
Supplément au journal "le Monde", lors de la parution du secret de l'espadon version "Le Monde".








Alors là, je plussoie et j'applau-dix des dix doigts ^^. Ca fait des années que je suis épaté, à chacune de ses interventions, par la pertinence et la finesse d'analyse d'Hubert Védrine en matière de BD... (et de sujets d'actualité en général, la Géo-politique étant son domaine de prédilection... Pour B & M, c'est particulièrement approprié !).Captain Gregg a écrit :Très intéressant l'article avec Hubert Védrine ! Un Homo-Politicus intelligent et discret.....Passionnant quand il fait allusion aux problématiques géopolitiques de SOS Météores.
J'ai été sidérée lorsqu'il a parlé de son désir de faire de la BD et également de son goût pour Manara... ; Voilà quelqu'un de sincère et de spontané au moins (je doute que certaines personnalités politiques en fassent autant.....)
Finalement, on aurait dû lui proposer de collaborer au prochain scénario De Blake et Mortimer..... Là, il n' y aurait eu plus de censure comme à l'époque d'EPJ, surtout connaissant maintenant les affinités de notre ancien ministre........
Je n'aurais jamais pensé mieux.........tant il est vrai que certaines images de BD ont suscité en moi des tempêtes et des tumultes intérieurs aussi grands que ceux provoqués à la lecture de romans.....Thark a écrit : Par contre, tout comme toi, j'ignorais qu'il aimait Manara !J'adhère : érotisme rime avec éclectisme !
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Et la BD, ce n'est pas juste de la fiction, c'est aussi heureusement le reflet (fidèle ou déformé, réaliste ou fantasmé) de nos Passions et de nos rêves/désirs, qu'ils soient enfantins ou adultes.
L'essentiel, c'est la Vitalité et l'Humanité que tout cela exprime...
J'abonde dans ton sens, cet entretien est riche et agréable à lire. J'émets cependant de gros doutes sur le fait que l'ectoplasme du Piège diabolique soit Paul-Henri Spaak : d'une part, il ne lui ressemble, à mon sens, qu'assez peu ; d'autre part, Jacobs lui fait prononcer des discours d'autres personnages réels, à savoir de Gaulle et Paul Reynaud (cf. le dossier sur les références aux guerres mondiales). S'il avait vraiment voulu représenter Spaak, il ne lui aurait sans doute pas fait tenir des propos d'autres personnages historiques.Captain Gregg a écrit :Très intéressant l'article avec Hubert Védrine ! Un Homo-Politicus intelligent et discret.....Passionnant quand il fait allusion aux problématiques géopolitiques de SOS Météores.
Je l'avais déjà lu et largement apprécié avant de découvrir l'entretien d'Hubert Védrine. Es-tu satisfait de la réponse apportée?Erca a écrit :Captain Gregg a écrit :
Quant à la problématique géopolitique de SOS Météores, ceux que ça intéresse pourront se rendre sur cette page où j'ai tenté de faire le point à ce sujet.
MerciCaptain Gregg a écrit :Je l'avais déjà lu et largement apprécié avant de découvrir l'entretien d'Hubert Védrine.
On voit qu'il connaît très bien l'album puisqu'il cite de mémoire des éléments très précis. Par contre, pas d'accord du tout quand il parle de "géopolitique inventée" : mis à part pour Le Secret de l'Espadon, Jacobs s'en est toujours tenu à la réalité de son temps. C'est précisément ce qui crée une ambiguïté dans l'approche de la série puisqu'elle débute sur une uchronie avant que toute ne rentre dans l'ordre, comme si de rien n'était.Captain Gregg a écrit :Es-tu satisfait de la réponse apportée?
Et Grossgrabenstein ? Et Dick, le chauffeur de taxi qui dénoue le scénario de La Marque jaune ? Et Ramirez dans les reprises ? Certes, il ne sont pas aussi récurrents que ceux que tu cites mais niveau truculence, on peut difficilement faire mieux il me semble.Captain Gregg a écrit :Quant à l'aspect "sentencieux" de B. and M., je trouve le jugement sévère. En effet, même si il n' y a pas de personnages aussi truculents qu'Haddock ou Tournesol dans les B.and M [...]
Tout à fait d'accord, on sent très bien que Jacobs a voulu (ou s'est senti obligé de) se glisser dans le style de Tintin avec cette aventure (dessin, humour...).Captain Gregg a écrit :Prenons l'exemple du"Mystère de la Grande Pyramide", ces deux volumes arrivent à point nommé. Les 3 albums précédents relatent une guerre mondiale et EPJ donne l'impression de changer de registre car il y a beaucoup d'éléments appartenant au théâtre et à la farce dans les deux volumes : des chutes(pas moins de 15, chaque personnage a le droit à la sienne.... Il y a des poursuites, des quiproquos fabuleux, des comiques de situation nombreux, du théâtre dans le théâtre (superbe mise en abyme lorsqu'Olrik se déguise en Professeur et au dernier moment se trahit avec son "Mille Tonnerres" un peu comme un "tonnerre de Brest".... Comme au théâtre, EPJ alterne les scènes illuminées et les scènes obscures. Les jeux de lumière sont fascinants dans ces deux épisodes.
On n'est jamais mieux servi que par soi-mêmeCaptain Gregg a écrit :Même Olrik est sublime de drôlerie, ce qui le change diamétralement de son rôle précédent dans le secret de l'Espadon. Il faudrait y consacrer un article spécifique en réalité.
J'en ai aussi, du National Geographic en lien avec EPJabbas a écrit :Par contre il me semble dans cette somme de documents du chapitre livre qu'il n'y a rien sur le National Géographique dont s'est parfois inspiré Jacobs. N'avons-nous pas de documents? Je crois que j'en ai un de début 2000, je vais chercher.
Celui de janvier 2004, oui, encore merci de nous avoir évité un doublon...Erca a écrit :Le numéro du National Geographic est déjà en ligne sur cette page. Ne pas hésiter à utiliser l'outil "recherche" en haut à droite
Effectivement, celui-ci n'est pas sur le forum donc tu peux y aller.Thark a écrit :En revanche, je ne crois pas que les pages dévolues à B & M dans celui de novembre 2004, intitulé "Quand le N.G. inspire la BD", et dont je détaille le contenu + haut, soient sur le forum...