ai toujours autant de plaisir à regarder le dessin de Lambil.
C'est vrai meme si on trouve parfois un MV qui tourne un peu à vide.....ou qui se repete.....Mais pas de "productivisme alimentaire" de la part de J graton!Mitsugoro a écrit :Dans les séries qui ont bien tenu sur la longueur, j'ajouterai Michel Vaillant. Par contre Ric Hochet, ouch !
Pour le coup, c'est une série à laquelle je n'ai jamais accroché. Je pense qu'il faut être un minimum intéressé par le sport automobile pour apprécier, non?Mitsugoro a écrit :Dans les séries qui ont bien tenu sur la longueur, j'ajouterai Michel Vaillant