13h15 - le dimanche : Blake et Mortimer, le mystère des planches disparues

[archibald]

La pub pour les magasins Leclerc pendant la coupure. Il n’y a pas de petits profits…

En replay, on échappe totalement à la pub.

Ce qui était amusant, c'est que l'on venait juste de voir qu'Édouard Leclerc, collectionneur passionné de bande dessinée, avaient acheté certaines de ces planches.

PS : Excellent parti pris de narration et de réalisation.
L'idée d'avoir nos héros comme enquêteurs et fil rouge du documentaire m'inquiétait un peu, je craignais que ça parasite le propos ou même que ce soit contre-productif. En fait non, ça fonctionne superbement bien !
..../...

Entièrement d'accord avec toi, même si la ressemblance n'est pas flagrante ...
Je trouve que les acteurs pris pour représenter Jacobs et Biermé sont plus ressemblants!

[Anton Spogek]

PS : Excellent parti pris de narration et de réalisation.
L'idée d'avoir nos héros comme enquêteurs et fil rouge du documentaire m'inquiétait un peu, je craignais que ça parasite le propos ou même que ce soit contre-productif. En fait non, ça fonctionne superbement bien !

J’avais la même crainte. Et si le documentaire est indubitablement très bien fait je ne suis pour l’instant pas aussi convaincu que toi qu’il ne desserve pas le propos d’une manière ou d’une autre. Au moins auprès du grand public.

Mais je suis persuadé que la justice saura passer outre la forme pour ne retenir que les faits exposés dans le reportage car ceux-ci sont pour le moins accablants!

Je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte de figurer dans ce reportage, comme l'a fait Eric Leroy, le responsable du département BD d’Artcurial.
Je luis reconnais au moins cela.

J’avoue qu’il faut lui reconnaître un certain courage ou serait-ce plutôt de l’inconscience? Où bien une certaine forme de mégalomanie peut-être? Ça doit être un peu de tout cela à la fois.

Ce sera difficile de savoir ce qui est sorti du coffre vu l'absence d'inventaire lors de la déposition!

Heureusement que la personne qui a vidé le coffre a consciencieusement remplacé les planches sorties par des fac-similé. Un fac-similé = une planche volée répertoriée!
Il aurait mieux fait de simplement sortir les planches sans les remplacer finalement…

Je terminerais ce post en disant que les protagonistes dans cette affaires sont tous des gens intelligents qui connaissent probablement le milieu de la BD bien plus que nous tous ici. De ce fait ils étaient tous parfaitement au courant de la volonté exprimée maintes fois par E.P. Jacobs de conserver l’unité de son travail à travers ses archives déposées dans le coffre d’une banque!!! Alors en ce qui me concerne toutes leurs explications alambiquées et leurs fables à deux balles ils peuvent se les garder pour eux ces tristes sires. Mon opinion est faite: ils n’ont TOUS pensé qu’à leur propres intérêts!

Comparé à l’homme qu’était Jacobs, ce ne sont que de très très petites personnes. Et j’espère que la justice sera exemplaire à leur encontre…

[alban]

Oui mais "l'inventaire par défaut", mentionné plusieurs fois, compte quand même beaucoup.

C'est à dire qu'en dehors de quelques rares pièces manquantes lors de la mise au coffre (parfaitement détaillées par Jacobs), il y avait là TOUTE son oeuvre. Et le fait que P.B. ait remplacé tant de planches par des fac-similés est la preuve d'une volonté délibérée de tromperie.

Presque tout car il faut oter les 173 croquis originaux vendus avec les exemplaires du livre EP Jacobs de la librairie 9eme art.
Ainsi que les 2 carnets des croquis pour Opera de Papier offerts par Jacobs à Evany et dont un vient d'être revendu sur catawiki :
https://www.catawiki.com/en/l/97706382- ... apier-1978

[Thark]

Tout à fait d'accord avec tes précisions, Alban.

Mais c'était le choix de Jacobs lui-même que d'offrir ou de 'céder' ces quelques croquis. Et d'ailleurs il a plus que probablement fait d'autres petits dons de dessins ici ou là au cours de sa vie, notamment pour ses ami(e)s.
Comme à peu près n'importe quel dessinateur.

En tout cas, au moment du dépôt officiel, tout ce qu'il avait vraiment souhaité conserver - des plus petites esquisses jusqu'aux planches originales et couvertures en passant par des tas d'éléments de documentation, maquettes incluses - s'est retrouvé au coffre.
Hormis, donc, les pièces manquantes dont il avait fait la liste détaillée.

[Anton Spogek]

Si les pilleurs ne s’étaient que contentés de subtiliser des croquis de préparation le vol aurait peut-être pu passer inaperçu. Au moins plus longtemps. Mais cela aurait été moins lucratif. On en reviens toujours à la même chose.

Là ils ont éparpillé certaines planches originales (et pas des moindres), ainsi que quasiment toutes les couvertures rendant de facto impossible par exemple l’édition d’album en noir et blanc en fac similé à partir des planches originales.

L’impression ayant fait des progrès incroyables ces dernières années il aurait été possible de recréer les planches avec la texture du papier, les différences de brillances des encres, les rajouts de blancs, etc… des impressions de luxe que les amateurs fortunés auraient pu s’offrir et qui auraient pu faire rentrer des sous dans les caisses de la fondation?

Maintenant, vu la «qualité» des copies de substitution, c’est impossible. D’ailleurs concernant ces fameuses copies, ne pensez-vous pas qu’il soit possible de les analyser: papier utilisé, type d’impression, encre employée, machine utilisée? Si elle ont été produite avec une technique bien particulière et peu utilisée il serait possible de retrouver l’imprimeur? Si c’est une banale photocopie de copy-shop de quartier alors cette piste est à oublier bien entendu…