Tout à fait ! Merci !
je ne me rappelais plus de ce pseudo de Jean Giraud !

Modérateur : Rédacteur-Administrateur
Tout à fait ! Merci !
Damned and by jove
Merci James.
Saperlipopette, Rodolphe et François Rivière seraient une seule et même personne ? Quel scoop !
Voici d'ailleurs comment avait été annoncé et présenté ce livre événement :(...) un ouvrage de grande synthèse pour faire le point sur toutes les notions relatives à ce mode d'expression (...)
La CIBDI a écrit :
Dans le cadre de 2020-21 Année de la Bande Dessinée, le Bouquin de la Bande Dessinée, coédition entre La Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image et les éditions Robert Laffont, dirigé par Thierry Groensteen (...) sortira le 21 janvier prochain [NdT : 2021].
C'est un projet inédit, fruit d'un travail de plusieurs années amorcé par l'abécédaire de la bande dessinée dans notre revue en ligne "neuvièmeart.2.O". Il constituera un ouvrage de référence pour les fans de BD mais aussi pour tous ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur un domaine artistique dont la vitalité ne cesse de se renforcer !
Thark a écrit : ↑08 juin 2025, 19:14..../...
Particularité notable - qui pourrait même dissuader certains - , en dehors des petites illustrations originales signées Trondheim on n'y trouve aucun extrait, aucune planche, aucun visuel. Un contenu entièrement rédactionnel, donc.
Un défi pour cet impressionnant "Bouquin de la Bande Dessinée" qui se présente comme.../...(...) un ouvrage de grande synthèse pour faire le point sur toutes les notions relatives à ce mode d'expression (...)
On peut dire ça, oui. C'est ce qu'indique d'ailleurs la citation incluse dans mon post :
Merci pour ce lien que je vais suivre derechef!
Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de réaction , que je ne te lis pas !
Blake et Mortimer espionnage et science fiction
Blake est un colonel de l’Intelligence Service et Mortimer un savant réputé. Leur gout commun pour le mystère les entraine dans de sombres histoires d’espionnage qui débouchent généralement sur la science-fiction la plus délirante. L’extrait que nous reproduisons est tiré de l’épisode du« piège diabolique » publié en 1960. Nous y voyons Mortimer (tout seul) dans une machine-piège à voyager dans le temps, qui le conduit à l’époque préhistorique où il ne doit pas pouvoir s’échapper. Il y parvient pourtant, et, après une brève incursion au Moyen Age, il échoue au 57e siècle, dans les ruines d’un Paris ravagé par une guerre effroyable. Nous retrouvons dans cette histoire tous les thèmes chers à son auteur, Edgar P. Jacobs : mystères archéologiques, science-fiction, quatrième guerre mondiale etc.
Malgré la consonance de son nom, malgré la nationalité de ses personnages, le style er une certaine ambiance qui se dégagent des ses textes et de ces dessins, Edgar P. Jacobs n’est pas un auteur d’outre-Manche. Jacobs est belge. Il débuta dans la bande dessinée en 1942 et crée « Blake et Mortimer » en 1946 pour le journal Tintin, journal dans lequel il collabore encore actuellement. Le soin apporté à la réalisation de ses scénarios et de ses dessins, la puissance d’évocation de certaines de ses images font de lui l’un des auteurs les plus intéressants et les plus originaux de la bande dessinée européenne.
Curieuse destinée que la notre d’ailleurs, depuis quelques années assimilés par certains à l’idiot du village, comparés par d’autres à Victor Hugo ou à Balzac : « il assassine son épicières parce qu’il lisait des bandes dessinées ! » titrent les uns pendant que les autres prennent nos petits bonhommes pour sujet de leurs thèses universitaires.
Si nos adversaires ne nous inquiètent pas trop, il faut avouer que nos amis nous font un peu peur. Nous, auteurs de bandes dessinées, ne sommes jamais des exégètes. L’analyse de nos œuvres nous plonge tour à tous dans la stupéfaction, l’hilarité, et même parfois, la colère. Dans la confusion, aussi, et je pense à tel de les confères que l’on félicitait pour le trait hésitant d’un de ses dessins, en y voyant je ne sais plus quelles intentions métaphysiques, alors que lui se souvenait parfaitement de la magistrale gueule de bois qui avait momentanément perturbé sa maitrise habituelle.
Cette complicité du lecteur, cette amitié, nous est vraiment très chère ; elle nous a encouragés quand la bande dessinée était vilipendée et accusée d’être la cause de tous les maux dont souffre notre bas monde. Heureusement pour nous, nous avons été trop occupés pour entendre les rumeurs hostiles. Et aujourd’hui, nous découvrons avec stupeur que nous sommes « dans le vent », et que nous faisons même l’objet d’anthologie ! Nous sommes bien contents.